Comprendre la dépression

pour mieux

en sortir

 

 

© Baudouin Labrique, psychothérapeute et géobiothérapeute
 

 

En quoi consistent les séances en psychothérapie destinées notamment à prendre en charge la dépression

 

 

 

 

 

Contenu de cette page avec des liens directs vers les sujets :

Dernières mises à jour :¨

 

¨ La prise abusive d'antidépresseurs (statistiques belges)

D'où vient la dépression ?

En quoi l'accompagnement psychothérapeutique est la voie privilégiée

En quoi consistent les séances en psychothérapie destinées notamment à prendre en charge la dépression.

Quelles sont les compétences des médecins en psychothérapie ?

Les psychiatres peuvent-ils remplacer les psychothérapeutes ?

"Les antidépresseurs trop souvent prescrits"

Le pouvoir des antidépresseur est scientifiquement mis en cause

"Une analyse de tous les essais cliniques des antidépresseurs de dernière génération
ne montre pas de différence avec les placebos"

Les médicaments servent-ils efficacement dans le traitement de la dépression fût-elle saisonnière ?

Dépression : une étude scientifique met a égalité psychothérapie et antidépresseurs, mais c'est en fait bien plus !

Certains "soignent leur dépression sans médicaments."

"Incidences économiques [extrêmement positives] de l’article 52 de la loi du 9 août 2004 sur le titre de psychothérapeute"

(en France et bientôt en Belgique)

Le passage à l'an neuf vous déprime ?

¨ Comment adopter l’attitude efficace, juste pour soi et pour la personne qui souffre de dépression ?

¨ "La dépression est la principale cause d'invalidité dans le monde"

¨  Trop d'antidépresseurs, pas assez de psychothérapies !
 

¨ Pages d'humour

 

antidepresseur

 

Les statistiques de l'INAMI (2014) montrent que les huit premiers mois de l'année 2013, 1.352.378 patients étaient sous traitement médicamenteux pour des problèmes de dépression : 12,1% de la population belge ! Le nombre de doses journalières d'antidépresseurs remboursées par l'INAMI de 2011 à 2015 a connu une hausse de 14,5%, avec une augmentation surtout marquée en Flandre (+ 17,2%).

La solution durable à une dépression etc. n'est pas la prise à moyen et long terme de médicaments, ni sur le plan financier ni sur tout autre plan ! Il est désolant de constater que la plupart de ces personnes ont recourt principalement aux médicaments, certes sous l'aval de leur médecin (qui ferait mieux de déléguer, comme c'est pourtant leur devoir, vers une psychothérapie le plus rapidement possible). De plus, il est ahurissant de constater qu'il est prouvé que le pouvoir des antidépresseurs est scientifiquement mis en cause et qu' "une analyse de tous les essais cliniques des antidépresseurs de dernière génération ne montre pas de différence avec les placebos" ; de plus, certains "soignent leur dépression sans médicaments." C’est l’accroche en page de couverture pour un article de la revue Psychologies (N°292) de janvier 2010 intitulé  L’engagement de Psychologies contre l’abus d’antidépresseurs : Soigner sa dépression sans médicaments’.

 

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            D'où vient réellement la "dépression", les dépressions devrait-on dire ?

 

            En effet, il y a autant de dépressions que de personnes qui en souffrent. A écouter les médias etc., on pourrait croire que les dépressions trouvent leurs origines dans ce qui nous entoure, les conditions de vie "modernes" : trop de stress au travail, en famille, en couple etc. Depuis fin 2008, vu la récession économique en cours, cette impression s'est retrouvée accentuée. Depuis la pandémie du Covid cela s'est encore aggravé...

 

            Pensez ainsi, se mettre en pure victime face aux circonstances extérieures, c'est mettre encore la cause à l'extérieur de soi et tôt ou tard on s'apercevra que ne pouvant pas changer grand chose sur ces facteurs extérieurs, notre environnement au sens large, il faudra bien s'occuper des causes réelles, plus profondes : bien enfouies au fond de soi. Cependant, est-ce pour autant possible d'y avoir vraiment accès, car la plupart du temps, elles nous apparaissent comme cachées et, entraînés dans l'engrenage des exigences de notre vie, nous n'arrivons pas à consacrer le temps nécessaire pour nous introspecter.

          

            Les causes de la dépression sont multiples, mais il nous (les patients) appartient de les mettre au jour et moyennant certaines conditions simples à mettre en pratique, nous serons capables d’y arriver plus facilement : nous nous apercevrons ainsi que les ressources pour y parvenir, sont bien présentes en nous. Une étude américaine publiée début 2009 a pu montrer, ce que nous, psychothérapeutes, nous savons depuis fort longtemps pour l'avoir couramment observé chez nos patients, que les personnes souffrant de fatigue chronique étaient plus sujettes à la dépression.

 

            Pour commencer à arriver à comprendre d'où vient sa dépression, tentez de prendre la peine de consacrer un peu de temps ; pour faire l'état de lieux de ce qui vous déprime, un bon début serait de rebobiner le fil de votre vie depuis le moment où vous êtes tombés en dépression, un peu comme on le ferait avec une cassette sonore ou un film. L'écriture est un excellent moyen autothérapeutique pour y arriver : elle vous permettra de sortir l'état d'OBJET à l'état de SUJET de la dépression. L'objectivant, vous pourrez alors acquérir  puis conserver la distance nécessaire pour la regarder, un peu comme si vous l'aviez placée sur la table, juste devant nous ; vous auriez une capacité accrue de mieux l'analyser, à l'image de ce qu'un thérapeute pourrait le faire. Je vous propose de réaliser cette mise au jour du fil de notre vie par le truchement d'un questionnaire, comme celui qui est présent sur ce site.

 

 

            Essayez de le remplir au moment où vous en avez envie et, au besoin en plusieurs étapes, sans idée derrière la tête ; vous allez rapidement et automatiquement prendre conscience de vérités qui vous étaient apparemment encore cachées ; la relecture de ce que vous avez déjà couché sur papier vous permettra de mettre des liens entre les divers événements de votre vie ; ensuite, vous allez déjà commencer à vous dégager de leurs mémoires souffrantes, tout simplement parce que vous allez sans doute rapidement commencer à comprendre pourquoi ils sont survenus ; cela vous permettra sans doute de voir comment et pour quelles raisons vous n'avez pu que les subir lors de leur survenance, sans que votre volonté ait eu la possibilité réelle d'intervenir pour vous en protéger. Allez jusqu'où vous pouvez, mais ne faites pas l'impasse sur un accompagnement psychothérapeutique de qualité pour poursuivre plus rapidement votre autolibération.

            accompagnement

            L'accompagnement psychothérapeutique pourra proposer des outils auto-libérateurs qui seront façonnés à votre main ; vous pourrez alors commencer à sortir de la dépression en arrivant à l'objectiver ; c'est un peu comme si elle pouvait enfin se dégager de vous grâce au fait que vous pouviez alors mieux la regarder en face ; ce faisant, vous discernerez mieux ce qui en a fait son utilité : entre autres, les valises transgénérationnelles qu'elle véhicule et qui la maintenaient "active", malgré tous les efforts souvent importants que vous auriez déployés en tous sens et qui, vains, avaient augmenté, le cas échéant, votre découragement... Un tel accompagnement pourra aussi vous permettre de mieux observer comment la nature s'exprime en vous et de mieux comprendre les rôles très utiles de la dépression ; au regard des lois universelles qu'elle exprime, vous pourra mieux cerner son utilité et comprendre en quoi elle constitue, à un moment donné, la solution de survie appropriée. Les outils complémentaires que vous aurez ainsi expérimentés pour apprendre à vous en libérer auront aussi un effet bénéfique pour le futur : vous fortifier en quelque sorte pour mieux gérer les difficultés qui  parsèmeront votre vie future, mais avec bien une sérénité et une efficacité grandissante, ce qui vous rendra plus autonome et moins vulnérable. Ayant appris à les façonner à votre usage, ces outils seront toujours là à votre disposition pour vous sauvegarder de replonger encore dans la dépression : en étant plus capables, notamment, de détecter à temps les signes avant-coureurs pour mieux désamorcer de telles bombes à retardement....

 

             Si vous êtes tentés de recourir à une médication, je vous invite à lire ce qui se trouve dans le pave qui suit.

 

 

 

En quoi consistent les séances en psychothérapie destinées notamment à prendre en charge la dépression.

 

psychotropes

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Les médicaments servent-ils efficacement dans le traitement de la dépression fût-elle saisonnière ?

 

 

Il ne se passe pas un mois sans que les médias transmettent des prétendus nouveaux médicaments, les uns plus efficaces que les autres (suivez mon regard pour savoir à qui profite le "crime"...). Se borner à prendre des médicaments pour soigner la dépression (à supposer qu'il faille vraiment en prendre) n'est que du pur comportementalisme aux effets bien évidemment temporaires (dans le meilleur des cas). Traitée avec des seuls médicaments, la dépression peut conduire alors parfois au suicide sans parler provoquer des conduites dangereuses (risques d'accidents (comme les effets d'une vulgaire drogue). 

 

En effet, comme l'a souvent répété" par exemple feu la célèbre psychothérapeute Alice Miller, les médicaments prescrits contre la dépression inhibent les émotions, un peu comme l'alcool et les drogues le font chez certaines personnes (fonction de l'histoire et du vécu de la personne). De tels risques sont d'ailleurs mentionnés dans les effets secondaires repris dans mes notices de tels médicaments : suicide, actes, pulsions violentes contre soi ou les autres...

Comment le comprendre ? La peur, les émotions étant inhibées, le sujet alors désinhibé dans ses comportements :

GSK a fourni en mai 2003 à la MHRA des données d'essais cliniques confirmant que des patients de moins de 18 ans avaient un risque plus élevé de comportement suicidaire s'ils étaient traités avec du Seroxat plutôt qu'un placebo; et que le Seroxat était inefficace pour traiter la dépression chez les moins de 18 ans". (...) "GSK pouvait et aurait du donner cette information plus tôt qu'il ne l'a fait". (Source).

 

D'ailleurs et par exemple, "le Prozac ne marche pas" et peut même être l'antichambre des suicides...

 

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Alice Miller observe d'ailleurs une tendance au suicide chez ces personnes, qui, se gavant de médicaments ou, au mieux d’approches purement comportementalistes, continuent à faire finalement ce qu’elles ont subi durant leur enfance : en le refoulant, nier leurs propres émotions souffrantes et l’histoire personnelle à laquelle ces émotions renvoient immanquablement :

"La plupart des personnes dont j'ai évoqué le suicide prenaient des médicaments, mais leur corps ne se laissait pas tromper et refusait une vie qui au fond n'en était pas une. La plupart des gens gardent l'histoire de leur enfance profondément enfouie dans leur inconscient et ont du mal, s'ils ne sont pas accompagnés, à établir le contact avec leurs souvenirs originels, même si ils le veulent. Ils n'ont pas d'autre choix que de se faire aider par des spécialistes pour qu'il leur apparaisse qu'ils se sont racontés des histoires, et pour se libérer de la morale traditionnelle.  Pourtant si les spécialistes ne font rien de plus que de prescrire des médicaments, ils contribuent à consolider la peur, et de surcroît rendent encore plus difficile l'accès à ses sentiments propres, dont les potentialités libératrices restent inutilisées."

 

Certes il y a des cas de crise sévère et donc d'urgence, où la prise temporaire des médicaments permet de stabiliser l'état du dépressif.

 

Négligée dans la prise en compte de  la profondeur et des origines réelles (psychiques) de ses souffrances, on plonge alors la personne dans une plus grande détresse, alors qu'on prétendait alors pouvoir vraiment l'aider (Primum nil nocere, avez vous dit ?!).

 

Tel un jeu de dominos,

il faudra toujours remonter à la vraie source des maux...

 

psychotherapie

"Le symptôme dépressif apparaît comme utile à la conservation du déprimé, dans la mesure où il le met en retrait de la vie. D'où il s'ensuit que la suppression du symptôme n'a sans doute pas la vertu essentielle que lui attribuent les thérapies chimiques ou comportementales. Cette suppression reste, en tout cas, insuffisante à rendre le goût de vivre, la faculté de penser et d'agir au sujet déprimé. Seul un travail à deux sur des niveaux plus profonds du psychisme peut le faire."

NICOLAS JOURNET à propos du livre de Pierre Fédida : "Des bienfaits de la dépression. Éloge de la psychothérapie" (Ed. Odile Jacob, 2001)

"La dépression est-elle une maladie qui se reconnaîtrait à ses symptômes cliniques et pour laquelle il existerait un traitement adapté, efficace et rapide ? Se contenter d'une pilule chimique pour guérir la souffrance morale, n'est-ce pas refuser de voir ce qui est véritablement en jeu dans un état dépressif ? S'appuyant sur sa longue expérience de praticien, Pierre Fédida montre comment la survenue d'un état dépressif s'explique toujours par la capacité psychique d'un individu à amortir les chocs de l'existence. C'est donc la restitution de cette capacité dépressive qui doit être au coeur de la psychothérapie de la dépression. C'est à cette condition seule que la vie peut être ranimée de l'intérieur, sans médiateur chimique. Fédida redonne ses lettres de noblesse à la mélancolie et effectue une synthèse des différentes approches de ce qu'on nomme aujourd'hui dépression. (source : "Le Monde")

C'est pour cela qu'un travail en profondeur et de nature analytique (pas "archéologique" comme le poursuit la trop longue psychanalyse ou l'accompagnement qui ne porte que sur la psychogénéalogie, cette dernière prise erronément par de prétendus thérapeutes comme méthode thérapeutique à part entière, alors qu'elle n'est qu'un simple outil ; tout doit être fait pour ne pas se contenter de supprimer le symptôme ; cela reviendrait en effet à dévisser l'ampoule rouge qui montre une défectuosité technique.

A cet égard, il faut mentionner les dérapages thérapeutiques (cf. mon livre Quand les thérapeutes dérapent. Un accompagnement psychothérapeutique en profondeur conduit à une mise en oeuvre d'un processus (actif) d'autolibération ; cela sera de nature à permettre au patient de retrouver sa joie de vivre et l'envie de se remettre à vivre avec goût, dans un bonheur qu'il n'avait sans doute pas encore connu.

 

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brouiller
Voici ce qu'en dit la célèbre psychothérapeute Alice Miller :


"Aucun médicament ne peut nous renseigner sur les CAUSES de nos malaises ou maladies. Un médicament peut seulement brouiller ces causes et soulager la douleur – pour quelque temps. Mais les causes qui n’étaient pas reconnues restent toujours actives et continuent leur travail de signalisation jusqu’à ce que la maladie récidive. Et elle sera traitée par les autres remèdes qui, eux aussi, négligeront les raisons de la maladie. Pourtant, ces raisons ne sont pas introuvables si la personne malade s’intéresse à la situation de l’enfant qu’elle a été. C’est cet intérêt qui lui permettra non seulement de vivre ses émotions mais aussi de les comprendre. Il est bien entendu que je parle ici des médicaments qui suppriment les émotions et en même temps les souvenirs. Il y a bien sûr des médicaments dont on ne peut pas se priver et qui ne sont pas inhibiteurs des émotions comme les antidépresseurs." [Pire, un patient groggy aux antidépresseurs ou autres psychotropes est rendu incapable d'exprimer des ressentis, lesquels sont des clés incontournables pour aller libérer les blessures émotionnelles souffrantes et qui ont créé, par exemple, la dépression dont ils souffre]


"La dépression ou l'art de se leurrer" :
"(...) Le fait que la dépression compte au nombre des maladies les plus courantes de notre époque n'est plus un secret parmi les spécialistes. C'est un sujet qui est souvent abordé dans les médias, où l'on discute de ses causes et des différents types de traitements. Dans la plupart des cas, on a l'impression que la seule chose qui compte, c'est de trouver la prescription médicale appropriée à chaque individu. Dans les milieux psychiatriques, on affirme aujourd'hui que des médicaments qui ne rendent pas dépendants et ne présentent pas d'effets secondaires on enfin été mis au point. Du coup, le problème semble résolu. Mais pourquoi alors tant de gens se plaignent-ils malgré tout de souffrir de dépressions, si la solution est si simple ? Naturellement il y a des gens qui souffrent de dépression et qui ne veulent pas prendre de médicaments, mais même parmi ceux qui en prennent, il en est qui sont malgré tout toujours sujets à des accès de dépression, et que même des années de psychanalyse, différents types de psychothérapies ou des séjours en centre de soins n'ont pu aider à se libérer. [ ° ]

Qu'est-ce qui caractérise une dépression ? Avant tout l'absence d'espoir, la perte d'énergie, une grande fatigue, la peur, le manque de motivation, de centres d'intérêt. L'accès à ses propres sentiments est bloqué. Tous ces symptômes peuvent être présents ensemble ou isolément, même chez un individu qui de l'extérieur semble bien fonctionner, qui est même très productif au travail, qui éventuellement peut même avoir une activité thérapeutique et chercher à aider les autres. Mais à lui-même, il ne peut apporter aucune aide.(...)"
"Une personne qui connaît son histoire n'est pas obligée de devenir dépressive avec l'âge. Et si elle traverse des phases dépressives, il lui suffit de laisser ses sentiments authentiques s'exprimer pour les faire disparaître. Car à tout âge, la dépression n'est rien d'autre que la fuite devant la masse des sentiments que les blessures de l'enfance pourraient faire remonter. C'est ce qui crée un vide intérieur chez la personne touchée. Quand il faut éviter à tout prix les souffrances psychiques, il n'y a finalement pas grand-chose qui soit capable de maintenir la vitalité. Des prestations hors du commun sur le plan intellectuel peuvent aller de paire avec une médiocre vie intérieure d'enfant sous-développé émotionnellement. Cela est vrai à tout âge.

La dépression, qui reflète ce vide intérieur, est, je le répète, le résultat de l'évitement de toutes les émotions qui sont reliées aux blessures précoces. Cela conduit à ce qu'une personne dépressive ne soit pour ainsi dire pas capable d'éprouver des sentiments conscients, à moins que, déclenchés par un événement extérieur, il ne soit débordé par des sentiments qui restent totalement incompréhensibles, parce que l'histoire véritable et non idéalisée de son enfance lui est inconnue, et qu'il vit cette irruption des sentiments comme une catastrophe soudaine.(...) "

 

* Les psychothérapies qui ne sont pas efficaces et dont parle Alice Miller sont du type (uniquement) comportementaliste ; c'est alors se priver privant d’aller aux racines des maux et c'est une impasse certaine. Selon notre pratique, il est essentiel de coupler à tout ce qui permettra de changer de comportement (comportementalisme) : les psychothérapies de types analytiques et systémiques (familiales). N’avoir recours qu’à des thérapies de type comportementaliste est un leurre comme le fait encore observer Alice Miller :

Une grande partie des thérapeutes offrent des thérapies comportementales pour combattre les symptômes des patients sans chercher leurs significations et leurs causes, parce qu’ils sont persuadés qu’elles sont introuvables. Pourtant, dans la plupart des cas elles le sont mais elles sont toujours cachées dans l’enfance, et rares sont les personnes qui veulent la confronter.”
 

 

A méditer :

 

* Fédération Suisse des Psychologues (FSP) & Association Suisse des Psychothérapeutes (ASP) :

 "Les médecins et le personnel auxiliaire n'ont pas de formation reconnue en psychothérapie.(…)

 La qualité des traitements psychothérapeutiques permet d'économiser des coûts. (…)

 Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à partir de l'an 2000, la dépression sera la maladie la plus fréquente au niveau mondial. (…) Les coûts d'une psychothérapie de qualité sont plus que compensés par la diminution du nombre des consultations médicales, de la consommation de médicaments, du nombre d'hospitalisations, du nombre de journées d'absence au travail et de celui des rentes AI. (…)  Un entretien avec un médecin ne constitue pas une psychothérapie qualifiée."

* Voici encore le point de vue de Test Achats (Enquête auprès de 14.000 personnes en Belgique) :
"Les médecins de famille ne disposent généralement pas du temps nécessaire pour ce type de consultation et n’ont pas la formation adéquate pour entamer un traitement psychothérapeutique
C'est pourquoi, face à des troubles sévères, les médecins devraient orienter leurs patients vers une aide spécialisée, ce qui ne s’est produit que dans 44 % des cas
."
 


En quoi consistent les séances en psychothérapie destinées notamment à prendre en charge la dépression.


 

Adoucir la dépression par des moyens naturels et sans effets secondaires indésirables : des conseils de Passeport Santé Net

 

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Le passage à l'an neuf vous déprime ?


Le temps des fêtes de fin d'année devrait être synonyme de réjouissances pour tous, mais ce n’est pas le cas au moins « pour une personne dépressive sur trois [qui] verrait ses symptômes s’aggraver au cours de cette période », suivant un sondage canadien (03/12/08).

Plusieurs circonstances peuvent susciter une telle détresse : pour certains, tout d’abord le fait de s’y retrouver seul et/ou de voir peser davantage les difficultés financières, ce qui n’est en soi pas compatible avec les fêtes de fin d’années, « trêve des confiseurs » (en référence à ce Noël 1914, premier de la grande guerre). Cette période est celle de rencontres étroites avec la famille et les amis et le fait qu’on en serait prive, en tout ou en partie, est susceptible de plonger ceux qui le subissent dans une détresse particulière, surtout chez les personnes seules.

Bien sûr, certains iront, avec leurs gros sabots, de leurs conseils comportementalistes : sortez, allez vous amuser, participez à des rencontres, surfez sur Internet, chattez, envoyer des messages pour établir et entretenir des contacts..., ce qui ne coûte pas grand-chose vous dira-t-on ! Tout comme les seuls recours à la méthode Coué ou celle de la pensée positive qui provoquent un pis aller, de tels conseils, surtout lorsqu'ils n'auront pas été sollicités, ne pourront qu’augmenter les ressentis d’impuissance, voire d'en arriver à s’estimer davantage incapable de se prendre en charge, de s’en sortir… Le risque est alors de plonger dans une dépression plus ou moins profonde et durable. La seule pensée positive et autre méthode Coué ne serait donc qu'un emplâtre sur une jambe de bois et assimilable à un éphémère effet placebo.

Pour de telles personnes déprimées qui seront plus nombreuses encore cette année (2008), vu la crise financière et les perspectives redoutées qui ne pourront qu’amplifier de tels effets, n’est-ce pas l’occasion encore de faire le point, de s’introspecter, d’aller au fond de ce que constitue ce qui est réveillé ainsi avec autant d’acuité et au besoin de se faire accompagner pour y arriver ?

Voici un outil qui vous est proposé dans cette page consacrée à la dépression et qui peut se révéler puissant sur le plan autothérapeutique, suivant les témoignages reçus.

(°) Sondage « financé par une compagnie pharmaceutique1, selon lequel le principal déclencheur de périodes dépressives autour de Noël est la solitude (33 %), suivi des difficultés financières (29 %). a été mené par Harris/Decima entre le 16 et le 27 octobre 2008 auprès de 143 Canadiens ayant reçu un diagnostic de dépression clinique. La marge d’erreur est de 8,2 %, 19 fois sur 20. D’après un communiqué émis le 3 décembre 2008 par la pharmaceutique Eli Lilly Canada. »
 

En quoi consistent les séances en psychothérapie destinées notamment à prendre en charge la dépression.

 

 

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attitude

Comment adopter l’attitude efficace, juste pour soi et pour la personne qui souffre de dépression ?


Je vous invite d’abord à comprendre ce qu’est la dépression en vous reportant plus haut dans cette page.
Ensuite, il faut apprendre à bien mettre ses limites face à quelqu’un qui aura peut-être, soit tendance à vous envahir, soit au contraire à se murer dans un silence inquiétant et qui ferait la sourde oreille à vos paroles (qui se voulaient pourtant réconfortantes et pourquoi pas responsabilisantes…). En revanche, en n’étant pas conscient de tous les enjeux, vous pourriez créer un enfer pour lui comme pour vous, alors qu’il était pourtant « pavé de bonnes intentions » !

Voici un aperçu des attitudes appropriées à adopter face à un déprimé, ce qui vous éclairera davantage sur la plupart des enjeux :

- Mettre ses limites signifie notamment accorder un temps d’écoute, mais ne pas devenir « une poubelle relationnelle » (comme le soulignait Jacques Salomé). C’est ainsi que vous éviterez d’infantiliser ou de trop materner : ce n’est pas parce que vous êtes en couple, parent, ami, en présence de quelqu’un qui souffre de dépression, que vous devez être à sa disposition et consacrer tout le temps qu’il désire à tenter de le soulager, de le comprendre, ni à vous poser en thérapeute (vous n’avez en effet ni la formation ni la distance suffisante, car vous nouez avec lui des relations interpersonnelles). L’un des risques serait d’accroître le sentiment d’impuissance, de dévalorisation chez lui, ce qui serait de nature à le plonger davantage dans sa maladie. Mettez aussi vos limites dans le temps et dans la fréquence des contacts, sans céder à quelque chantage ou culpabilisation que ce soit (par vous-même ou que vous subiriez de l’autre, de son entourage…), sinon le risque de créer une dépendance est bien réel.

- Evitez à tout pris le « tu tue » : « tu devrais (te) bouger », « ne reste pas là à te morfondre », « ne te laisse pas aller », « à ta place, je ferais ceci ou cela » … Autant d’injonctions et de jugements qui ne pourront qu’accroître sa détresse, son sentiment de solitude et augmenter sa souffrance. Ne pas non plus banaliser son état, ni mettre soi ou quiconque en exemple.

- Aidez-le à identifier les besoins non couverts, sa détresse, et acceptez qu’il vous redise même dans les mêmes termes, ce dont il souffre, ses manques…, mais ne tombez pas dans les pièges qui consistent à croire qu’il vous incombe de les satisfaire, que c'est à vous de trouver LA solution pour qu'il en sorte...

- Ne censurez pas les propos qu’il pourrait tenir, ni même des idées ou des desseins très noirs ; reconnaissez sa souffrance en utilisant la redondance en vous montrant empathique : reprendre avec le coeur les mots qu’il a utilisés lui montrera que vous l’avez bien entendu, il se sentira alors mieux compris et il en ressentira déjà un certain soulagement. Ensuite, exprimez sincèrement ce que vous ressentez en l'écoutant : de la tristesse, de l’impuissance... Dites-lui, en le détaillant très sincèrement, si c’est le cas, combien vous l’appréciez, vous l’estimez et l’aimez inconditionnellement, mais ne vous comportez jamais en sauveur ! Il y a en effet un sérieux risque de tomber dans le triangle dramatique de Karpman :  le sauveur passe tour à tour dans le rôle de victime puis de persécuteur (bourreau) avec une autre personne qui elle aussi endossera complémentairement de tels rôles au travers de jeux de manipulation (consciente ou pas) réciproques...


- S’il n’a pas encore consulté, encouragez-le à le faire, mais en ne limitant pas l’aide au seul accompagnement médical, car la prescription d’antidépresseurs (détails sur cette page) et/ou l’attitude trop souvent comportementaliste en vigueur dans le milieu médical ou thérapeutique ne constitueront en aucun cas des solutions à moyen et long terme. Des études récentes attestent d'ailleurs que les antidépresseurs de dernière génération ne montrent pas de différence avec les placebos, ce qui ne devrait pas étonner sachant que le pouvoir des antidépresseurs est d'ailleurs scientifiquement et régulièrement mis en cause. Pire, le recours aux antidépresseurs et autres psychotropes risque de piéger la personne en hypothéquant sa guérison et de la conduire à des comportements extrêmes comme attenter à sa vie ou à celle des autres, tellement la pression interne s'accentue vu l'état d'impuissance accru. On sait maintenant scientifiquement (entre autres études concernant des médicaments de ce type), que "le Prozac ne marche pas" et peut même être l'antichambre du suicide...

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En effet, rien d'étonnant dans de tels constats, car, comme le relevait pertinemment la psychothérapeute Alice Miller, aucun médicament ne peut nous renseigner sur les CAUSES de nos malaises ou maladies. Un médicament [psychotrope] peut seulement brouiller ces causes et soulager la douleur – pour quelque temps. Mais les causes qui n’étaient pas reconnues restent toujours actives et continuent leur travail de signalisation jusqu’à ce que la maladie récidive. Dans de telles conditions, le mieux ne serait-il pas de convaincre rapidement le déprimé d’entamer une psychothérapie, car les médecins, fussent-ils psychiatres, ne peuvent pas remplacer efficacement les psychothérapeutes (ils n'y sont la plupart du temps pas formé et en plus leur position de "blouse blanche" et donc une posture d'autorité médicale qui met inévitablement une distance préjudiciable à la qualité de l'accompagnement authentiquement psychothérapeutique) ; d'ailleurs,"les médecins et le personnel auxiliaire n'ont pas de formation reconnue en psychothérapie", suivant les études scientifiques faites à ce jour et qui sont toutes concordantes (cliquez sur les mots soulignés).

Parfois, une thérapie individuelle ne suffit pas et doit être complétée par d'autres thérapies : une thérapie familiale voire une thérapie de couple peuvent être alors indiquées. En effet, la vie en famille entraîne souvent des souffrances dont on rend naturellement et trop souvent responsables l'un voire plus de ses membres ; en conséquence, une telle situation foncièrement injuste rejaillit négativement sur le bien-être de toute la famille ; se déclenche alors une dépression profonde, accompagnée souvent d'un addiction, chez au moins l'un de ses membres, qui se comporte alors, mais la plupart du temps inconsciemment, comme un fusible familial surchauffé et qui saute.

En pareilles circonstances, les besoins propres à chacun sont souvent sinon, ignorés, délaissés, du moins perçus comme dépendants de ceux qui détiennent une place ressentie comme plus importante dans la famille, ce qui verrouille tout le système familial et fait souffrir tous ses membres..

Enfin, si vous n’arrivez pas d’une manière satisfaisante à vous comporter suivant les conseils proposés dans cet article (car ce n’est pas toujours une simple ou seule question de volonté), si cela vous perturbe beaucoup…, pensez à en parler à quelqu’un d’extérieur à la famille, mais qui saura rester dans la stricte empathie (ne pas lui laisser dire ce que vous devriez faire d’emblée et même si vous lui demandez son avis ou des conseils, gardez votre libre arbitre et mettez bien vos limites).

Face à un malaise persistant chez vous et aux prises avec une telle situation déstabilisante, parce que par exemple cela vous remet au jour vos propres souffrances ou traumatismes, le mieux sera sans doute de bénéficier vous aussi d’une séance de psychothérapie pour débusquer, puis en désactiver les effets des origines réelles. Vous pourrez aussi y recourir simplement pour apprendre plus en profondeur comment arriver à être malgré tout bien en présence d’un dépressif, sans que cela n’entame trop votre bien-être et votre joie de vivre.
 

En quoi consistent les séances en psychothérapie destinées notamment à prendre en charge la dépression.

 

 

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cause

"La dépression est la principale cause d'invalidité dans le monde"


En dix ans, le nombre de cas de dépression dans le monde a augmenté de près de 20 %. "Ces nouveaux chiffres sont un avertissement pour tous les pays", affirme l'OMS.

En 2015, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé 332 millions de cas de dépression, ce qui en fait la cause principale d'invalidité dans le monde. L'OMS attire l'attention sur cette évolution inquiétante à l'occasion de la Journée mondiale de la santé placée sous le signe de la dépression. Depuis 2005, le nombre de cas a augmenté de 18,4 %.
"Ces nouveaux chiffres tirent la sonnette d'alarme pour que tous les pays repensent leurs approches en matière de santé mentale et s'en occupent en lui accordant l'urgence nécessaire", déclare le Directeur général de l'OMS, le Dr Margaret Chan.
D'après la définition utilisée par l'OMS, la dépression "se caractérise par une tristesse persistante et un manque d'intérêt pour les activités qu'on aime faire normalement, accompagnés d'une incapacité à mener les activités quotidiennes pendant 14 jours ou plus."
Les personnes atteintes de dépression souffrent souvent de perte d'énergie, de modification de l'appétit et du sommeil, d'anxiété, de sentiments de dévalorisation, de culpabilité ou de désespoir, de pensées autodestructrices ou suicidaires, etc.

Tabou
La baisse de productivité et les autres affections médicales entraînées par une dépression exigent également un tribut financier. L'OMS estime le coût mondial à un billion de dollars. Pourtant, chaque dollar investi en amélioration du traitement de la dépression et de troubles d'anxiété rapporterait 4 dollars sur le plan de la santé et de la capacité à mieux travailler.
Néanmoins, le diagnostic de dépression ne semble pas au point. Même dans les pays développés, pratiquement la moitié des personnes atteintes de dépression ne sont pas reconnues ou soignées. Dans les pays en développement, ce pourcentage atteint les 80 et même 90 %. Pourtant, "une identification précoce de la maladie est une façon très efficace d'endiguer le nombre de suicides", estime l'OMS. Chaque année, il y a 800 000 suicides dans le monde. 70 à 80 % de ces suicides dans les pays riches et environ 50 % dans les pays pauvres sont liés à des affections mentales, dont la dépression est la plus fréquente.
Le fait que les patients ne sont pas toujours bien traités est lié au tabou qui entoure toujours cette maladie.

Baptisée "Depression: let's talk", la campagne de l'OMS souhaite briser ce tabou. "Pour celui ou celle ayant une dépression, le fait de parler à une personne de confiance est souvent le premier pas vers le traitement et la guérison", estime Shekhar Saxena, directeur à l'OMS du Département Santé mentale et abus de substances psychoactives.
[Comment adopter l’attitude efficace, juste pour soi et pour la personne qui souffre de dépression]
 

* En quoi consistent les séances en psychothérapie destinées notamment à prendre en charge et à aider à sortir enfin de la dépression.

 

 

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A  MEDITER

 

maniere

Les psychiatres peuvent-ils remplacer les psychothérapeutes ?

"Les psychiatres ont toujours eu pour mission et continuent de suivre essentiellement les pathologies lourdes. Certains portent la double casquette de psychiatre et de psychothérapeute mais il est bien difficile de conduire efficacement des psychothérapies dans le cadre des consultations classiques car les séances de 10 minutes entrecoupées d’appels téléphoniques ne favorisent guère le travail en profondeur. Si bien que souvent, pour soulager les angoisses de leurs patients, la pharmacopée devient le recours idéal. Et les lobbys pharmaceutiques se frottent les mains. Et on s’étonne de voir la France être le premier pays consommateur de psychotropes. Et on se plaint des trous de la " sécu".

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Quelles sont les compétences des médecins en psychothérapie ?

"Les médecins de famille ne disposent généralement pas  du temps nécessaire pour ce type de consultation  et n’ont pas la formation adéquate pour entamer un traitement psychothérapeutique C'est pourquoi, face à des troubles sévères, les médecins devraient orienter leurs patients vers une aide spécialisée, ce qui ne s’est produit que dans 44 % des cas." C'est le point de vue de Test Achats  (Enquête auprès de 14.000 personnes en Belgique).

Pourtant la loi est très claire sur ce point et oblige de tels médecins à déléguer : "Tout praticien d’une profession des soins de santé a la responsabilité de renvoyer son patient vers un autre prestataire de soins compétent en la matière lorsque le problème de santé nécessitant une intervention excède son propre domaine de compétence." (Loi du 4 avril 2014, art. 11bis, Moniteur belge.)

"L’Afssaps [Ndlr :Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé] a diffusé en février 2006 une Mise au point sur le bon usage des antidépresseurs au cours de la dépression chez l’enfant et l’adolescent. Elle rappelle que le traitement de première intention de la dépression chez l’enfant et l’adolescent est la psychothérapie."


« Je trouve problématique la tendance actuelle à accompagner les psychothérapies d’une pharmacothérapie, car la plupart des sédatifs affaiblissent l’intérêt porté par le patient aux événements traumatisants de son enfance, occultent davantage encore la réalité de ses premières années, et de ce fait réduisent sensiblement les chances de succès d’une psychothérapie. » (Alice Miller, Libres de savoir, p. 56).
 

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"Les antidépresseurs trop souvent prescrits "

"Les prescriptions d'antidépresseurs sont trop fréquentes, selon le magazine [belge] Test Santé [...] De 1996 à 2006, le nombre de patients qui ont bénéficié d'une telle prescription est passé de 390.000 à 860.000. Bref, en 10 ans, le nombre d'utilisateurs a plus que doublé. Le traitement est souvent interrompu trop tôt, alors qu'il doit être suivi plusieurs mois pour être réellement efficace, ajoute Test Santé. Le magazine santé de Test-Achats entend mettre en garde contre les prescriptions trop fréquentes d'antidépresseurs.  L'association de consommateurs demande "que des études indépendantes soient entamées d'urgence sur les antidépresseurs, leur mode d'action et leurs effets secondaires, mais aussi sur l'utilité des approches non médicamenteuses, comme les psychothérapies", indique-t-elle jeudi dans un communiqué."

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trop
Trop d'antidépresseurs, pas assez de psychothérapies !

 "Selon la Haute autorité de santé (HAS) [France], la prise en charge de la dépression est insatisfaisante. Elle repose trop souvent sur les antidépresseurs, prescrits le plus souvent sans suivi ni psychothérapie." "[...] on observe souvent un mauvais usage des antidépresseurs. Selon la Haute autorité de santé (HAS), ces médicaments sont trop souvent prescrits pour des dépressions légères, mais pas assez dans des dépressions sévères, ou délivrés sans psychothérapie ni suivi."
 

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Belges

"Santé mentale : les Belges prennent trop d’antidépresseurs, et mal" (01/2023)

"Les Belges consomment-ils trop d'antidépresseurs ? Avec 362 millions de doses en 2021, sans compter les anxiolytiques, la réponse est oui." "Les chiffres donnent le tournis. Selon la Mutualité libre, un Belge sur 10 – et surtout des femmes – a consommé des antidépresseurs entre 2018 et 2020. En 2021, plus de 362 millions de doses ont été délivrées en pharmacie. De nombreux malades les cumulent avec des anxiolytiques ou des médicaments apparentés (Xanax, Zolpidem, Lexotan ou autre Valium) dont 1,1 million de doses journalières définies (“DDD”) ont été consommées la même année." "Mais si les médecins connaissent ces abus, pourquoi continuent-ils à en prescrire autant ? On peut citer au moins trois " coupables " : les médecins généralistes qui manquent de temps [°], les patients eux-mêmes qui réclament de plus en plus d’antidépresseurs et les industries pharmaceutiques qui mènent des campagnes de marketing intenses."

[°] Mais alors pourquoi délèguent-ils bien trop peu vers les psychothérapeutes ? Pourtant la loi est très claire sur ce point et oblige de tels médecins à déléguer : "Tout praticien d’une profession des soins de santé a la responsabilité de renvoyer son patient vers un autre prestataire de soins compétent en la matière lorsque le problème de santé nécessitant une intervention excède son propre domaine de compétence." (Loi du 4 avril 2014, art. 11bis, Moniteur belge.)
 

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"Parmi les centaines d’études sur l’efficacité des antidépresseurs, je n’en ai trouvé qu’une qui s’est intéressée à ce que vivent les patients : ce qu’ils ressentent, ce que ça modifie dans leur vie, dans leur relation" (Dr Bruno Falissard (Professeur de biostatistique (Paris-Sud) et pédopsychiatre, auteur de Effet placebo : une notion périmée ?,  Revue du Praticien de médecine générale N°942, mai 2015)

 

                                                                            "Le pouvoir des antidépresseurs remis en cause"
"Selon une étude américaine, les publications scientifiques sur les nouveaux psychotropes exagèrent leur action. C'est un pavé dans la mare. L'efficacité des nouveaux antidépresseurs mis sur le marché depuis le milieu des années 1980, avec pour chef de file la fluoxétine (alias Prozac), est mise en doute par des experts américains de la FDA, la toute puissante agence américaine du médicament. Une étude du New England Journal of Medicine démontre que des publications ont exagéré l'efficacité de ces médicaments parés de toutes les vertus par les laboratoires, les médecins et même les malades."  (Découvrir cette enquête ultérieure qui le confirme encore).

Autre source concordante :

"On a utilisé les antidépresseurs depuis plus de 50 ans mais il est peu probable qu’ils possèdent un effet réel et utile sur la dépression tandis que leurs nombreux effets indésirables ne font pas de doute. Les antidépresseurs font plus de mal que de bien. La Food and Drug Administration (FDA) a montré dans une méta-analyse d’essais randomisés sur 100.000 patients, dont la moitié étaient déprimés, qu’environ la moitié allaient mieux sous antidépresseurs et 40% sous placebo. Une revue Cochrane en soins primaires a montré des bénéfices un peu supérieurs mais elle n’incluait pas les études non publiées qui ont des résultats bien inférieurs à celles qui le sont. La plupart des médecins attribuent les 40% du groupe sous placebo à un effet placebo ce que ça n’est pas. La plupart des patients auraient été mieux sans pilule de placebo car c’est le cours naturel de la dépression non traitée. Aussi quand les médecins disent qu’ils ont eu l’expérience que le traitement marche, on doit dire que de telles expériences ne sont pas fiables car les patients pourraient avoir évolué aussi bien sans traitement."

 

 Voir aussi les "Risques de suicide liés au Seroxat" et "Le Prozac ne marche pas"  et peut même provoquer des suicides ... Lire aussi  "Psychotropes, effets secondaires" D'ailleurs,, aux USA, les boîtes d'antidépresseurs sont bordées de noir...

 

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"Une analyse de tous les essais cliniques des antidépresseurs de dernière génération

ne montre pas de différence avec les placebos".

"Comment les Français réputés pour leur boulimie de «pilules roses du bonheur» vont-ils réagir à cette nouvelle ? Deux scientifiques réputés, Irving Kirsch, de l'université de Hull (Royaume-Uni), et Blair Johnston, de l'université du Connecticut (États-Unis), viennent de passer en revue la totalité des essais cliniques des six antidépresseurs de nouvelle génération les plus prescrits : le Prozac, l'Effexor, le Deroxat, le Zoloft et le Seropram (le Serzone a été retiré du marché en 2003). Leur verdict est sans appel. Ces médicaments, qui appartiennent tous à la catégorie dite des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, ne sont pas plus efficaces qu'un placebo ! Autrement dit, un médicament ne contenant pas de principe actif…"Pour le Pr Jean-Michel Ougourlian, psychiatre à l'Hôpital américain de Neuilly, «le drame de ces nouveaux antidépresseurs, c'est qu'ils sont mal prescrits. Les gens y ont fait appel pour un amour déçu, une période de chômage, un coup de blues… C'est l'ignorance des médecins : une mélancolie grave ne répond pas à ces drogues. Le problème est en amont : les psychiatres ne sont pas formés et les diagnostics ne sont pas assurés»." Pour nous psychothérapeutes, rien d'étonnant à cela : comment en effet peut-on prétendre avoir pu ou pouvoir soigner des dépressions en ne recourant qu'à des effets chimiques sur le cerveau et en faisant donc l'impasse sur le traitement des causes  réelles (psychiques) ? Mais est-ce le boulot de cette psychiatrie qui ne recourt qu'à des médicaments pour soigner les maux de "l'âme", de s'occuper donc de psychisme ?!

 

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"(...) l’enquête nationale BVA-FF2P-Psychologies de 2001, la psychothérapie permet de réduire de manière sensible la consommation de médicaments psychotropes (49 % des personnes en thérapie en consommaient au départ, contre 27 % après une année de thérapie). Or les médecins français en prescrivent trois à quatre fois plus que ceux des pays voisins (Allemagne, Grande-Bretagne, Italie), entraînant des dépenses considérables, ainsi qu’une dépendance éventuelle — pouvant aller jusqu’à l’addiction ." On ne le dira pas assez : la prise continue de médicaments, alors qu'il existe donc ce que permet la psychothérapie, entraîne une dépendance qui est non seulement dangereuse pour l'individu mais qui en plus est avéré comme facteurs importants d'accidents nuitamment routiers !

Lire aussi : "Ils soignent leur dépression sans médicaments."
 

 

Dépression : une étude scientifique met a égalité psychothérapie et antidépresseurs, mais c'est en fait bien plus !

"Selon l’équipe du Dr Jürgen Barth, de l’Université de Bern, en Suisse, les personnes qui souffrent d’un état dépressif devraient étudier avec leur médecin les différentes formes de traitement autres que médicamenteuses et définir quel type de thérapie leur conviendrait le mieux. Car, pour l’équipe du Dr Barth, la psychothérapie serait tout aussi efficace que les antidépresseurs pour soigner les états dépressifs".

En fait, d'une part, le pouvoir des antidépresseurs a déjà été remis en cause remis en cause, mais d'autre part, on observe que chez ceux qui se contentent de cette "thérapie", la vie leur offre souvent entretemps l'occasion de guérir plus ou moins en profondeur les causes de leur dépression. On attribue donc à tort aux antidépresseurs le pouvoir de guérir à égalité avec l'accompagnement psychothérapeutique. D'ailleurs dans ce qui suit, on pourra se rendre compte notamment que le pouvoir des antidépresseurs est régulièrement remis en cause. Certes pour le sérail médical, il sera toujours difficile d'admettre que la vision matérialiste et rationaliste des choses est à oeillères, et conduit donc en fait à une impasse : croire et faire croire que c'est en modifiant la chimie du cerveau qu'on pourra agir en profondeur sur le psychisme et donc inverser la chaine temporelle ! En effet, le psychisme est le maître du jeu. Lire les articles suivants.

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"Ils soignent leur dépression sans médicaments."

C’est l’accroche en page de couverture pour un article de la revue Psychologies (N°292) de janvier 2010 intitulé ‘L’engagement de Psychologies contre l’abus d’antidépresseurs : Soigner sa dépression sans médicaments

« En septembre 2008, quinze spécialistes renommés s’associaient à l’appel de Psychologies magazine contre l’abus d’antidépresseurs chez les personnes souffrant d’un simple mal-être ou d’un coup de blues passager. Aujourd’hui, c’est sur le recours systématique à ces médicaments que nous nous interrogeons. Quelqu’un qui est diagnostiqué dépressif par un médecin se voit invariablement prescrire des cachets.
Or les antidépresseurs et les anxiolytiques ne sont pas forcément la seule réponse. Gaëlle, Maxime et Antoinette ont été diagnostiqués dépressifs. Ils ont pris des médicaments, puis ont choisi d’essayer de se guérir autrement. Ils restent prudents avec leur maladie, à l’écoute d’une possible rechute, mais ils vont mieux. Jean-Pierre Olié, chef du service de psychiatrie au centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris, nous confirme, sans renier les bienfaits de certains traitements chimiques, que des méthodes alternatives peuvent faciliter la guérison.
»

Suivent les témoignages de trois personnes qui ont fait notamment appel et avec succès à la psychothérapie ; Maxime (29 ans) déclare : «Mon psy […] m’a aidé à mettre un nom sur mes émotions, à identifier les souffrances de mon enfance  […]. Désormais, je me réveille heureux avec une seule philosophie : un jour après l’autre. Quel chemin parcouru, j’en suis fier ! ».
C’est précisément ce moi-ci que vient de sortir un article de la très sérieuses et incontestée revue scientifique américaine la JAMA
(Journal of American Medical Association) qui fait état d’une étude dont la conclusion est que les antidépresseurs ne seraient pas plus efficaces sur les dépressifs légers à modérés qu’un vulgaire placebo. Ces patients représentent pourtant 70% des prescriptions (les 30 % autres sont des dépressifs lourds) ;

 

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incidences

"Incidences économiques [extrêmement positives] de l’article 52 de la loi du 9 août 2004 sur le titre de psychothérapeute"

(page supprimée du Net)  (en France)

"Rappelons enfin qu’à l’heure actuelle, les psychothérapeutes prennent entièrement en charge les frais de leur longue formation professionnelle (plusieurs années de psychothérapie préalable, de formation puis de supervision) et paient ensuite la TVA (19,6 %) sur toutes leurs interventions. Ils ne coûtent rien à l’État et lui rapportent, au contraire, des recettes sensibles.
Leurs séances ne sont pas remboursées, ils ne prescrivent pas de médicaments, ils permettent d’éviter ou de réduire de nombreuses hospitalisations, voire certaines incarcérations. L’ensemble de l’économie ainsi réalisée sur le budget national est difficile à chiffrer avec précision, et les estimations varient de 2 à 3 milliards d’euros par an. "

Voir aussi notre position en tant que psychothérapeute par rapport à l'exercice de la médecine.

 

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trop

"Dépression : trop d'antidépresseurs, pas assez de psychothérapies"

France, "selon la Haute autorité de santé (HAS), la prise en charge de la dépression est insatisfaisante. Elle repose trop souvent sur les antidépresseurs, prescrits le plus souvent sans suivi ni psychothérapie.
Près d'un Français sur 10 aurait connu un épisode dépressif au cours des douze derniers mois. Pourtant environ 40% des personnes souffrant de dépression ne recourent pas aux soins, ce qui a des effets délétères sur leur vie quotidienne et aggrave le risque de suicide".
(Suite)

 

 

Le passage à l'an neuf vous déprime ?

En quoi consistent les séances en psychothérapie destinées notamment à prendre en charge la dépression.

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salobrena

 

Le rideau des nuages noirs qui se ferme comme prélude à la nuit tombante...

 Vue sur la mer depuis Salobrena (Andalousie - Espagne) ;

photo prise à la tombé du jour par Claude Mercenier, le 16/12/2016

 

 

claude

 

Mais finalement, le soleil eut raison de la nuit...

Photo prise au lever du jour par Claude Mercenier  (le 16/01/2017) au large de Salobrena (Andalousie - Espagne),

 

 

 

 

Pour les dates des conférences, ateliers, voir l'agenda

 

Page de présentation de Baudouin Labrique

 

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HUMOUR

sacha

 

 

Sacha d'Etang - Photos du journal | Facebook
 

 

 

 

Contenu de cette page avec des liens directs vers les sujets :

Dernières mises à jour :¨

 

¨ La prise abusive d'antidépresseurs (statistiques belges)

D'où vient la dépression ?

En quoi l'accompagnement psychothérapeutique est la voie privilégiée

En quoi consistent les séances en psychothérapie destinées notamment à prendre en charge la dépression.

Quelles sont les compétences des médecins en psychothérapie ?

Les psychiatres peuvent-ils remplacer les psychothérapeutes ?

"Les antidépresseurs trop souvent prescrits"

Le pouvoir des antidépresseur est scientifiquement mis en cause

"Une analyse de tous les essais cliniques des antidépresseurs de dernière génération
ne montre pas de différence avec les placebos"

Les médicaments servent-ils efficacement dans le traitement de la dépression fût-elle saisonnière ?

Dépression : une étude scientifique met a égalité psychothérapie et antidépresseurs, mais c'est en fait bien plus !

Certains "soignent leur dépression sans médicaments."

"Incidences économiques [extrêmement positives] de l’article 52 de la loi du 9 août 2004 sur le titre de psychothérapeute"

(en France et bientôt en Belgique)

Le passage à l'an neuf vous déprime ?

¨ Comment adopter l’attitude efficace, juste pour soi et pour la personne qui souffre de dépression ?

¨ "La dépression est la principale cause d'invalidité dans le monde"

¨  Trop d'antidépresseurs, pas assez de psychothérapies !
 

¨ Pages d'humour

 

 

 

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