Pistes de réflexion pour une psychothérapie appropriée
Qui regarde dehors rêve. qui regarde à l'intérieur se réveille (Carle Jung)
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Psychothérapeutes, Anne De Vreught et Baudouin Labrique se sont engagés à respecter en tous points
la "CHARTE MONDIALE DU WORLD COUNCIL FOR
PSYCHOTHERAPY (WCP)
POUR LES
PERSONNES EN PSYCHOTHERAPIE"
Voir ce qu'ils proposent comme accompagnement psychothérapeutique.
Carl Rogers, initiateur de la thérapie brève
AVERTISSEMENT IMPORTANT :
nous n'adhérons en aucun cas à la
Biologie-Totaleque nous refusons vu les dérives qu'elle génère
par manque criant de précaution, d'éthique et de déontologie..
(Voir notre avis).
Tout autant, nous ne cautionnons en aucune manière les comportements intégristes et outranciers du Dr Hamer.
Deux chapitres du livre écrit par Baudouin Labrique,
"Quand les thérapeutes dérapent" y sont consacrés.
En revanche, ce à quoi je fais plutôt référence sur ce site, ce sont les outils qui émergent naturellement (°) dans les séances de psychothérapie dans ce qu'ils mettent en lumière les rapports du psychisme sur le corps et inversement, d'une manière bien plus sensée et bien plus complète que n'a su le susciter la Biologie-Totale et qui a plutôt démontré une piètre capacité à "former" des thérapeutes dignes de ce nom (fréquentes carences criantes et dangereuses vu notamment leurs comportements iatrogènes et les enfreintes relatives à l'éthique et à la déontologie).
° Car, On ne peut rien enseigner à autrui. On ne peut que l’aider à le découvrir lui-même. Galilée
Un thérapeute digne de ce nom devrait pratiquer constamment ce que Jacques Salomé préconisait :
« Ecouter quelqu’un, c’est lui permettre d’entendre ce qu’il dit »
"Une grande partie des thérapeutes offrent des thérapies comportementales pour combattre les symptômes des patients
sans chercher leurs significations et leurs causes, parce qu’ils sont persuadés qu’elles sont introuvables.
Pourtant, dans la plupart des cas elles le sont mais elles sont toujours cachées dans l’enfance,
et rares sont
les personnes qui veulent la confronter. "
Alice Miller
Préalable important pour prévenir tout amalgame :
Quelle est la différence entre le psychothérapeute, le psychologue, le psychiatre ?
"Le
PSYCHOTHERAPEUTE est un professionnel (...) habilité à traiter des
personnes souffrant de troubles psychiques ou somatiques. Son travail consiste
à aider ses patients non seulement à libérer des traumatismes du passé, mais
aussi à se comprendre dans son état dans le but d'atteindre un bien être
intérieur [...]
dans le but de libérer la racine des chocs et des traumatismes émotifs chez
l'individu.
[...] La psychothérapie, contrairement à la psychologie conventionnelle ou à la
psychiatrie, ne traite pas au niveau des symptômes, toutefois elle traite au
niveau de la racine du problème qui cause les symptômes.
"Les Psychothérapeutes du Québec ne croient pas au DSM. Manuel diagnostique et
statistique des troubles mentaux (DSM-IV) et à son équivalent, la section sur
les troubles mentaux de la Classification internationale des maladies (CIM-10).
C'est à dire, ne croient pas à catégoriser les êtres humains avec des
étiquettes de maladies mentales et des traitements conventionnels reconnus
comme mentionnés dans les articles ci-dessous."
Le PSYCHOLOGUE traite "des personnes souffrant de troubles psychologiques. Les techniques généralement utilisées par le psychologue sont d'une approche psychanalyse et de l'écoute du patient. [...] Le psychologue contrairement au psychothérapeute traite les symptômes du problème et travaille en étroite collaboration avec les psychiatres. Cela explique pourquoi, dans certains cas, les traitements en psychologie classique requièrent beaucoup plus de séances et d'années, parfois même de très longue durée dans l'espoir d'arriver à un bien être intérieur. [...] Un psychologue n'est pas un psychothérapeute.
Le PSYCHIATRE est un [Ndlr :médecin] spécialiste traitant de graves maladies mentales sur une base médico-psychiatrique. [...] On peut le consulter directement ou sur recommandation d'un autre professionnel de la santé comme par exemple : le médecin de famille, le psychologue, le travailleur social, l'infirmière..[...] Suite au diagnostic du psychiatre, les méthodes de traitement les plus fréquemment utilisées sont la prescription de médicament (antidépresseurs, sédatifs, anxiolytiques, antipsychotiques, lithium, etc.), psychanalyse, l'incarcération du patient dans un hôpital psychiatrique, la contention physique, la contention chimique, les traitements par l'électrochoc et dans certains cas toutefois moins fréquents, la chirurgie au cerveau (...) Un psychiatre n'est pas un psychothérapeute." [...]
"[D'un côté] la psychothérapie, [de l'autre côté] la psychologie et la psychiatrie sont deux mondes complètement différents.
Nous [les psychothérapeutes] ne croyons pas qu'un être humain peut souffrir d'une maladie mentale incurable,
c'est à dire
qu'il doit prendre ses psychotropes ou médicaments à vie."
Voir aussi notre
position en tant que psychothérapeute par rapport à l'exercice de la médecine.
"La psychothérapie est l'ensemble des moyens par lesquels nous agissons sur l'esprit malade ou le corps malade, par l'intervention de l'esprit"
(Dr Antoine Porot, co-auteur d'un ouvrage médical de référence, le "Manuel alphabétique de psychiatrie"- 1952)
la psychothérapie peut intervenir : les relations entre l'immunité et le psychisme sont avérées. »
(Source : « Définition des psychothérapies »)
Rien
d'étonnant à cela, si on considère le moment de la création du mot
psychothérapie : voici l’origine éloquente et interpellante du mot
psychothérapie : "Psycho-thérapeutics" est "un néologisme forgé à partir
du grec et popularisé par le médecin britannique Daniel Hack Tuke en 1872", il y
a donc plus d’un siècle et demi ! dans deux livres : Illustrations of the
Influence of the Mind upon the Body in Health and Disease (Illustrations de
l’influence de l’esprit sur le corps dans la santé et la maladie).
"Daniel Hack Tuke compile de multiples exemples dans lesquels l’esprit peut
agir sur le corps pour créer maladie ou santé".
(Source : https://www.scienceshumaines.com/psychotherapie-l-invention-d-un-mot_fr_30707.html)
Dès le départ, la psychothérapie révèle donc sa vraie mission, qui n’est donc
pas l’exclusivité de la psychosomatique médicale.
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"C'est le client lui-même qui sait ce dont il souffre, dans quelle direction il faut chercher,
ce que sont les problèmes cruciaux et les expériences qui ont été
profondément refoulées."
(Carl Rogers, Le développement de la personne. Paris, Dunod,
1968, p. 11)
La deuxième partie de l'ouvrage de Scott Peck "Le chemin le moins fréquenté : apprendre à vivre avec la vie" (Ed. J’ai lu, 1990) est consacrée à l'amour, voici un extrait de l'analyse du Dr Patrice Eon : "L'auteur fait de l'amour un des principaux ingrédients nécessaires à la réussite psychothérapique. C'est l'engagement humain et la lutte, c'est la volonté qu'a le thérapeute de se dépasser dans le but d'alimenter l'évolution spirituelle de son patient. La littérature psychiatrique fait la différence entre les thérapeutes qui réussissent et ceux qui ne réussissent pas. La qualité de ceux qui réussissent est la chaleur humaine et leur capacité à communiquer. Si un psychiatre ou un psychanalyste ne peuvent pas aimer véritablement leur patient, la guérison profonde n'aura pas lieu. L'auteur précise que c'est par amour pour leur patient que les thérapeutes ne s'autorisent pas à tomber amoureux d'eux." |
Face à un patient qui entame une thérapie pour résoudre une problématique, l'humble tâche d'un thérapeute digne de ce nom (et pas seulement donc le psychothérapeute) consiste notamment à aider le patient à se mettre en action, dès que cela est possible, mais en serrant toujours SA demande, en respectant SES croyances, en s'attachant à rester fidèle au sens qu'il donne à ses maux et en vérifiant qu'en tant que thérapeute, il soit toujours en adéquation et en strict respect ce qui précède : en présence des situations conflictuelles il est bien plus efficace qu'il aide le patient sans directivité à se mettre dans la dynamique d'action choisie par le patient. En outre, le thérapeute veille à respecter le rythme que le patient veut imprimer ; celui-ci prend alors naturellement l'habitude d'agir car, procédant, ainsi, la mise en oeuvre des processus auto-libérateurs s'enclenchent tout aussi naturellement ; le patient peut constater qu'il obtient rapidement des effets positifs par rapport à ce qu'il vient solutionner et sans se sentir en quoi que ce soit contraint, mais bien au contraire en en ayant fortement envie, ressentant déjà la joie de commencer à se sortir rapidement de l'écheveau qui nourrissait sa détresse. (Détails concernant la déontologie en la matière).
C'est ainsi que contrairement à ce que certains "thérapeutes" pratiquent, il ne convient pas de recourir à des hypothèses présentées alors au patient. Si le thérapeute est suffisamment à l'écoute de son patient et est capable de l'aider à exprimer ce qu'il ressent etc. (fruit d'un travail incontournable sur soi en profondeur), il saura l'aider efficacement à livrer progressivement les causes, les ressorts de ses problématiques. La posture du psychothérapeute n'est pas celle d'un médecin, d'un savant, d'un scientifique... : ils sont est consultés parce qu'ils sont en l'occurrence détenteur d'un savoir médical en principe hors de portée du patient : comprend la mécanique biologique de la survenance des maladies. Cela entrtukeaient 'ailleurs un effet pervers, l'effet "blouse blanche" : le médecin est alors solidement placé sur un piédestal et le patient attend (erronément et abusivement) de lui la guérison, alors que suivant ce que préconisait le Dr Albert Schweitzer, il vaudrait bien mieux que le médecin (et donc tout thérapeute) réveille dans son patient le "médecin intérieur" (ou thérapeute inférieur) , car en tous points, l'accompagnant doit se conformer à rester un accoucheur (il ne fabrique pas l'enfant e la guérison mais aide à lui donner la vie). (Cet aspect crucial de ce que doit rester un accompagnement digne de ce nom, est développé en profondeur plus bas)
Le risque de balancer une hypothèse (comme analogiquement avec le décodage sauvage fréquent chez les Bétéistes et les Hamériens), c'est donc d'empêcher le patient de se reconnecter à son moi profond (où se trouve l'identification appropriée de l'origine de ce dont il souffre), de sa sphère émotionnelle propice à faire émerger les souvenirs (souffrants) enfouis, pour ensuite en désactiver les effets indésirables. L'effet blouse blanche opère dans ce que le patient, en posture de faiblesse, d'infériorité devant la personnalité de son thérapeute, aura bien trop tendance à se scotcher à cette hypothèse interprétative, ce qui pourrait l'éloigner davantage et parfois pour longtemps, de la vraie problématique à découvrir et lui faire perdre un temps précieux
Les croyances des patients peuvent aussi faire émerger des souvenirs qui, selon sa famille pourraient apparaître comme faux et pire, induits par le psychothérapeute lui-même. Voici la contribution que j'ai faite sur l'encyclopédie Wikipedia à propos de ces "faux souvenirs induits". (Extrait de la page "psychogénéalogie" de l'encyclopédie Wikipedia)
"En psychothérapie, il est prioritaire que ce soit le patient qui découvre de lui-même [par exemple] un syndrome d'anniversaire, dans la mesure où il pourra faire émerger, au travers de ses ressentis, une vision de sa réalité qui lui permettra alors de quitter un scénario souffrant, dans lequel il n'était pas libre; une des raisons serait qu'il aurait alors, par exemple, découvert qu'il répétait un comportement, guidé par une "loyauté familiale invisible" suivant le concept d'Anne Ancelin Schützenberger. Cette fidélité se rompt, la plupart du temps, quand elle devient consciente et donc visible, ce qui a des effets auto-libérateurs. Personne n'a certes le droit de mettre en doute ce que le patient aura découvert (notamment) comme syndrome d'anniversaire, et peu importe qu'il apparaisse, éventuellement, qu'une telle découverte ne repose pas sur des faits réels : seul compte leur valeur autothérapeutique et, ici, c'est le résultat positif qui compte. La psychogénéalogie n'a pas les mêmes finalités que la recherche scientifique, par exemple.
Le risque d'induction de syndrome des faux souvenirs en thérapies basées sur la psychogénéalogie a également été souligné. Il est toutefois le fait de thérapeutes sans doute inexpérimentés, ou ne respectant pas une déontologie élevée qui implique, entre autres, les contraintes incontournables d'une vraie relation d'aide (par nature neutre).
Les croyances des patients peuvent aussi faire émerger des souvenirs qui peuvent très bien ne pas être liés à des vécus personnels mais transgénérationnels ; l’inconscient de la personne ne fait alors pas la différence et c’est en toute bonne foi qu’il en fait référence comme si cela faisait partie de son vécu. Il peut alors s’agir de l’effet d’un "syndrome d'anniversaire".
En
psychothérapie digne de ce nom, ce qu'il faut privilégier de surcroît, c'est
l'émergence et l'expression des ressentis des patients, en serrant de très
près la manière dont ils perçoivent leur vécu, le psychothérapeute se gardant
de toute interprétation personnelle. C'est ainsi qu'en aucun cas, le
psychothérapeute ne peut s'octroyer le droit de douter, par exemple, de la
véracité de souvenirs, même s'ils devaient lui apparaître comme faux ; le
psychothérapeute est un facilitateur, mais, ni censeur ni juge.
Qui peut d'ailleurs juger objectivement de la véracité d'un souvenir ? Le
psychothérapeute travaille avec les croyances du patient et il se doit de les
respecter, non de vouloir les faire changer, sauf si cela fait l'objet d'une
demande claire du patient - dans le cas, par exemple, où le patient perçoit
qu'une croyance déterminée est devenue plus nuisible qu'utile.
Il n'est donc pas approprié de lui faire changer la croyance qu'un tel
souvenir est vrai (donc même s'il apparaissait que ce souvenir soit faux aux
yeux du psychothérapeute, ce à quoi il ne peut évidemment arriver qu'au
travers des ses propres filtres, de ses propres perceptions du réel, qui
seront toujours subjectives) : la vérité absolue n'existe pas. La réalité du
patient est le résultat de ce qu'il croit être, de ce qu'il croit vrai : ici
encore, le symbolique ("comme si") rejoint le réel ("c'est") et, pour lui,
peut même se confondre. Le psychothérapeute prend en compte cette réalité-là,
qui est un mélange de symbolique et de réel, mais jamais celle que des
éléments "objectifs" et extérieurs pourraient suggérer; il ne s'agit pas de se
comporter comme s'il s'agissait d'une science "exacte".
Mais dans le cas où le psychothérapeute induirait un faux souvenir, il
outrepasserait alors sa fonction stricte de facilitateur vigilant et, en cela,
il ne se comporterait plus comme un psychothérapeute digne de ce nom."
(En savoir plus sur les facteurs transgénérationnels : la psychogénéalogie.).
C'est un tel processus adapté aux besoins du patient qui lui permettra finalement d'arriver à SE guérir progressivement, en douceur, sans se retrouver, à cause d'une attitude inappropriée du thérapeute, devant une tâche qui est devenue tout d'un coup immense et qui risque de le plonger dans une plus grande détresse encore, vu l'impuissance ressentie ; c'est le cas, par exemple, quand il se voit asséné un "lâcher-prise" face à ce qui est une résistance de sa part, en apparence ; le lâcher-prise n'est que le résultat d'un processus de guérison, mais qui n'est jamais à (ba)lancer à la tête du patient à quelque moment que ce soit ; malheureusement, c'est une telle injonction qui sort trop souvent de la bouche de certains thérapeutes ; jamais le lâcher-prise ne sera le résultat ("magique") de la seule décision mentale de le faire ! A cet égard, il faut fustiger l'attitude de certains religieux qui tels des apprentis sorciers, se mutent en thérapeutes maladroits ; par exemple, ces derniers ont trop tendance à vouloir que le patient se réfugie dans la spiritualité présentée comme unilatéral tremplin thérapeutique, en faisant l'impasse d'un travail dans la matérialité : solutionner très concrètement (dans l'histoire et le vécu du patient) les causes des traumatismes, sans, certes, oublier la nécessaire connexion spirituelle (comme on le verra plus bas). Ici encore, comme l'a démontré, pour le parler que d'elle, la Physique Quantique, matière et immatière constitue un tandem inséparable et interactif.
Durant ces séances où le patient n'arrive(rait) pas à (soi-disant) "lâcher prise", le thérapeute pourrait prendre la peine de voir pourquoi son patient n'arrive pas à résoudre telle ou telle situation conflictuelle, en s'abstenant de mettre quelque pression que ce soit sur la nécessité de s'en occuper ; en effet, le thérapeute est d'abord un "facilitateur" et veillera constamment à n'exercer aucune pression ni aucun jeu de pouvoir sur le patient et encore moins perdre son calme quand il est devant un patient qui "bloque", selon toute apparence ! Il faut rappeler que découvrir le nœud du problème ne suffit donc pas ; le "savoir" n'est en effet qu'une étape, certes incontournable.
Voici le témoignage du Dr Nathalie Calame :"(...) si la personne peut formuler ce qu’elle ressent et surtout si elle peut faire quelque chose de ce “dit”. Si les gens restent au niveau conscient, cérébral, cela ne suffit pas. Il faut réellement changer en profondeur. J’ai entendu plusieurs patients dire : “J’ai compris, je vais guérir”, et mourir parce qu’ils en étaient restés au niveau de la réflexion intellectuelle. Dans ce cas-là, les familles se sentent trahies par les espoirs que la simplicité apparente de la méthode avait suscités. »
Ce faisant, il pourra l'aider plus efficacement en identifiant, au fur et à mesure de leur apparition, les résistances présentes et qui sont responsables d'un blocage empêchant la guérison ; la plupart du temps, elles sont inconscientes et activent d'authentiques solutions de survie et donc éminemment positives, contrairement à ce qui est généralement véhiculé, car elles ont permis et permettent encore au patient, tout simplement, de continuer à vivre (voir plus bas) ! Le psychothérapeute favorise et utilise pour les faire apparaître naturellement, l'expression des ressentis et des émotions du patient, ce qui permettra au patient d'avoir accès à sa mémoire émotionnelle et aux blessures présentes qui ont été générées par des situations conflictuelles non résolues et souvent très anciennes et complètement occultées. Le patient sera aussi invité à découvrir les besoins non couverts, les manques profonds et vitaux que ces ressentis expriment au travers des événements portés ainsi à sa conscience et qui se traduisent donc en conflits (à résoudre). Voir cette fiche autothérapeutique qui propose un tel cheminement mais qui doit la plupart du temps bénéficier d'un accompagnement approprié pour aboutir complètement.
Pour illustrer une manière de faire inappropriée qui serait donc de ne pas se baser sur les ressentis du patient lorsqu'il souffre, voici la relation de ce qui pourrait arriver (non sans humour) à un homme lors d'une partie de golf :
Une femme commence une partie de golf. Elle frappe sa
balle et voit celle-ci heurter un homme qui fait son parcours pas loin
devant elle. Elle le voit mettre immédiatement ses mains serrées ensemble
entre ses deux jambes et tomber au sol. Immédiatement, elle se presse
d'aller le voir. Il est tordu de douleur au sol dans la position fœtale.
Bien sûr cela s'est passé hors cadre thérapeutique et cette
femme est bien excusable. Nous commettons tous ce type d'interprétation
erronée (les apparences étant trompeuses) ; en séance psychothérapeutique,
le psychothérapeute doit toujours veiller à s'assurer que le patient
exprime toujours ses ressentis, sinon il risque de faire de
l'interprétation erronée. "Nous devons travailler avec le système de croyance de la personne, pas contre lui et si la personne a un ressenti, c'est elle qui a raison car elle est la seule à avoir tous les éléments du problème" (Un professeur) |
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Le psychothérapeute incitera le patient à examiner, analyser, à rechercher les vraies raisons de ces résistances en ce qu'elles créent des programmes de survie consécutives à ces blessures émotionnelles, en lui permettant de découvrir que ces résistances sont utiles dans ce qu'elle crée un équilibre certes souffrant mais visant le "moindre mal" ; celles-ci sont souvent occultées (la plupart du temps logées dans la vie intra-utérine ou dans la prime enfance), et constituent des obstacles à la guérison. Toujours, il agira au travers d'une authentique approche psychothérapeutique ; un blocage peut par exemple provenir d'une résistance au changement (générée par une situation conflictuelle non résolue) ; il convient d'aider le patient à en identifier les vraies causes pour qu'ensuite il puisse se mettre dans le processus de s'en libérer (mais à son rythme et sans rien forcer).
Certes, le patient doit toujours être conscient, sinon rendu conscient, de sa propre responsabilité de guérir, ce qu'il ne faut pas non plus lui asséner, sous peine de conduire à ce qu'il se sente coupable, par exemple, de ne pas arriver à guérir rapidement. Or, l'injonction de "lâcher prise" le culpabiliserait dans la plupart des cas. Une telle attitude peut créer aussi de nouvelles résistances à la guérison, ce qui rend la tâche encore plus ardue et plus décourageante : le patient peut, en effet, être persuadé que, s'il n'arrive pas à lâcher prise rapidement, c'est que, soit, il en est incapable, ne le mérite pas, ou que "cela marche avec les autres mais pas avec lui" etc. autant de croyances qu'il faudra aussi faire sauter et transformer en de nouvelles croyances dynamisantes, mais toujours suivant la stricte demande du patient ! En matière de (auto-)décodage psychobiologique des maladies, de trop nombreux patients nous font part régulièrement de leur expérience malheureuse et souvent traumatisante du fait de certains thérapeutes formés trop rapidement, trop incomplètement et d'une manière qui est fort éloignée d'une pratique psychothérapeutique digne de ce nom.
Recueilli sur <http://bdplus.free.fr/psy/>
Une approche psychothérapeutique inappropriée pourrait
donner l'impression au patient que le thérapeute est occupé
à tout autre chose que de ce que lui, patient, il ressent ; lui viendrait alors le sentiment
qu'il n'est pas réellement entendu, pris en compte etc.
"Si votre psychanalyste s'endort devant vous, il y a un truc infaillible pour le réveiller :
ouvrez doucement votre portefeuille." Woody Allen
Une psychothérapie appropriée et vierge de tout effet iatrogène proposera la mise en œuvre d'outils spécifiques et personnalisés (pas du "prêt-à-porter" mais du "sur mesure") ; le but est d'aider le patient à se mettre dans l'incontournable processus d'action pour arriver à la guérison, mais sans jamais faire rentrer le patient dans quelque moule de quelque thérapie ou théorie que ce soit, ni lui présenter des "solutions", des "recettes", quelles qu'elles soient ; cependant, cela devra toujours se faire dans un accompagnement bienveillant, en réelle empathie (exemples de conduite d'entretiens psychothérapeutiques) ; ce n'est qu'alors que le thérapeute pourra aider efficacement le patient à mettre au jour, par exemple, un éventuel verrou occulté, en soutenant constamment son patient et en l'encourageant : le patient découvrira alors plus sereinement et en douceur pourquoi consciemment et/ou inconsciemment il maintient tel verrou ; le patient s'acceptera alors plus facilement dans cet état de blocage ; il peut, par exemple, découvrir que le verrou identifié est constitué d'un ou de plusieurs véritables "bénéfices secondaires"(*).
« L’empathie ou la
compréhension empathique consiste en la perception correcte du cadre de
référence d’autrui avec les harmoniques subjectives et les valeurs
personnelles qui s’y rattachent. Percevoir de manière empathique, c’est
percevoir le monde subjectif d’autrui "comme si" on était cette personne –
sans toutefois jamais perdre de vue qu’il s’agit d’une situation analogue,
"comme si". La capacité empathique implique donc que, par exemple, on éprouve
la peine ou le plaisir d’autrui comme il l’éprouve, et qu’on en perçoive la
cause comme il la perçoit (c’est-à-dire qu’on explique ses sentiments ou ses
perceptions comme il se les explique), sans jamais oublier qu’il s’agit des
expériences et des perceptions de l’autre. Si cette dernière condition est
absente, ou cesse de jouer, il ne s’agit plus d’empathie mais d’identification.
»
(Carl Rogers & Kinget, G. Marian, Psychothérapie et relations humaines,
Théorie et pratique de la thérapie non–directive, Louvain (Publications
Universitaires), 1962, Vol. 1, p. 197)
miller
Des moyens concrets pour pouvoir agir et dissoudre ces résistances seront alors mis en action mais en totale collaboration avec le patient et, mieux, sous sa "direction" (on se guérit soi-même) et dans un processus qui devra toujours conserver sa totale adhésion ; ce n'est qu'à cette condition qu'il pourra aller vers la guérison tant attendue : il doit toujours en rester le "chef d'orchestre", le thérapeute étant en quelque sorte un "régisseur" (disposer le matériel prêt à servir, dans un espace dégagé, accueillant etc.) et fournir toutes les indications personnalisées de "mode d'emploi" etc. Le patient va alors en toute liberté constituer l'orchestre concret qui le conduira à la guérison : il doit en rester de bout en bout "l'auteur-compositeur-interprète" devant un thérapeute qui "garde sa place"... Cependant, combien d'égos surdimensionnés se trouvent ainsi chez certains thérapeutes s'adonnant à des dérives manifestes ; ne sont-elles pas le fait d'un manque criant de travail sur soi ayant visé à solutionner leurs propres blessures d'enfant ? C'est ce qui fait dire à Alice Miller, psychothérapeute, que de tels thérapeutes "vous font ressentir l'enfant impuissant pendant des années et des années pour vous "aider" mais il y en a qui ne sont pas eux-mêmes prêts à ressentir leurs douleurs et se confronter honnêtement avec leurs histoires".
Continuer à porter des lunettes en n'arrivant donc pas
à résoudre la situation conflictuelle sous-jacente
peut en effet cacher un bénéfice secondaire.
Découvrir comment je suis personnellement arrivé à ne plus en porter,
après avoir guéri des causes de l'astigmatisme et de l'hypermétropie.
D'autre part, et d'une manière qui pourrait paraître, de prime abord, surprenante, ce processus de guérison peut s'accompagner d'effets inconfortables voire parfaitement dérangeants ou même souffrants ; en est une belle illustration le film "Oui, mais" (aussi en DVD) où Gérard Jugnot incarne un psychothérapeute en train d'aider une jeune patiente (Emilie Dequenne cf. le film primé à Cannes "Rosetta") qui affronte, à un moment crucial de sa guérison, de nouveaux défis importants ; ceux-ci pourraient constituer de nouveaux et solides verrous : les réactions négatives et les désapprobations qui la plongent alors dans un certain isolement, au sein de son milieu scolaire comme dans sa propre famille sans parler de l'attitude de rejet de son petit copain. Un film à voir et à revoir et qui permettra aussi de démystifier la psychothérapie, même si l'attitude adoptée par le psy ne correspond pas tout à fait à l'attitude aux critères d'une thérapie digne de ce nom comme présenté sur le présent site.
De plus, pour que la guérison soit totale et profonde, il est indispensable que durant tout son travail de libération, le patient se mette aussi souvent que nécessaire en contact étroit et sincère avec ce que constitue sa propre spiritualité ; l'un des buts recherchés est que le patient prenne librement l'habitude d'établir des "ponts de lumière" entre son moi profond et tout ce qui est de l'ordre spirituel au niveau le plus élevé et le plus puissant qu'il aura choisi, en stricte conformité avec ses propres croyances ; bien sûr, à aucun moment le thérapeute ne pourra déontologiquement imposer quoi que ce soit à ce niveau, ni juger en quoi que ce soit ce qui constitue ces croyances etc. Des outils autothérapeutiques tels que l'écoute de l'enfant intérieur peuvent être très utiles pour s'aider à mieux entendre sa voix, sa voie.
Nous sommes plusieurs psychothérapeutes faire en sorte que les patients, autant que possible, mettent en jeu leur spiritualité ; pour nous, toute guérison profonde et digne de ce nom ne peut se faire que si le patient a bien intégré et activé la richesse de ce qui constitue sa propre spiritualité : cette connexion avec le "monde de l'invisible", tel qu'il le perçoit lui-même ; en effet, faut-il le rappeler, éthiquement et déontologiquement, nous nous devons de ne tenir compte et de ne "travailler" qu'avec les seules croyances (dans le sens le pus large) du patient, sans jamais imposer quoi que ce soit, ni lui opposer quelque autre croyance que ce soit.
"Nathanaël ! ... je veux que mes pieds nus foulent le sable pour savoir ce qu'est le sable !
Toute connaissance que n'a pas précédée une sensation m'est inutile !"
(Extrait des "Nourritures Terrestres" d'André Gide - Merci à Simone)
Les Lois naturelles,
universelles et, oserais-je dire, cosmiques sont incontestables parce que
d'abord basées sur ce bon sens commun mais aussi parce qu'elles se sont
toujours vérifiées et depuis la nuit des temps ; cependant, leur
conscientisation et la proposition de leur mise en œuvre de la part du
psychothérapeute sont aussi le fruit d'un long apprentissage, comme celui qui
était exigé des anciens "maîtres" ! On ne devient pas un psychothérapeute
digne de ce nom sur le "tôt" mais (en général) sur le "tard". Cet apprentissage,
en ce qui me concerne, a duré quarante cinq
ans de vie et, en fait, continue toujours ! Comme le chantait Gabin au
départ dune réflexion de Socare: "la
seule chose que je sais, c'est que je ne sais pas" !
La psychothérapie ne doit pas se confiner à une seule "thérapie du langage" à la manière de ce que pratiquent couramment les psychanalystes et les psychologues ; sinon, elle reste superficielle et se confine trop dans la sphère rationnelle ; elle ressemble alors davantage à ce que pratiquent trop souvent certains "thérapeutes en décodage biologique", qui, la plupart du temps, n'ont pas suffisamment d'outils psychothérapeutiques réellement efficaces, ni des niveaux éthique, déontologique, un savoir faire comparables à ce qui doit se pratiquer dans les faits ; en résumé, de graves lacunes par rapport à tout ce qu'on est en droit d'attendre d'une psychothérapie digne de ce nom.
Voici ce qu'on
pourrait taxer de pur comportementaliste !
Cependant, "s'engager dans une
démarche spirituelle est une affaire délicate où l'on
ne peut compter que sur soi-même". L'expérience est le seul guide, mais
notre culture rationaliste ne nous prédispose pas à identifier les illusions
de nature spirituelles." (cf.
"Pour en finir.... avec le New Age"
(*) Terme utilisé pour désigner les avantages souvent inconscients que la patient à ne pas aller vers sa guérison et dont chacun constitue un verrou qu'il sera approprié de faire sauter, suivant la demande du patient, bien-sûr.
Retour au menu de la présente page consacrée à ce qui est approprié en psychothérapie
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Voir ce qu'on peut attendre des "ponts de lumière" ; des exemples d'outils autothérapeutiques puissants qui mettent en œuvre cette reliance spirituelle, dont la "technique" remarquable qu'est la technique des Plateaux.
Lire encore le texte "Les sentiers de la guérison" de Jean-Jacques Crèvecoeur qui s'insurge également contre les dérives en thérapie liées à la pratique du "décodage biologique" ; voir aussi cet article relatif aux dérives rencontrées dans la pratique du décodage "biologique" des maladies : "Biologie-Totale ? Je dis résolument NON !"
Lire aussi la page relative au lâcher-prise ou des exemples de conduite d'entretiens psychothérapeutiques pour voir comment on peut aider un patient à identifier ce qui est caché.
Prendre connaissance du code de déontologie d'Anne De Vreught et de Baudouin Labrique et des types de séances qu'ils proposent.
"Les médecins et le personnel auxiliaire n'ont pas de formation reconnue en psychothérapie.(…) La qualité des traitements psychothérapeutiques permet d'économiser des coûts. (…) Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à partir de l'an 2000, la dépression sera la maladie la plus fréquente au niveau mondial. (…) Les coûts d'une psychothérapie de qualité sont plus que compensés par la diminution du nombre des consultations médicales, de la consommation de médicaments, du nombre d'hospitalisations, du nombre de journées d'absence au travail et de celui des rentes AI. (…) Un entretien avec un médecin ne constitue pas une psychothérapie qualifiée." Source : Fédération Suisse des Psychologues (FSP) & Association Suisse des Psychothérapeutes (ASP) "Les médecins de famille ne disposent généralement pas du temps nécessaire pour ce type de consultation et n’ont pas la formation adéquate pour entamer un traitement psychothérapeutique C'est pourquoi, face à des troubles sévères, les médecins devraient orienter leurs patients vers une aide spécialisée, ce qui ne s’est produit que dans 44 % des cas." C'est le point de vue de Test Achats (Enquête auprès de 14.000 personnes en Belgique).Pourtant la loi est très claire sur ce point et oblige de tels médecins à déléguer : "Tout praticien d’une profession des soins de santé a la responsabilité de renvoyer son patient vers un autre prestataire de soins compétent en la matière lorsque le problème de santé nécessitant une intervention excède son propre domaine de compétence." (Loi du 4 avril 2014, art. 11bis, Moniteur belge.) "Incidences économiques de l’article 52 de la loi du 9 août 2004 sur le titre de psychothérapeute" (en France) : " Rappelons enfin qu’à l’heure actuelle, les psychothérapeutes prennent entièrement en charge les frais de leur longue formation professionnelle (plusieurs années de psychothérapie préalable, de formation puis de supervision) et paient ensuite la TVA (19,6 %) sur toutes leurs interventions. Ils ne coûtent rien à l’État et lui rapportent, au contraire, des recettes sensibles.Leurs séances ne sont pas remboursées, ils ne prescrivent pas de médicaments, ils permettent d’éviter ou de réduire de nombreuses hospitalisations, voire certaines incarcérations. L’ensemble de l’économie ainsi réalisée sur le budget national est difficile à chiffrer avec précision, et les estimations varient de 2 à 3 milliards d’euros par an." "Les psychiatres ont toujours eu pour mission et continuent de suivre essentiellement les pathologies lourdes. Certains portent la double casquette de psychiatre et de psychothérapeute mais il est bien difficile de conduire efficacement des psychothérapies dans le cadre des consultations classiques car les séances de 10 minutes entrecoupées d’appels téléphoniques ne favorisent guère le travail en profondeur. Si bien que souvent, pour soulager les angoisses de leurs patients, la pharmacopée devient le recours idéal. Et les lobbys pharmaceutiques se frottent les mains. Et on s’étonne de voir la France être le premier pays consommateur de psychotropes. Et on se plaint des trous de la " sécu " … ! " (témoignage)
¨¨ "SOIGNER N'EST PAS JUGER" : par le Dr Martin Winckler
Carl Rogers, initiateur de la thérapie brève
Il est vrai que la confusion entre responsabilité et culpabilité est soigneusement entretenue au sein même de la profession par des interrogations à sens unique : si ce patient refuse de se soigner, suis-je un mauvais médecin. S’il meurt, suis-je en faute ? Trop de praticiens, à mon humble avis, oublient les vérités élémentaires : l’individu qui leur fait face est certes en position de demande, de faiblesse, de dépendance. Mais il ne l’est pas en permanence, et il ne l’est que de manière relative. Qu’il soit malade ou en bonne santé, son libre arbitre n’est pas moins réel. Et s’il s’agit de prendre une décision qui met sa peau en jeu, il est tout aussi concerné par le choix d’une méthode thérapeutique que par celui de faire réparer ses freins, de skier sur des pistes sûres ou d’éviter de sortir son bateau en pleine tempête. La différence réside dans le fait que, face à la maladie, le médecin affecte d’en savoir plus que le premier intéressé. Je dis bien « affecte », car c’est bien entendu une illusion. Aucun médecin ne peut dire à coup sûr si telle personne survivra ou succombera à la maladie grave qu’il vient de détecter. Les médecins ne sont pas devins, et les évolutions surprenantes sont légion. Qui plus est, aucun médecin ne peut prétendre savoir à l’avance, mieux que le malade, ce qui sera bon pour lui. Tout traitement peut, du jour au lendemain, être interrompu par le premier intéressé. Toute décision peut, brusquement, être remise en cause. Parce que la vie c’est comme ça. J’en suis persuadé, nous ne devrions pas repousser ou redouter une vérité essentielle : être médecin, ça ne consiste pas décider à la place des autres. Être médecin, c’est avant tout un partage, un échange réciproque. Non pas une relation d’aide, mais une relation d’entraide. Le vrai soignant apprend tout des autres, il ne « donne
» pas, il restitue. Il ne domine pas, il guide. Il n’éduque pas, il
explique. Il n’ordonne pas, il accompagne. Il ne décide pas à la place du
malade, mais soutient sa décision, une décision qu’il a éclairée de son
mieux. Telle est son obligation morale. Telle est sa raison d’être. Ce texte a été écrit pour la Gazette des Rencontres
médicales du Beaujolais (Février 2006) Voir aussi notre position en tant que psychothérapeute par rapport à l'exercice de la médecine. AVERTISSEMENT IMPORTANT : nous n'adhérons en aucun cas à la Biologie-Totaleque nous refusons vu les dérives qu'elle génère par manque criant de précaution, d'éthique et de déontologie appliquées. (Voir notre avis). Tout autant, nous ne cautionnons en aucune manière les comportements intégristes et outranciers du Dr Hamer. Deux chapitres du livre écrit par Baudouin Labrique, "Quand les thérapeutes dérapent" y sont consacrés. En revanche, ce à quoi je fais plutôt référence sur ce site, ce sont les outils utilisés en filigrane dans les séances de psychothérapie et qui proviennent des incontestables apports de la Physique Quantique et de la psychobiologie moderne dans ce qu'ils mettent en lumière les rapports du psychisme sur le corps et inversement, d'une manière bien plus sensée et bien plus complète que n'a su le susciter la Biologie-Totale et qui a plutôt démontré une piètre capacité à "former" des thérapeutes dignes de ce nom (fréquentes carences criantes et dangereuses vu notamment leurs comportements iatrogènes et les enfreintes relatives à l'éthique et à la déontologie).
Tombés dans le piège du "décodage biologique" trop de patients vont à la pèche au décodage et pire, attendent de telles "réponses" des (prétendus) thérapeutes en Biologie-Totale etc. ; ces derniers les privent alors de leur propre (par eux-mêmes) découverte des origines de leurs maux, leur confisquant le bénéfice cruciale du processus qui amène à cette compréhension. Ils handicapent ainsi les chances qu’ont leurs patients de guérir vraiment en en profondeur, tout en leur faisant perdre du temps et de l’argent… (Exemples vécus)
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De la pédagogie noire à la thérapie noire…
En tant que psychothérapeutes, nous sommes trop souvent confrontés à des témoignages de maltraitance de la part de thérapeutes qu’ils soient conventionnels ou non conventionnels. Comment expliquer de tels écueils récurrents ? Comment si possible, s’en protéger ? Un livre y a d'ailleurs été consacré (Quand les thérapeutes dérapent, par Baudouin Labrique).
La pédagogie noire La célèbre et regrettée psychothérapeute Alice Miller a été l’une des premières à dénoncer ce qu’elle a appelé la pédagogie noire, reprenant un terme créé par l’historienne Katharina Rutschky et elle la définit comme suit : « [...] une éducation qui vise à briser la volonté de l'enfant, et, par un exercice ouvert ou caché du pouvoir, de la manipulation et du chantage, à en faire un sujet docile ». (Notre corps ne ment jamais, Flammarion, Alice MIller 2005, p.215). A l'occasion d'un fait divers, nous avions déjà développé sur ce site un exemple de pédagogie noire.
Alice Miller donne cet autre exemple très interpellant et aux effets incontestés : celui de Adolf Hitler. Ce dernier a été battu par son père, mais a refoulé ses émotions. Certes, devenus adultes, les enfants battus ne deviennent certes pas tous des tortionnaires ! Il est d'ailleurs de la responsabilité de chaque adulte de veiller à guérir de quelque traumatisme que ce soit. Pour éviter de reproduire de ce qu'ils ont enduré, bon nombre d’entre eux prennent le chemin opposé, qui n’est pas nécessairement épanouissant (ils peuvent ainsi se montrer trop laxistes, ce qui entraîne d’autres écueils). Un élément de la biographie de Hitler nous permet de comprendre pour quelles raisons il s’en est pris principalement aux Juifs : « Le père d'Hitler était né enfant illégitime, dans des circonstances qui pouvaient laisser croire que sa mère, domestique chez un bourgeois juif, était enceinte de son patron, comme il a payé pendant 14 ans la pension pour Alois, le père d'Adolf ». (Détruits
par l'éducation, article de Alice Miller ). De victime, Hitler s'est donc mué en bourreau, à l'instar de son père, mais sur une bien plus grande échelle. Il faut en effet savoir que la transmission fatale des valises transgénérationnelles” explique en partie la répétition de comportements dommageables qui se transmettent de génération en génération ; suivant ce qui est observé sous forme de loyauté familiale invisible (°), tant que les descendants n’auront pas individuellement pris conscience de leur contenu indésirable et qu'ils n’auront pas entrepris un travail personnel en profondeur pour en désactiver les conséquences souffrantes pour eux-mêmes, leur entourage et leur descendance. En effet, tout ce qui n'est pas porté à la conscience se transforme en destin (Carl Jung).. ° Que nommait ainsi la psychogénéalogiste Anne Ancelin Schutzenberger.
Comme si le destin transgénérationnel souffrant voulait encore frapper, la vie a encore offert un colossal paradoxe en apparence, concernant Hitler ! En effet, le bébé aryen modèle choisi par le ministre de la propagande Joseph Goebbels était... juif. ! Un journaliste berlinois « a raconté qu’il voulait ridiculiser les nazis en envoyant la photo d’une petite fille juive pour le concours intitulé le plus beau bébé aryen. Il a réussi son pari puisque le ministre de la propagande Joseph Goebbels a élu Hessy plus beau bébé aryen.». (Source disparue du Net mais qui a été corroborée par le magazine allemand Bild.).
Par rapport à ses choix de société et d’éducation et qui découlent en ligne directe de son enfance maltraitée, voici comment Hitler se “justifiait” (ce qui fait froid dans le dos) : « Ma pédagogie est dure. Il faut éliminer la faiblesse. Dans mes Ordensburgen, nous formerons une jeunesse dont le monde aura peur. Je veux une jeunesse violente, dominatrice, courageuse et cruelle. Il faut qu'elle sache endurer la souffrance. Elle ne doit rien avoir de faible ni de tendre. Que l'éclat de la bête féroce libre et magnifique brille à nouveau dans ses yeux. Je veux que ma jeunesse soit forte et belle ... c'est ainsi que je pourrai créer l'ordre nouveau ». (Texte repris par Alice Miller)..
La pédagogie noire a pour implacables dogmes d’imposer aux enfants une panoplie de traitements inhumains (physiques et/ou psychiques) sous prétexte que c’est pour leur bien (suivant ce que les adultes dérivants se font comme idée de la pédagogie), mais sans se rendre compte qu’en fait, ils ne font que répéter en tout ou en partie des comportements qu’ils ont eux-mêmes subis ou à l'inverse suite à une éducation trop permissive (et entre les deux, toute une gamme de comportements divers) … Ils le font sans se rendre compte non plus du caractère inhumain et inadéquat de tels comportements, car ils les considèrent comme normaux, par exemple, puisqu’ils sont le fait de leurs parents sous le couvert de la bonne intention mais qui est en fait assimilable à du machiavélisme (la fin justifiant les moyens) : on entend souvent de la part des victimes le genre de “justification” suivante : on y a survécu et donc ce n’était donc pas si grave ou encore, en arguant que "tout le monde faisait ça", effarante banalisation qui en cautionne ensuite la transmission !
Nous avons déjà fustigé sur ce site les dangers et les conséquences dommageables des coups, de la fessée… Actuellement pourtant, cette dernière n’est toujours pas taboue pour 60% des parents ! L’école a pris souvent le relais de la famille : de nombreux enseignants s’adonnent à de la maltraitance sous diverses formes, mais certes de moins en moins (principalement sur le plan physique, vu le raidissement des règlements en vigueur et les sanctions élevées encourues à l’appui). Voyez aussi cette démonstration éclatante qu'ont offert des singes par rapport à l'automaticité de certains comportements : le théorème du singe.
Pour comprendre ce qui fait le lit des comportements acquis, certes non libres (tant qu’on n’en aura pas au moins pris pleine conscience) et qui s’expriment entre autres dans la maltraitance infantile, les problèmes existentiels, les difficultés de vivre en couple…, lisez Découvrir son projet de "nais-sens".
La thérapie noire
En apparence paradoxal, le comportement de certains thérapeutes (qu’ils soient conventionnels ou pas) reproduit une bonne partie de ce qui est propre à la pédagogie noire et pas seulement dans les cas connus, tels que rencontrés par exemple dans certains hôpitaux psychiatriques (cf. l’abus des camisoles notamment chimiques) et de la part de trop nombreux médecins qui abusent par exemple de la prescription de psychotropes : il s’agit de ce qu’il convient d’appeler la thérapie noire, certes et pour cause, grande ignorée des grands médias puisque ces derniers ne vont que rarement à contrecourant de la pensée dominante, du politiquement correct.
Voici un aperçu du florilège de dérives comportementales dont se rendent coupables certains thérapeutes (certes elles ne leur sont pas propres) : elles se retrouvent bien sûr au sein de la pédagogie noire, mais aussi à tous les niveaux de la société : la manipulation, la déstabilisation, l’emprise mentale, les abus d’autorité, de pouvoir, de faiblesse et de crédulité… Il était courant dans la psychanalyse telle que la dénonçait à l’époque Alice Miller, que devant leurs patients, les thérapeutes se fassent automatiquement les défenseurs des comportements inadéquats des parents, en prenant dogmatiquement fait et cause pour eux. De la sorte, le patient restait avec ses maux et n’avait d’autre choix que de les refouler, avec des conséquences dommageables, entre autres somatiques.
Dans de telles conditions et pour des raisons déjà mentionnées, il est donc courant d’observer chez des thérapeutes de tels comportements, pourtant enfreignant l’éthique et la déontologie. Comment les cautionner en quoi que ce soit, alors que les intervenants se sont en principe engagés à respecter inconditionnellement des règles qui excluent de tels comportements ? L’accession habituelle à la pratique de la thérapie surtout conventionnelle (personnel médical...), implique généralement d’engranger une montagne de connaissances théoriques et dans le meilleur des cas, des notions d’éthique et de déontologie mais la plupart du temps trop sommaires ; de tels carences handicapent la qualité du savoir-être et du savoir-faire du thérapeute et entraînent des comportements inadéquats, iatrogènes et répréhensibles vis-à-vis du patient.
Comme le relevait entre autres feu la psychothérapeute Chantal Rialland, la pratique de la psychothérapie a mis nettement en avant que, « Sans prise de conscience, sans travail sur soi, nous sommes condamnés à reproduire ultérieurement nos identifications d’enfant. Parfois à notre insu. Certains ont choisi de faire tout le contraire de leur famille. Malheureusement, vivre le contre-scénario, c’est encore vivre en fonction du scénario. Prendre le contre-pied, ce n’est pas accéder à la liberté d’être soi-même, c’est agir à l’inverse en étant constamment dans la comparaison ». Malheureusement, la plupart des thérapeutes conventionnels et non conventionnels s’engagent dans l’accompagnement thérapeutique (qui inclut l'incontournable dimension de la relation d'aide, au sens large, dont ils ne peuvent se dédouaner), mais sans avoir fait de réel travail sur eux-mêmes. De ce fait, une telle carence les empêche alors d’appliquer d’une manière appropriée ce qu’ils auraient appris sur le plan des règles éthiques et déontologiques : leur comportement en séance en est alors iatrogéniquement affecté, comme on le comprendra mieux ci-après.
Voici ce qui est consigné dans le livre Quand les thérapeutes dérapent :
Travail sur soi Cette bonne distance repose encore sur le présupposé que le soignant ait entrepris sine qua non avec succès un réel travail sur soi et veille à le poursuivre, pour guérir en profondeur ses propres blessures psychiques. Cette excellente connaissance de soi lui permettra de se situer adéquatement dans le cheminement de sa propre évolution, ce qui a l’avantage d’éviter la confusion de ses propres souffrances ou problématiques[1] avec celles du patient et le prémunira d’interférer iatrogéniquement sur lui. Parlant de deux femmes, l’une (patiente) étant à la recherche de l’autre (thérapeute) – mais spécifiant par ailleurs que cela concernait aussi les hommes –, voici comment la psychothérapeute Alice Miller stigmatisait les thérapeutes qui se sont privés d’une telle prise en charge : Ils vous font ressentir l'enfant impuissant pendant des années et des années pour vous "aider", mais il y en a qui ne sont pas eux-mêmes prêts à ressentir leurs douleurs et à se confronter honnêtement avec leurs histoires. […] Mais surtout n'oubliez pas de questionner la candidate qui pourrait être votre thérapeute à propos de son enfance et de sa formation. […] Est-ce qu'elle minimise les dommages ? […] Evite-t-elle de se confronter à sa propre souffrance ? Dans ce dernier cas, elle fera tout ce qu'elle pourra pour vous réduire au silence, pas toujours de façon évidente[2]. Facilitées par l’attitude adéquate du thérapeute, la prise de conscience et l’expression libre de ce que le patient ressent lui permettront d’accéder à sa mémoire émotionnelle et de donner libre cours à l’expression d’émotions, de sentiments enfouis, ce qu’on a observé comme étant une étape importante vers l’autoguérison durable. De la sorte, le thérapeute devrait se poser en témoin lucide, comme le préconisait Alice Miller : Une thérapie devrait ouvrir la voie qui mène à ses propres sentiments, l'ancien enfant blessé devrait être autorisé à parler, et l'adulte devrait apprendre à comprendre son langage et à en tenir compte. Si le thérapeute a été un véritable témoin lucide et non un éducateur, son patient aura appris à laisser percer ses émotions, à comprendre leur intensité et à en faire des sentiments conscients, qui à leur tour laissent dans la mémoire des empreintes nouvelles[3]. [1] Appelé en psychanalyse le contre-transfert. [2] http://www.alice-miller.com/articles_fr.php?force=faq – J’aurais préféré la formulation suivante : « Dans ce dernier cas, elle risquera de vous réduire au silence, pas toujours de façon évidente ».
Faute d’un réel travail efficace sur soi, les thérapeutes déviants génèrent alors (mais sans s’en rendre tout à fait compte), des situations qui activent une partie de leur propres manquements et travers éducatifs et familiaux. Ainsi, ils donnent des conseils, des solutions, se posent en donneurs de sens, en théoriciens, rappel, à l’instar de ce que leurs parents ont fait, comme si c’était normal, bon pour le patient …, alors que l’attitude juste consiste à se positionner empathiquement et en retrait humble. … maieutique
On ne peut rien enseigner à autrui. On ne peut que l’aider à le découvrir lui-même. Galilée
Ainsi, permettant aux patients de leur laisser toutes les rênes de leur propre cheminement, ils pourront se comporter en vrais Maïeutes : la Maïeutique (°) est l’art de faire accoucher les autres à ce qu’ils sont, à leurs propres vérités (Socrate). C’est aussi ce que les parents devraient idéalement adopter comme comportement pour que leurs enfants accèdent à de vraies autonomie et indépendance ; ce faisant, ils accepteraient leur propre remise en question au travers des inévitables et interpellantes confrontations avec leur progéniture et pourraient par cette occasion, se mettre notamment sur la voie de la guérison de leurs propres blessures d'enfant.
°
La Maïeutique de
Socrate fait référence au personnage de la mythologie grecque Maïa,
l'aînée des Pléiades, qui veillait aux accouchements (“μαιευτική”,
maieutikê signifiant l’art de l'accouchement) ; Socrate (Ve siècle av.
J.-C.) est un philosophe de la Grèce antique dont la mère était
sage-femme, ce qui ne pouvait, selon toute
vraisemblance, que l’influencer dans ce qu’il a développé au
travers de la Maïeutique
Le meilleur des médecins est le médecin intérieur, faisait justement observer le réputé Dr Albert Schweitzer. En effet, les solutions résident à l’intérieur de chacun d’entre nous, librement mises en oeuvre et n’ont nullement besoin de quelque injonction ou pression extérieures, sinon le risque est l’émergence d’un écueil semblable à ce que véhicule la pédagogie noire : le thérapeute reprend alors, même sans le savoir, le rôle d'un parent "toxique" (celui qui impose, qui peut aller jusqu’à des abus de pouvoir physiques, psychiques et se comporter en gourou, en tortionnaire…) ; c’est alors handicaper, voire bloquer, la vraie autonomisation et indiscutablement s’adonner à faire de la thérapie à l’envers !
Comment se protéger de mauvais traitements dans le cadre thérapeutique ?
Voici quelques pistes non limitatives.
Choisir un thérapeute * qui installera un cadre clair et complet au début de la séance : éthique et déontologie particulières à sa fonction, ce qui inclura obligatoirement le respect inconditionnel du principe d’Hippocrate (« Je m'abstiendrai et de tout mal et de toute injustice ») et de la Maïeutique de Socrate citée plus haut. Certes, le corps médical n’a certes pas l’habitude d’installer le cadre au début de la thérapie, préjugeant que le patient sait à quoi il doit s’attendre... ; ce qui reste un erreur et active l'effet "blouse blanche" contre-thérapeutique (°) ; * qui aura fait un travail sur soi en profondeur et continuera de le faire (voir plus haut) ; * qui s’engagera ouvertement à développer l’autonomie (et donc ne pas installer les patients dans la dépendance quelle soit médicamenteuse ou pas) ; * qui saura déléguer à temps (par exemple, par rapport aux problématiques psychologiques, qui évitera de surmédicaliser) ; * qui acceptera de répondre aux questions concernant ses formations et tout ce qui touche à la thérapie qu'il entreprend. (Pour plus de détails, se reporter au dernier chapitre du livre Quand les thérapeutes dérapent .) * qui pourra répondre positivement et ouvertement aux questions posées dans le texte très éclairant de Alice Miller : Comment trouver le/la thérapeute qui me conviendra ? ° Extrait du livre Quand les thérapeutes dérapent : « Le médecin, nanti de l’Art de guérir [1] , serait tenté d’abuser de son puissant rôle d’autorité, vu le pouvoir exagéré que lui attribue habituellement le « patient-dépendant-potentiel » [2], mû par la colossale attente du "docteur, guérissez-moi !" . » [1] Nom de la Loi du 10 novembre 1967 (Belgique), Arrêté Royal n°78 – Article L.4111-1 du Code de la santé publique (France). [2] Comme le décrit Yvan Illich, in Némésis médicale, l'expropriation de la santé, Paris, Éd. du Seuil, 1995, p. 77. ...
N.B. Voici les sources de certaines dérives en médecine conventionnelle : * « L’homme d’aujourd’hui souhaite des miracles autant que celui d’autrefois, et s’il n’adhère à aucun culte religieux, il sacrifie sur l’autel de la science. Cette foi contribuera toujours à donner à la médecine l’autorité du sacerdoce. » (Dr René Dubos, Mirage de la santé, p. 130) * « Les médecins de famille ne disposent généralement pas du temps nécessaire pour ce type de consultation [dépression, problèmes psychologiques] et n’ont pas la formation adéquate pour entamer un traitement psychothérapeutique. C'est pourquoi, face à des troubles sévères, les médecins devraient orienter leurs patients vers une aide spécialisée, ce qui ne s’est produit que dans 44 % des cas. » C'est le point de vue de Test Achats (Enquête auprès de 14.000 personnes en Belgique). * La loi est très claire sur ce point et oblige de tels médecins à déléguer : "Tout praticien d’une profession des soins de santé a la responsabilité de renvoyer son patient vers un autre prestataire de soins compétent en la matière lorsque le problème de santé nécessitant une intervention excède son propre domaine de compétence." (Loi du 4 avril 2014, art. 11bis, Moniteur belge.) * « L’Afssaps [Ndlr :Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé] a diffusé en février 2006 une Mise au point sur le bon usage des antidépresseurs au cours de la dépression chez l’enfant et l’adolescent. Elle rappelle que le traitement de première intention de la dépression chez l’enfant et l’adolescent est la psychothérapie. »
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"Et si l’hyperactivité n’existait pas ?" Baudouin Labrique
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. Rabelais
Les (prétendus) troubles de l'hyperactivité, de l’attention, de la
concentration... ont conduit à recourir au
"traitement" quasi exclusif à la Rilatine (nom
commercial en Belgique ; en France, le nom est Ritaline). Son principe
actif, la méthylphénidate, a été administré en 2016
(Belgique) à plus de
32.000 enfants dits hyperactifs.
Vu le message univoque du corps médical en la matière (comme en d'autres) dans ce qu'il ne s'informe pas assez des bienfaits d'une psychothérapie bien menée et adaptée à des cas spécifiques comme celui-ci, les troubles de l’attention et/ou de l’hyperactivité etc. ; ces derniers ne sont donc presqu’exclusivement traités que par l’administration de Rilatine (molécule de méthylphénidate dérivée de l'amphétamine et qui est pourtant une drogue), alors qu'une prise en charge psychothérapeutique permet de résoudre la problématique en profondeur, de plus, sans médication accompagnée de ses effets secondaires parfois mortels : "Divers effets indésirables peuvent apparaître : troubles du sommeil, diminution de l'appétit, maux de tête. À long terme, il peut entraîner un retard de croissance, une instabilité émotionnelle, de l'apathie, voire des troubles psychiatriques et des convulsions".
Un médicament peut seulement brouiller ces causes et soulager la douleur – pour quelque temps.
Mais les causes qui n’étaient pas reconnues restent toujours actives et
continuent leur travail de signalisation jusqu’à ce que la maladie récidive. Et elle sera traitée par
les autres remèdes qui, eux aussi, négligeront les raisons de la maladie. Pourtant, ces raisons
ne sont pas introuvables si la personne malade s’intéresse à la situation de l’enfant qu’elle a été
C’est cet intérêt qui lui permettra non seulement de vivre ses émotions mais
aussi de les comprendre. Il est bien entendu que je parle ici des médicaments qui
suppriment les émotions et en même temps les souvenirs. Il y a bien sûr des médicaments dont on ne
peut pas se priver et qui ne sont pas inhibiteurs des émotions comme les antidépresseurs ».
D'ailleurs "le pouvoir des antidépresseurs [est] remis en cause" par "des experts américains de la FDA, la toute puissante agence américaine du médicament". (La célèbre psychothérapeute Alice Miller)
Outre l'effroyable dépendance qu'on installe ainsi sans vergogne (°), on occulte le fait qu’ici comme dans d'autres situations souffrantes, les enfants sont les symptômes [au sens très large] de leurs parents, comme l'observait avec justesse Françoise Dolto (détails). Pour en guérir, l'observation psychothérapeutique montre qu'il faut en effet impérativement prendre la problématique à bras le corps et donc d’un point de vue systémique (dans un premier temps, familial, puis individuellement).
D'autre part, il faut déplorer l’erreur
récurrente qui est de pointer la seule responsabilité sur l'enfant qu’on s’enferre alors à “(re)dresser” par toutes sortes de
moyens, comme les punitions et même avec une panoplie
de médicaments (des drogues qui ne
se nomment pas comme telles !), mais qui opèrent comme des camisoles
chimiques (
N.B. Dérive persistante, il existe un phénomène analogue pour ce qui
touche la prise en charge "médica-menteuse" des maladies mentales et, par
exemple, la dépression,
Les pharmas ont déployé beaucoup d'imagination pour façonner
d'autres maladies tout aussi inventées, pour y adjoindre des médications
très lucratives (cf.
Le façonnage des maladies
:"Maladies inventées, juteux marché"
« La frontière entre TDAH et immaturité est devenue floue ». « On a
tendance à médicaliser des processus naturels.
Manque d’attention, hyperactivité et
impulsivité sont perçus – à tort – comme des comportements pathologiques
L
(En savoir plus sur la collapsologie)
Revenir au début de cet article : "Et si
l’hyperactivité n’existait pas ?"
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* "Les enfants sont les symptômes de leurs parents" .. * Comment éviter le "Tu tue"...
La plus importante, la plus fréquente et la plus constante des demandes d'un enfant ou d'un ex-enfant, c'est d'être entendu et reconnu dans ce qu'il a vécu." Jacques Salomé
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