Comprendre la dépression
pour mieux
en sortir

©
Baudouin Labrique, psychothérapeute et
géobiothérapeute
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Cette fin d‘année vous déprime ?
En quoi consistent les séances en psychothérapie
destinées notamment à prendre en charge la dépression

"Ils
soignent leur dépression sans médicaments."
C’est
l’accroche en page de couverture pour un article de la revue Psychologies
(N°292) de janvier 2010 intitulé
‘L’engagement
de Psychologies contre l’abus d’antidépresseurs : Soigner sa dépression
sans médicaments’ |
D'où vient réellement la "dépression", les dépressions devrait-on
dire ? En
effet, il y a autant de dépressions que de personnes qui en souffrent. A
écouter les médias etc., on pourrait croire que les dépressions trouvent leurs
origines dans ce qui nous entoure, les conditions de vie "moderne" : trop de
stress au travail, en famille, en couple etc. et tout dernièrement après
les effets de la crise covid, ceux de la crise énergétique. Depuis fin 2008, vu la récession
économique en cours, cette impression s'est retrouvée accentuée.
Pensez ainsi et se mettre en pure victime face aux circonstances extérieures, c'est
encore mettre la cause à l'extérieur de soi et tôt ou tard on s'apercevra que
ne pouvant pas changer grand chose sur ces facteurs extérieurs, notre
environnement au sens large, il faudra bien s'occuper des causes réelles, plus
profondes : en amont et bien enfouies au fond de soi. Cependant, est-ce pour autant possible d'y
avoir vraiment accès, car la plupart du temps, elles nous apparaissent comme cachées et,
entraînés dans l'engrenage des exigences de notre vie, nous
n'arrivons pas à consacrer le temps nécessaire pour nous introspecter.
Les causes de la dépression sont multiples, mais il nous appartient de les
mettre au jour et moyennant certaines conditions simples à mettre en pratique,
nous serons capables d’y arriver plus facilement : nous nous apercevrons ainsi
que les ressources pour y parvenir, sont bien présentes en nous. Une étude
américaine publiée début 2009 a pu montrer, ce que nous
psychothérapeutes nous
savons depuis fort longtemps pour l'avoir couramment observé chez nos
patients, à savoir que les personnes souffrant de fatigue
chronique étaient plus sujettes à la dépression.
Pour commencer à arriver à comprendre d'où vient sa dépression, tentez de prendre la peine de consacrer un peu de
temps : pour faire l'état de lieux de ce qui vous déprime, un bon début serait
de rebobiner le fil de votre vie depuis le moment où vous êtes tombés en
dépression, un peu comme on le ferait avec une cassette sonore ou un film.
A cet égard, l'écriture est un excellent moyen autothérapeutique pour y arriver : elle
vous permettra de sortir l'état d'OBJET à l'état de SUJET de la dépression.
L'objectivant, vous pourrez alors acquérir puis conserver la distance nécessaire pour la
regarder, un peu comme si vous l'aviez placée sur la table, juste devant nous
; vous auriez une capacité accrue de mieux l'analyser, à l'image de ce qu'un
psychothérapeute
pourrait le faire. Je vous propose de réaliser cette mise au jour du fil de notre vie par
le truchement d'un questionnaire, comme celui
qui est présent sur ce site.

Essayez de le remplir au moment où vous en avez envie et, au besoin en
plusieurs étapes, sans idée derrière la tête ; vous allez rapidement et
automatiquement prendre conscience de vérités qui vous étaient apparemment encore cachées
; la relecture de ce que vous avez déjà couché sur papier vous permettra de mettre des liens entre les
divers événements de votre vie ; ensuite, vous allez déjà commencer à vous
dégager de leurs mémoires souffrantes, tout simplement parce que vous allez
rapidement commencer à comprendre pourquoi ils sont survenus ; cela vous
permettra sans doute de voir comment et pour
quelles raisons vous n'avez pu que les subir lors de leur survenance, sans que votre volonté ait eu la
possibilité réelle d'intervenir pour vous en protéger.
Allez jusqu'où vous pouvez, mais ne
faites pas l'impasse d'un accompagnement psychothérapeutique de qualité pour
poursuivre plus rapidement votre autolibération.
L'accompagnement psychothérapeutique pourra proposer des outils
auto-libérateurs qui seront façonnés à votre main ; vous pourrez alors commencer à
sortir de la dépression en arrivant à l'objectiver ; c'est un peu comme si elle
pouvait enfin se dégager de vous grâce au fait que vous pouviez alors mieux la
regarder en face ; ce faisant, vous discernerez mieux ce qui en a fait
paradoxalement son utilité :
les valises transgénérationnelles qu'elle véhicule et qui la maintenaient
"active", malgré tous les efforts souvent importants que vous auriez déployés en
tous sens et qui, vains, avaient augmenté, le cas échéant, votre découragement. Un tel
accompagnement pourra aussi vous permettre de mieux
observer comment la nature s'exprime en vous et de mieux comprendre les rôles
très utiles de la dépression ; au regard des lois universelles qu'elle exprime,
vous pourrez mieux cerner son utilité et comprendre en quoi elle constitue, à un
moment donné, la solution de survie appropriée. Les outils
complémentaires que vous aurez ainsi expérimentés pour apprendre à vous en libérer auront aussi un effet bénéfique pour le futur :
vous fortifier en quelque sorte pour mieux gérer les difficultés qui parsèmeront
votre vie future, mais avec bien une sérénité et une efficacité grandissante et
qui vous rendra plus autonome et moins vulnérable. Ayant appris à les façonner à
votre usage, ces outils seront toujours
là à votre disposition pour vous sauvegarder de replonger encore dans la
dépression : en étant davanage capables, notamment, de détecter à temps les signes
avant-coureurs pour mieux désamorcer de tels détonateurs....
Nous conseillons vivement de ne pas tomber dans la prise de médicaments
psychotropes (sinon très brièvement) pour des raisons expliquées d'abord dans le
cadre ci-après "AUTANT SAVOIR pour ne pas tomber dans les pièges 'médica-menteux'".

En quoi consistent les
séances en psychothérapie
destinées notamment à prendre en charge la dépression.
Retour au début de cette page consacrée à la
dépression.
Si vous êtes tentés de recourir à une
médication, je vous invite à lire ce qui se trouve dans le pave qui suit.
medicaments
AUTANT SAVOIR pour ne pas tomber dans les pièges "médica-menteux"
Les psychiatres peuvent-ils remplacer les
psychothérapeutes ?
"Les
psychiatres ont toujours eu pour mission et continuent de suivre
essentiellement les pathologies lourdes. Certains portent la double
casquette de psychiatre et de psychothérapeute mais il est bien
difficile de conduire efficacement des psychothérapies dans le cadre des
consultations classiques car les séances de 10 minutes entrecoupées
d’appels téléphoniques ne favorisent guère le travail en profondeur. Si
bien que souvent, pour soulager les angoisses de leurs patients, la
pharmacopée devient le recours idéal. Et les lobbys pharmaceutiques se
frottent les mains. Et on s’étonne de voir la France être le premier
pays consommateur de psychotropes. Et on se plaint des trous de la "
sécu " … ! "
"Les
antidépresseurs trop souvent prescrits "
"Les prescriptions d'antidépresseurs sont trop fréquentes, selon le
magazine Test Santé daté du mois d'août/septembre. De 1996 à 2006, le
nombre de patients qui ont bénéficié d'une telle prescription est passé
de 390.000 à 860.000. Bref, en 10 ans, le nombre d'utilisateurs a plus
que doublé. Le traitement est souvent interrompu trop tôt, alors qu'il
doit être suivi plusieurs mois pour être réellement efficace, ajoute
Test Santé.
Le magazine santé de Test-Achats entend mettre en garde contre les
prescriptions trop fréquentes d'antidépresseurs.
L'association de consommateurs demande "que des études indépendantes
soient entamées d'urgence sur les antidépresseurs, leur mode d'action et
leurs effets secondaires, mais aussi sur
l'utilité des approches non médicamenteuses, comme les psychothérapies",
indique-t-elle jeudi dans un communiqué."
« Je trouve problématique la tendance actuelle à accompagner les
psychothérapies d’une pharmacothérapie, car la plupart des sédatifs
affaiblissent l’intérêt porté par le patient aux événements traumatisants de
son enfance, occultent davantage encore la réalité de ses premières années,
et de ce fait réduisent sensiblement les chances de succès d’une
psychothérapie. » (Alice Miller, Libres de savoir, p. 56)
inefficacite
"Le
pouvoir des antidépresseurs remis en cause"
"Selon une étude américaine, les publications
scientifiques sur les nouveaux psychotropes exagèrent leur action. C'est un
pavé dans la mare. L'efficacité des nouveaux antidépresseurs mis sur le
marché depuis le milieu des années 1980, avec pour chef de file la
fluoxétine (alias Prozac), est mise en doute par des experts américains de
la FDA, la toute puissante agence américaine du médicament. Une étude du New
England Journal of Medicine démontre que des publications ont exagéré
l'efficacité de ces médicaments parés de toutes les vertus par les
laboratoires, les médecins et même les malades."
(Découvrir
cette enquête ultérieure qui le confirme encore).
Voir aussi les
"Risques de
suicide liés au Seroxat"
et
"Le Prozac ne marche pas"
et peut même provoquer des suicides ... Lire aussi "EFFETS SECONDAIRES DES DROGUES PSYCHOTROPES."
et "Les antidépresseurs
bordés de noir en Amérique".
"Une analyse de tous les essais cliniques des antidépresseurs
de dernière génération ne montre pas de différence avec les placebos".
"Comment les Français réputés pour leur boulimie de «pilules roses du
bonheur» vont-ils réagir à cette nouvelle ? Deux scientifiques réputés,
Irving Kirsch, de l'université de Hull (Royaume-Uni), et Blair Johnston, de
l'université du Connecticut (États-Unis), viennent de passer en revue la
totalité des essais cliniques des six antidépresseurs de nouvelle génération
les plus prescrits : le Prozac, l'Effexor, le Deroxat, le Zoloft et le
Seropram (le Serzone a été retiré du marché en 2003). Leur verdict est sans
appel. Ces médicaments, qui appartiennent tous à la catégorie dite des
inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, ne sont pas plus efficaces
qu'un placebo ! Autrement dit, un médicament ne contenant pas de principe
actif…"Pour le Pr Jean-Michel Ougourlian, psychiatre à l'Hôpital américain
de Neuilly, «le drame de ces nouveaux antidépresseurs, c'est qu'ils sont mal
prescrits. Les gens y ont fait appel pour un amour déçu, une période de
chômage, un coup de blues… C'est l'ignorance des médecins : une mélancolie
grave ne répond pas à ces drogues. Le problème est en amont : les
psychiatres ne sont pas formés et les diagnostics ne sont pas assurés»."
Pour nous psychothérapeutes, rien d'étonnant à cela : comment en effet
peut-on prétendre avoir pu ou pouvoir soigner des dépressions en ne
recourant qu'à des effets chimiques sur le cerveau et en faisant donc
l'impasse du traitement des causes réelles (psychiques) ? Mais est-ce le
boulot de cette
psychiatrie
qui ne recourt qu'à des médicaments pour soigner les maux de "l'âme", de
s'occuper donc de psychisme ?!
"(...)
l’enquête nationale BVA-FF2P-Psychologies de 2001, la psychothérapie
permet de réduire de manière sensible la consommation de médicaments
psychotropes (49 % des personnes en thérapie en consommaient au départ,
contre 27 % après une année de thérapie). Or les médecins français en
prescrivent trois à quatre fois plus que ceux des pays voisins (Allemagne,
Grande-Bretagne, Italie), entraînant des dépenses considérables, ainsi
qu’une dépendance éventuelle — pouvant aller jusqu’à l’addiction ." On
ne le dira pas assez : la prise continue de médicaments, alors qu'il existe
donc ce que permet la psychothérapie, entraîne une dépendance qui est non
seulement dangereuse pour l'individu mais qui en plus est avéré comme
facteurs importants d'accidents nuitamment routiers !
Lire aussi : "Ils soignent leur
dépression sans médicaments."
Quelles sont les compétences des
médecins
en psychothérapie ?
"Les
médecins de famille ne disposent généralement pas du temps nécessaire
pour ce type de consultation et n’ont pas la formation adéquate pour
entamer un traitement psychothérapeutique C'est pourquoi, face à des
troubles sévères, les médecins devraient orienter leurs patients vers
une aide spécialisée, ce qui ne s’est produit que dans
44 % des cas."
C'est le point de
vue de Test Achats
(Enquête
auprès de 14.000 personnes en Belgique).
"L’Afssaps [Ndlr :Agence
française de sécurité sanitaire des produits de santé] a diffusé
en février 2006 une Mise au point sur le bon usage des antidépresseurs
au cours de la dépression chez l’enfant et l’adolescent. Elle rappelle
que le traitement de première intention de la dépression chez l’enfant
et l’adolescent est la psychothérapie."
"Incidences
économiques de l’article 52 de la loi du 9 août 2004 sur le titre de
psychothérapeute" (en France) :
"Rappelons enfin qu’à l’heure actuelle, les psychothérapeutes
prennent entièrement en charge les frais de leur longue formation
professionnelle (plusieurs années de psychothérapie préalable, de
formation puis de supervision) et paient ensuite la TVA (19,6 %) sur
toutes leurs interventions. Ils ne coûtent rien à l’État et lui
rapportent, au contraire, des recettes sensibles.
Leurs séances ne sont pas remboursées,
ils ne prescrivent pas de médicaments, ils permettent d’éviter ou de
réduire de nombreuses hospitalisations,
voire certaines incarcérations.
L’ensemble de l’économie
ainsi réalisée sur le budget national est difficile à chiffrer avec
précision, et les estimations
varient de 2 à 3 milliards d’euros
par an. "
Voir aussi notre position en tant que psychothérapeute par rapport à l'exercice de la médecine.
Retour au début de cette page consacrée à la
dépression.
Le passage à l'an neuf vous déprime ?
En quoi consistent les séances en psychothérapie
destinées notamment à prendre en charge la dépression.
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Les
médicaments servent-ils efficacement dans le traitement
de la dépression fût-elle saisonnière ?
Il ne se passe pas un mois sans que les médias transmettent des prétendus
nouveaux médicaments, les uns plus efficaces que les autres (suivez mon regard
pour savoir à qui profite le "crime"...). Se borner à prendre des médicaments
pour soigner la dépression (à supposer qu'il faille vraiment en prendre) n'est
qu'une (vaine) démarche purement comportementaliste aux effets bien évidemment temporaires (dans le
meilleur des cas) ; voir dans le cadre précédent
les preuves scientifiques qui démontrent l'inefficacité et souvent dommageable
des antidépresseurs..
Traitée avec des seuls médicaments, la dépression peut
conduire alors plus vite au suicide sans parler l'entrainement de conduites
dangereuses (risques d'accidents comme les effets d'une vulgaire drogue). Le
seul recours aux médicaments fait l'impasse sur la prise en compte de la profondeur et des origines
réelles (psychiques) de ses souffrances : on plonge alors la personne dans une
plus grande détresse, alors qu'on prétendait alors pouvoir vraiment l'aider (Primum nil nocere, avez vous dit ?!).

Tel un jeu de
dominos,
il faudra
toujours remonter à la vraie source des maux...
"Le symptôme dépressif apparaît
comme utile à la conservation du déprimé, dans la mesure où il le met en
retrait de la vie. D'où il s'ensuit que la suppression du symptôme n'a sans
doute pas la vertu essentielle que lui attribuent les thérapies chimiques ou
comportementales. Cette suppression reste, en tout cas, insuffisante à rendre
le goût de vivre, la faculté de penser et d'agir au sujet déprimé. Seul un
travail à deux sur des niveaux plus profonds du psychisme peut le faire."
NICOLAS JOURNET à propos du livre de
Pierre Fédida : "Des bienfaits de la dépression. Éloge de la
psychothérapie"
(Ed. Odile Jacob, 2001)
"La dépression est-elle une
maladie qui se reconnaîtrait à ses symptômes cliniques et pour laquelle il
existerait un traitement adapté, efficace et rapide ? Se contenter d'une
pilule chimique pour guérir la souffrance morale, n'est-ce pas refuser de voir
ce qui est véritablement en jeu dans un état dépressif ? S'appuyant sur sa
longue expérience de praticien, Pierre Fédida montre comment la survenue d'un
état dépressif s'explique toujours par la capacité psychique d'un individu à
amortir les chocs de l'existence. C'est donc la restitution de cette capacité
dépressive qui doit être au coeur de la psychothérapie de la dépression. C'est
à cette condition seule que la vie peut être ranimée de l'intérieur, sans
médiateur chimique. Fédida redonne ses lettres de noblesse à la mélancolie et
effectue une synthèse des différentes approches de ce qu'on nomme aujourd'hui
dépression. (source : "Le Monde")
C'est pour cela qu'un travail en
profondeur et de nature analytique (pas "archéologique" comme le fait la trop
longue psychanalyse ou la seule psychogénéalogie, cette
dernière prise erronément par de prétendus thérapeutes comme
méthode thérapeutique à part entière, alors qu'elle n'est qu'un simple outil) doit être fait pour en pas
se contenter de
supprimer le symptôme ; cela reviendrait en effet à dévisser l'ampoule rouge
qui montre une défectuosité technique. Un accompagnement psychothérapeutique
en profondeur allié à une mise en oeuvre d'un processus (actif)
d'autolibération permettra au patient de retrouver sa joie de vivre et l'envie de
se remettre à vivre avec goût, dans un bonheur qu'il n'avait sans doute pas
encore connu.
Voici ce qu'en dit la célèbre psychothérapeute
Alice Miller :
"Aucun médicament ne peut nous renseigner sur les CAUSES de nos malaises ou
maladies. Un médicament peut seulement brouiller ces causes et soulager la
douleur – pour quelque temps. Mais les causes qui n’étaient pas reconnues
restent toujours actives et continuent leur travail de signalisation jusqu’à
ce que la maladie récidive. Et elle sera traitée par les autres remèdes qui,
eux aussi, négligeront les raisons de la maladie. Pourtant, ces raisons ne
sont pas introuvables si la personne malade s’intéresse à la situation de
l’enfant qu’elle a été. C’est cet intérêt qui lui permettra non seulement de
vivre ses émotions mais aussi de les comprendre. Il est bien entendu que je
parle ici des médicaments qui suppriment les émotions et en même temps les
souvenirs. Il y a bien sûr des médicaments dont on ne peut pas se priver et
qui ne sont pas inhibiteurs des émotions comme les antidépresseurs."
[Pire, un patient groggy aux antidépresseurs ou autres psychotropes est rendu
incapable d'exprimer des ressentis, lesquels sont
des clés incontournables pour aller libérer les blessures émotionnelles
souffrantes et qui ont créé, par exemple, la dépression dont ils souffre]
"La dépression ou l'art de se leurrer" :
"(...) Le fait que la dépression compte au nombre des maladies les plus
courantes de notre époque n'est plus un secret parmi les spécialistes. C'est
un sujet qui est souvent abordé dans les médias, où l'on discute de ses causes
et des différents types de traitements. Dans la plupart des cas, on a
l'impression que la seule chose qui compte, c'est de trouver la prescription
médicale appropriée à chaque individu. Dans les milieux psychiatriques, on
affirme aujourd'hui que des médicaments qui ne rendent pas dépendants et ne
présentent pas d'effets secondaires on enfin été mis au point. Du coup, le
problème semble résolu. Mais pourquoi alors tant de gens se plaignent-ils
malgré tout de souffrir de dépressions, si la solution est si simple ?
Naturellement il y a des gens qui souffrent de dépression et qui ne veulent
pas prendre de médicaments, mais même parmi ceux qui en prennent, il en est
qui sont malgré tout toujours sujets à des accès de dépression, et que même
des années de psychanalyse, différents types de psychothérapies ou des séjours
en centre de soins n'ont pu aider à se libérer.
[ ° ]
Qu'est-ce qui caractérise une dépression ? Avant tout l'absence d'espoir, la
perte d'énergie, une grande fatigue, la peur, le manque de motivation, de
centres d'intérêt. L'accès à ses propres sentiments est bloqué. Tous ces
symptômes peuvent être présents ensemble ou isolément, même chez un individu
qui de l'extérieur semble bien fonctionner, qui est même très productif au
travail, qui éventuellement peut même avoir une activité thérapeutique et
chercher à aider les autres. Mais à lui-même, il ne peut apporter aucune
aide.(...)"
"Une personne qui connaît son histoire n'est pas obligée de devenir dépressive
avec l'âge. Et si elle traverse des phases dépressives, il lui suffit de
laisser ses sentiments authentiques s'exprimer pour les faire disparaître. Car
à tout âge, la dépression n'est rien d'autre que la fuite devant la masse des
sentiments que les blessures de l'enfance pourraient faire remonter. C'est ce
qui crée un vide intérieur chez la personne touchée. Quand il faut éviter à
tout prix les souffrances psychiques, il n'y a finalement pas grand-chose qui
soit capable de maintenir la vitalité. Des prestations hors du commun sur le
plan intellectuel peuvent aller de paire avec une médiocre vie intérieure
d'enfant sous-développé émotionnellement. Cela est vrai à tout âge.
La dépression, qui reflète ce vide intérieur, est, je le répète, le
résultat de l'évitement de toutes les émotions qui sont reliées aux blessures
précoces. Cela conduit à ce qu'une personne dépressive ne soit pour ainsi dire
pas capable d'éprouver des sentiments conscients, à moins que, déclenchés par
un événement extérieur, il ne soit débordé par des sentiments qui restent
totalement incompréhensibles, parce que l'histoire véritable et non idéalisée
de son enfance lui est inconnue, et qu'il vit cette irruption des sentiments
comme une catastrophe soudaine.(...) "
*
Les psychothérapies qui ne sont pas efficaces et dont parle Alice Miller sont
du type (uniquement) comportementaliste ; c'est alors se priver privant
d’aller aux racines des maux et c'est une impasse certaine. Selon ma
pratique, il est essentiel de coupler à tout ce qui
permettra de changer de comportement (comportementalisme), les psychothérapies
de types analytiques et systémiques (familiales). N’avoir recours qu’à des
thérapies de type comportementaliste est un leurre comme le fait encore
observer Alice Miller: “Une grande partie des thérapeutes offrent des
thérapies comportementales pour combattre les symptômes des patients sans
chercher leurs significations et leurs causes, parce qu’ils sont persuadés
qu’elles sont introuvables. Pourtant, dans la plupart des cas elles le sont
mais elles sont toujours cachées dans l’enfance, et rares sont les personnes
qui veulent la confronter.”
En quoi consistent les
séances en psychothérapie
destinées notamment à prendre en charge la dépression.
Adoucir la dépression
par des moyens naturels et sans effets secondaires indésirables : des
conseils de Passeport Santé Net
Retour au début de cette page consacrée à la
dépression.
Le
passage à l'an neuf vous déprime ?
Le temps des Fêtes devrait être synonyme de réjouissances pour tous mais ce
n’est pas le cas au moins « pour une personne dépressive sur trois [qui]
verrait ses symptômes s’aggraver au cours de cette période », suivant un
sondage canadien (03/12/08 cf. °).
Plusieurs circonstances peuvent susciter une telle détresse : pour certains,
tout d’abord le fait de s’y retrouver seul et/ou de voir peser davantage les
difficultés financières, ce qui n’est en soi pas compatible avec les Fêtes de
fin d’années, « trêve des confiseurs » en référence à ce Noël 1914, premier de
la grande guerre. Cette période est celle de rencontres étroites avec la
famille et les amis, et le fait qu’on en serait prive, en tout ou en partie,
est susceptible de plonger ceux qui le subissent dans une détresse
particulière, surtout pour les personnes seules.
Bien sûr, certains iront, avec leurs gros sabots, de leurs conseils
comportementalistes : sortez, allez vous amuser, participez à des rencontres,
surfez sur Internet, chattez, envoyer des messages pour établir et entretenir
des contacts, ce qui ne coûte pas grand-chose vous dira-t-on et que sais-je
encore ! Tout comme les seuls recours à la méthode Coué ou celle de la pensée
positive qui (utilisés seuls) provoquent un pis aller, de tes conseils, surtout lorsqu'ils
n'auront pas été sollicités, ne pourront
qu’augmenter les ressentis d’impuissance, voire d'en arriver à s’estimer davantage
incapable de se prendre en charge, de s’en sortir… Le risque est alors de
plonger dans une dépression plus ou moins profonde et durable. La seule pensée
positive et autre méthode Coué ne seraient qu'un emplâtre sur une jambe de bois
et assimilable à un éphémère effet placebo,
lequel peut toutefois peut être dans certains cas un allié pour guérir
Pour de telles personnes déprimées qui seront plus nombreuses encore cette année vu la crise
énergétique et financière (2022), et les perspectives redoutées qui ne pourront qu’amplifier de tels effets,
n’est-ce pas l’occasion encore de faire le point, de s’introspecter, d’aller au fond
de ce que constitue ce qui est réveillé ainsi avec autant d’acuité et au
besoin de se faire accompagner pour y arriver ?
Voici un outil qui vous est proposé dans la présente page
consacrée à la dépression et qui peut se révéler puissant sur le plan
autothérapeutique, suivant les témoignages reçus.
(°)
Sondage « financé par une compagnie pharmaceutique1, selon lequel le
principal déclencheur de périodes dépressives autour de Noël est la solitude
(33 %), suivi des difficultés financières (29 %). a été mené par Harris/Decima
entre le 16 et le 27 octobre 2008 auprès de 143 Canadiens ayant reçu un
diagnostic de dépression clinique. La marge d’erreur est de 8,2 %, 19 fois sur
20. D’après un communiqué émis le 3 décembre 2008 par la pharmaceutique Eli
Lilly Canada. »
Retour au début de cette page consacrée à la
dépression.
En quoi consistent les
séances en psychothérapie
destinées notamment à prendre en charge la dépression.
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