Avertissement : ce qui suit ne constitue pas des
recettes magiques :
malgré une sincère volonté d'y arriver,
il est possible que nous ne parvenions pas
à appliquer ce qui semble à notre portée dans les témoignages suivants.
Essayons alors de comprendre quelles sont les résistances
qui nous empêcheraient ne fut-ce que d'y croire ;
dans la détresse de ne pas y arriver, sachons demander
de l'aide pour en sortir,
mais essayons de ne pas nous poser en pures
victimes...
En effet, il est bien entendu que les leçons de vie et les comportements
qu'elles induisent ne sont pas accessibles par la simple volonté (le croire
serait tomber dans les dérives du la (fallacieuse)Loi d’attraction) ; les adopter le mieux possible sous-tend d'avoir pu réaliser un travail sur soi en
profondeur. SI on n'arrive pas à appliquer d'une
manière satisfaisante ce que suggèrent de telles leçons de vie,
il serait utile de se poser la question des causes réelles (souffrantes) et qui sont
toujours logées dans son propre vécu et d'ailleurs, suivant ce qu'on observe
en psychothérapie, à prendre en compte depuis le
ventre
maternel. Pour arriver à en désactiver les effets indésirables, il est la
plupart du temps nécessaire de se faire accompagner,
si on ne veut pas compter sur ce qu'on pourra éventuellement vivre de
libérateur par soi-même au hasard des événements de la vie, ce qui peut prendre
beaucoup de temps ; en effet, la désactivation des effets des empreintes
souffrantes passe notamment par un accès à notre mémoire émotionnelle
inconsciente....
Contenu de cette page avec des
liens directs vers les sujets :
Un jour, un non-voyant était
assis sur les marches d'un bâtiment avec un chapeau à ses pieds et un
morceau de carton portant l'inscription :
"Je suis aveugle, aidez-moi,
s'il vous plaît".
Un publicitaire qui se promenait près de là s'arrêta et remarqua qu'il n'y
avait que quelques centimes dans son chapeau. Il se pencha et y versa sa
monnaie, puis, sans demander son avis à l'homme, prit le carton, le tourna
et y écrivit une autre phrase...
Le même après-midi, le publicitaire revint près de l'aveugle et vit que son
chapeau était plein de monnaie et de billets. Le non-voyant reconnut le pas
de l'homme et il lui demanda si c'était lui qui avait réécrit sur son carton
et ce qu'il avait noté.
Le publicitaire répondit : «Rien qui ne soit pas vrai, j'ai seulement
réécrit ta phrase d'une autre manière». Il sourit et s'en alla.
Le non-voyant ne sut jamais que sur son carton il était écrit : «
Aujourd'hui, c'est le printemps, et moi je ne peux pas le voir »
Change ta stratégie quand les choses ne se passent pas bien et tu verras que
ça ira mieux. (Mieux vaut mettre son coeur sans trouver les mots que de
mettre les mots sans y mettre de coeur…) (Source).
Voici une
vidéo qui
montre une action similaire et le résultat obtenu (avec le son et les
commentaires de la personne et de l'aveugle).
Merci à
Marie-Florence pour la suggestion de cette vidéo interpellante...
Le musicien de rue était debout
dans l'entrée de la station L'Enfant Plaza du métro de Washington DC. Il a
commencé à jouer du violon. C'était un matin froid, en janvier dernier
[2008]. Il a
joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2ème
partita de Bach, puis l'Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet
et de nouveau Bach. A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque mille
personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur
boulot.
Après trois minutes, un homme d'âge mûr a remarqué qu'un musicien jouait. Il
a ralenti son pas, s'est arrêté quelques secondes puis a démarré en
accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar :
en continuant droit devant, une femme lui a jeté l'argent dans son petit
pot. Quelques minutes ensuite, un quidam s'est appuyé sur le mur d'en face
pour l'écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il
était clairement en retard.
Celui qui a marqué le plus d'attention fut un petit garçon qui devait avoir
trois ans. Sa mère l'a tiré, pressé mais l'enfant s'est arrêté pour regarder
le violoniste. Finalement sa mère l'a secoué et agrippé brutalement afin que
l'enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée
vers le musicien. Cette scène s'est répétée plusieurs fois avec d'autres
enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger.
Durant les trois quarts d'heure de jeu du musicien, seules sept personnes se
sont vraiment arrêtées pour l'écouter un temps. Une vingtaine environ lui a
donné de l'argent tout en en continuant leur marche. Il a récolté 32
dollars. Quand il a eu fini de jouer, personne ne l'a remarqué. Personne n'a
applaudi. Seule une personne l'a reconnu sur plus de mille personnes.
Personne ne savait pas ce violoniste était Joshua Bell, un des meilleurs
musiciens sur terre. Il a joué dans ce hall les partitions les plus
difficiles jamais écrites avec un Stradivarius de 1713 valant 3,5 millions
de dollars. Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation au
théâtre de Boston était "sold out" avec des prix avoisinant les 100 dollars
la place.
C'est une histoire vraie. Joshua Bell jouant incognito dans une station de
métro a été organisé par le « Washington Post » dans le cadre d'une enquête
sur la perception, les goûts et les priorités d'action des gens. Les
questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée,
pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l'apprécier ?
Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ?
Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous
n'avons pas le temps pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens
au monde jouant quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, à
côté de combien d'autres choses passons-nous ?
"Le virtuose Joshua Bell incognito dans le métro [voir la
photo plus haut]. Le Washington Post
Magazine s’est livré à une expérience géniale : le célèbre violoniste Joshua Bell s’est déguisé en musicien de rue et il a
joué à une sortie du métro de Washington à l’heure de pointe. D’habitude,
on paie 100 dollars pour l’entendre. Là, les passants avaient toute la
place qu’ils voulaient pour rien.
Les journalistes du quotidien observaient la scène. 1097 Personnes sont
passées. Personne ne s’est arrêté. Sauf quelques uns, touchés par une
sorte de grâce et qu’on voit
(sur la vidéo tournée en même temps) ralentir, consulter furtivement
leur montre, et écouter quelques instants."
Le même texte mais sous forme de
diaporama (si le lien ne fonctionne pas, chargez alors
gratuitement le logiciel ad hoc)
Un jour, alors
que j'étais en première année du secondaire, j'ai vu un gars de ma classe
marcher pour retourner chez lui après l'école. Il s’appelait Maurice. Il
semblait transporter tous, mais vraiment tous ses livres. Je me suis dit :
- Qui peut bien ramener tous ses livres chez lui, un vendredi ? Il doit être
idiot !
J'avais un week-end très chargé
avec mes amis. Donc, je haussai les épaules et continuai mon chemin. Tout en
marchant, j'ai vu une bande de jeunes courir vers Maurice. Ils l'ont
rejoint, lui ont fait tomber tous ses livres. Ils lui ont fait perdre
l'équilibre et il est tombé dans la boue, perdant ses lunettes. Ces
dernières sont tombées à environ 3 mètres de lui. Maurice s'est relevé
tranquillement et j'ai pu voir la terrible tristesse dans ses yeux. J'ai
senti mon coeur se serrer et j'avais un noeud dans la gorge.
J’ai donc couru le rejoindre. Il
cherchait ses lunettes et j'ai vu une larme couler sur sa joue. J'ai ramassé
ses lunettes et lui ai dit :
- Ces gars là sont vraiment des cons de la pire espèce. Ils devraient être
punis pour ce qu'ils ont fait.
Il m'a regardé et m'a dit :
- Ah, merci !
Il avait un large sourire sur les
lèvres. C'était un de ces sourires qui vous montrent de la gratitude
sincère.
Je l'ai aidé à ramasser ses livres
et je lui ai demandé où il habitait. Je me suis rendu compte qu'on habitait
dans la même rue. Alors, je lui ai demandé pourquoi je ne l'avais jamais vu
avant :
- C'est parce qu'avant j'allais dans une école privée.
Auparavant, je n'aurais jamais
accepté de me compromettre avec quelqu'un qui fréquente l'école privée. Nous
avons discuté sur tout le chemin du retour à la maison et j'ai transporté
quelques uns de ses livres. Je me suis rendu compte qu'il était vraiment
gentil. Je l'ai invité à venir jouer au foot avec mes amis le lendemain et
il a accepté.
Nous avons donc passé le week-end
ensemble. Plus j'apprenais à le connaître, plus je l'appréciais et mes amis
aussi apprirent à l'aimer. Le lundi matin, sur le chemin de l'école, j'ai
aperçu Maurice, encore une fois avec tous ses livres en main. Je l'ai
rejoint et lui ai demandé :
- Wouah, tu vas te faire des super muscles à transporter tous tes livres
comme ça chaque jour !
Il m'a souri et m'a donné la moitié de ses livres. Maurice et moi sommes
devenus les meilleurs amis du monde.
Quelques années plus tard, nous
avions terminé le secondaire et on planifiait nos études universitaires.
Maurice, le plus fort de la classe, se dirigeait pour des études de médecine
et moi, pour du sport-étude en football. Il était un de ceux qui s'étaient
trouvés et affirmés pendant le secondaire. Il avait pris sa place et
paraissait très bien. Il avait maintenant plus de rendez-vous que moi avec
les filles. Elles l'aimaient et j’étais un peu jaloux !
Avant de se quitter, nous nous
sommes tous retrouvés, élèves, enseignants et parents. Il avait préparé un
petit discours mais il en était très nerveux. Je lui ai donné une tape
d'encouragement dans le dos et lui ai dit :
- Hé, le grand, tu vas être parfait !
Il m'a regardé et m'a lancé un de
ces regards (vraiment sincère) et m'a dit :
- Merci !
Il a commencé son discours, s'est
arrêté pour éclaircir la voix puis a lancé :
- C'est un moment qui se prête bien pour remercier ceux qui vous ont aidé à
passer au travers des moments difficiles : parents, professeurs etc. et plus
particulièrement les amis. Je suis ici pour vous dire qu’être l'ami de
quelqu'un, c'est lui donner le plus beau des cadeaux. Je vais vous raconter
une histoire à ce sujet.
J'ai regardé Maurice avec
stupéfaction lorsqu'il raconta la première journée où on s'était connu. Il
avait planifié de se suicider ce week-end là. Il raconta qu'il avait vidé
son casier pour éviter à sa mère d'avoir à le faire. Il m'a regardé droit
dans les yeux et m'a souri :
- Merci de m'avoir sauvé ! Mon ami m'a protégé et empêché de faire une
énorme bêtise !
Tout le monde est resté bouche bée
lorsque Maurice, le gars le plus beau et le plus populaire de l'école, a
raconté ses souvenirs les plus tristes. J'ai aperçu ses parents en train de
me regarder avec ce même sourire de gratitude que Maurice avait. C'est à ce
moment que j'ai réalisé toute la tristesse qu'il avait ce jour où l'on
s'était rencontré. Ce n'était pas seulement à cause des jeunes voyous.
Ne sous-estimez jamais le pouvoir
de vos actions. Avec un petit geste, vous pouvez changer l'existence de
quelqu'un, pour le meilleur ou pour le pire. Les ami(e)s sont des anges qui
nous remettent sur nos pieds lorsque nos ailes ont de la peine à se souvenir
comment voler.
Anonyme
Le même texte mais sous forme de
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Une vidéo
japonaise qui illustre bien ce que le philosophe Frédéric Nietzche disait "
La vie appartient aux audacieux" ou encore ce que Goethe disait "
Quoi que tu te dises capable de faire, où que tes rêves te disent capable
d’aller, entreprends-le. L’audace porte en elle génie, pouvoir et magie ...." et il disait aussi très justement que "nos désirs
sont les pressentiments des possibilités qui sont en nous."
Commentaire d'un
surfeur sur le
site qui diffuse cette vidéo : "Je crois que je verrais des dizaines
de fois ce jeune homme qui est une leçon inoubliable, qui prouve que
personne ne peut plus se plaindre après l'avoir vu, et qui nous oblige à
réfléchir. Merci de nous rappeler les épreuves de la vie sans nous en
plaindre. Merci Royjoce pour ta recommandation. "
Merveilleuse cette vidéo en pleine rue !
Ce qu'un humain en accord avec lui même, le coeur en ouverture peut réaliser
avec les autres!
Pas difficile de lire sur les visages la joie que cela apporte...
La vie est réellement faite d'extraordinaires moments de bonheur tout
simples!
Et dire qu'il suffit d'une boîte de tic-tac!!
Le même texte
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"Deux hommes, les deux
sérieusement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. Un des deux
hommes pouvait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi
afin d'évacuer les fluides de ses poumons. Son lit était à côté de la seule
fenêtre de la chambre. L'autre homme devait passer des journées couché sur
son dos.
Les hommes parlaient pendant des
heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, leurs maisons, leurs
emplois, leur participation dans le service militaire et où ils avaient été
en vacances. Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la
fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de
chambre tout ce qu'il pouvait voir dehors. L'homme dans l'autre lit commença
à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par
toutes les activités et couleurs du monde extérieur.
De la chambre, la vue donnait sur
un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau
tandis que les enfants naviguaient leurs bateaux modèles. Les jeunes
amoureux marchaient bras sous bras parmi des fleurs de chaque couleur de
l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et une belle vue de la
ville pouvait être vue dans la distance. Pendant que l'homme près de la
fenêtre décrivait tout ceci dans le détail exquis, l'homme de l'autre côté
de la chambre fermait ses yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d'un
bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrit une parade qui passait par
là. Bien que l'autre homme ne pouvait pas entendre l'orchestre, il pouvait
la voir avec l'oeil de son imagination tellement son compagnon l'a dépeint
avec des mots descriptifs.
Les jours et les semaines
passèrent. Un matin, l'infirmière de jour est arrivée pour apporter l'eau
pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre,
qui est mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée et appela
les préposés pour prendre son corps. Dès qu'il senti que le temps était
approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la
fenêtre. L'infirmière était heureuse de le transférer et après s'être
assurée qu'il était confortable, elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, il se
monta vers le haut sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors.
Enfin il aurait la joie de le voir lui-même. Il s'étira pour se tourner
lentement vers la fenêtre près du lit. Tout ce qu'oeil vu, fut un mur.
L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé
avait décrit de si merveilleuses choses. L'infirmière répondit que l'homme
était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Elle dit: "Peut-être, il a
juste voulu vous encourager."
Epilogue...
Il y a un bonheur énorme à rendre
d'autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est
la moitié de la douleur, mais le bonheur une fois partagé, est doublé. Si
vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter toutes les choses
que vous avez que l'argent ne peut pas acheter. Aujourd'hui est un cadeau,
c'est pourquoi il s'appelle le présent."
Auteur Anonyme
Le même texte
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Interview de
Rita Levi-Montalcini - neuroscientifique et prix Nobel
Le même texte
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Voici une petite interview avec Rita Levi-Montalcini, les 100 ans d'une
grande dame.
Née le 22 avril 1909 à Turin Piémont.
- Comment célébrer vos 100 ans ?
Ah, je ne sais pas si je vivrais jusque là et de plus les célébrations ne me
plaisent pas.Ce qui m'intéresse et me plait, c'est ce que je fais chaque
jour.
- Et que faites-vous ?
Je travaille à obtenir des bourses d'étude pour des fillettes africaines
afin qu'elles étudient et se préparent à travailler pour l'avancement de
leur pays.
Je continue ma réflexion.
- Vous n'êtes pas à votre retraite ?
Jamais ! La retraite détruit le cerveau. Plusieurs personnes à la retraite
abandonne, cela tue le cerveau et rend malade.
- Comment fonctionne votre cerveau ?
Exactement comme à mes 20 ans. Je ne note aucune différence dans mes désirs
ni dans mes capacités. Demain je participerai à un congrès médical.
- Mais n'y aurait-il pas quelque limite génétique ?
Non, mon cerveau aura bientôt un siècle ...., la mais il ne connaît pas la
sénilité. Mon corps se ride, c'est inévitable, mais pas le cerveau.
- Comment cela se fait ?
Nous jouissons d'une grande plasticité neuronale : même si des neurones
meurent, celles qui restent se réorganisent afin de maintenir les mêmes
fonctions, mais
encore faut-il les stimuler.
- Aidez-moi à le faire.
Maintient des désirs, active ton cerveau, fais-le fonctionner, ainsi il ne
dégénèrera jamais.
- Et je vivrai plus longtemps ?
Vous vivrez mieux les années que vous aurez à vivre, et c'est cela qui est
intéressant. Le secret c'est demeurer curieux, engagé et avoir des passions.
- La vôtre fut la recherche scientifique.
Oui, et je continue aussi passionnée.
- Vous avez découvert comment croissent et se renouvellent les cellules
du système nerveux.
Oui, en 1942. J'ai appelé cette découverte : "nerve growth factor NGF"
(facteur de croissance nerveuse), et pendant presqu'un demi-siècle je fus
interdite,
jusqu'à ce que soit reconnue la validité de ma découverte. En 1986 je reçu
pour cette découverte la prix Nobel.
- Comment une jeune fille italienne des années 20 a-t-elle pu parvenir à
être neuroscientifique ?
Depuis mon enfance je me suis dédiée à étudier. Mon père voulait que je
fasse un bon mariage, que je sois une bonne épouse et une bonne mère...
Mais j'ai refusé. Je me suis tenue devant lui et je lui ai dit que je
voulais étudier.
- Quelle contrariété pour papa non ?
Oui, c'est que je ne me sentais pas heureuse enfant. Je me sentais un vilain
petit canard, sotte et très peu de chose. Mes frères ainés étaient brillants
et je me
sentais tellement inférieure.
- Je vois que vous avez fait de cela un stimulant.
Oui, mais l'exemple du docteur Albert Schweitzer, qui était en Afrique pour
pallier à la lèpre, m'a aussi stimulée. J'ai désiré aider ceux qui
souffraient, c'était
mon grand rêve.
- Vous l'avez réalisé..., au moyen de la science. Et aujourd'hui aider
les fillettes d'Afrique afin qu'elles étudient.
Nous luttons contre la maladie, qui, mais tout peut s'améliorer si nous
arrêtons l'oppression de la femme dans ces pays islamiques.
- La religion freine-t-elle le développement cognitif ? Le développement
de la connaissance ?
Oui le religion marginalise la femme face à l'homme, elle la met de côté
quant au développement des connaissances.
- Existe-t-il une différence entre le cerveau d'un homme et celui d'une
femme ?
Seulement dans les fonctions cérébrales qui sont en relation aux émotions
liées au système endocrinien. Mais quant aux fonctions cognitives, il n'y a
aucune
différence .
- Pourquoi n'y a-t-il encore que très peu de femmes scientifiques ?
Non, ce n'est pas ainsi ! Plusieurs découvertes scientifiques attribuées à
des hommes furent en vérité l'œuvre de leur sœurs, épouses ou filles.
- C'est vrai ?
On n'admettait pas l'intelligence féminine, on la laissait dans l'ombre.
Heureusement aujourd'hui il y a plus de femmes que d'hommes dans
l'investigation scientifique : les héritières d'Hypatie.
- La sage Alexandrine du IV siècle.
Maintenant nous ne terminerons plus assassinées dans la rue par les moines
misogynes chrétiens, telle qu'elle le fut. Certainement quelque chose s'est
amélioré
dans le monde.
- Personne n'a essayé de vous assassiner ....
Durant le fascisme, Mussolini voulu imiter Hitler dans la persécution juive
... je dus me cacher un temps. Mais je n'ai pas cessé mes recherches :
j'ai monté mon laboratoire dans ma chambre à coucher ... et c'est en ce
temps que j'ai découvert l'apoptose, c'est à-dire la mort programmée des
cellules.
- Pourquoi y a-t-il un pourcentage si élevé chez les juifs de
scientifiques et d'intellectuels ?
L'exclusion a provoqué chez les juifs le travail intellectuel : on peut tout
prohiber, mais non ce que tu penses. C'est certains qu'il y a plusieurs prix
Nobel parmi
le juifs.
- Comment vous expliquez-vous la folie nazie ?
Hitler & Mussolini surent parler aux foules, là c'est le cerveau émotionnel
qui prédomine toujours sur la cerveau néo - cortical, l'intellectuel. Ils
manipulèrent
les émotions, non la raison.
- Est-ce encore ainsi aujourd'hui ?
Pourquoi croyez-vous que dans plusieurs écoles des Etats-Unis on enseigne le
créationnisme au lieu de l'évolutionnisme ?
- L'idéologie est émotion, elle est sans raison.
La raison est fille de l'imperfection. Chez les invertébrés tout est
programmé, ils sont parfaits. Nous non !
Étant imparfaits, nous avons recours à la raison, aux valeurs étiques :
discerner entre le bien et le mal c'est le plus haut grade de l'évolution
darwinienne'
- Vous ne vous êtes jamais mariée, vous n'avez pas eu d'enfant ?
Non, je suis entrée dans la jungle du système nerveux. Je suis demeurée
fascinée de sa beauté et j'ai décidé de lui dédier tout mon temps, toute ma
vie.
(source)
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Le
poids des habitudes et des "traditions"
ou une autre version des moutons de Panurge
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« (...) très peu d'hommes savent se
forger une opinion par eux-mêmes.
Aussi répètent-ils ce que leur ont dit leurs parents, puis leurs
professeurs
et enfin ce qu'ils ont entendu aux informations du soir, et ils
finissent par se convaincre qu'il s'agit là de leur opinion personnelle,
au point de la défendre ardemment face à d'éventuels contradicteurs.
Il suffirait pourtant qu'ils tentent d'observer par eux-mêmes, de penser
par eux-mêmes et ils découvriraient le monde
tel qu'il est et non
pas comme on les conditionne à le voir.»
"Nous, les dieux" de Bernard Werber
Un groupe de scientifiques plaça
cinq singes dans une cage et au milieu de celui-ci, un escabeau avec des
bananes an dessus.
Chaque fois qu'un singe tentait de grimper sur l'escabeau pour s'emparer des
bananes, une douche glacée aspergeait automatiquement les autres.
Au bout d'un certain temps, chaque fois qu'un singe faisait mine de
vouloir grimper, les autres le frappaient par crainte de prendre une douche
glacée. Bien entendu, au bout d'un certain temps aucun des singes ne risqua
plus de grimper sur l'escabeau malgré la tentation (réflexe de Pavlov).
Les scientifiques décidèrent alors de remplacer un des singes. La première
des choses que fit le nouveau fut bien évidemment de vouloir grimper sur
l'escabeau. Aussitôt, les autres se mirent en devoir de le frapper ; quelques
raclées plus tard, le nouveau membre appris à ne plus grimper sans même
connaitre la raison de cette interdiction.
Un deuxième singe fut remplacé et subit le même sort que le premier,
celui-ci d'ailleurs se joignait aux autres pour le frapper dès qu'il tentait
de grimper jusqu'aux bananes. Un troisième fut échangé et le processus se
répéta : le quatrième, le cinquième ... et à des intervalles adéquats ; ils
subirent le même sort chaque fois. Le groupe de 5 singes resta jusqu'à
la fin, bien que n'ayant jamais reçu de douche glacée, il continua à frapper
tout nouvel arrivant qui tentait de monter sur l'escabeau.
S'il était possible de parler avec ces singes et de leur demander pourquoi
ils frappent ceux qui tentent de monter sur l'escabeau, je parie que leurs
réponses seraient quelque chose comme : "On ne sait pas, mais ici c'est
comme ça."
Ce comportement ne vous semble pas familier ???? Ah ! Les traditions,
les habitudes, le mimétisme comportemental, la mode ...
Cette expérience à été menée dans
le but d'étudier les comportements de groupe dans une entreprise
(Edmond Wells : "Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu", Tome V).
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Quand il te semble qu'il y a "trop" de choses dans ta vie,
quand 24 heures ne te semblent pas suffisantes.
Rappelle-toi du pot de mayonnaise et du café !
Il était une fois, un professeur
de philosophie qui, devant sa classe, prit un grand pot de mayonnaise vide
et sans dire un mot, commença à le remplir avec des balles de golf. Ensuite,
il demanda à ses élèves si le pot était plein. Les étudiants étaient
d'accord pour dire que OUI.
Puis le professeur prit une boîte
pleine de billes et la versa dans le pot de mayonnaise. Les billes
comblèrent les espaces vides entre les balles de golf. Le prof redemanda aux
étudiants si le pot était plein. Ils dirent à nouveau OUI.
Après, le professeur prit un
sachet rempli de sable et le versa dans le pot de mayonnaise. Bien sûr, le
sable remplit tous les espaces vides et le prof demanda à nouveau si le pot
était plein. Les étudiants répondirent unanimement OUI.
Tout de suite après le prof
ajouta deux tasses de café dans le contenu du pot de mayonnaise et
effectivement le café combla les espaces entre les grains de sable. Les
étudiants se sont alors mis à rire.
Quand ils eurent fini, le prof
dit : "Je veux que vous réalisiez que le pot de mayonnaise représente la
vie".
Les balles de golf sont les choses importantes comme la famille, les
enfants, la santé, les amis, tout ce qui passionne. Nos vies seraient quand
même pleines si on perdait tout le reste et qu'il ne nous restait qu'elles.
Les billes sont les autres choses qui comptent comme le travail, la maison,
la voiture, etc...
Le sable représente tout le
reste, les petites choses de la vie. Si on avait versé le sable en premier,
il n'y aurait eu de place pour rien d'autre, ni les billes ni les balles de
golf. C'est la même chose dans la vie. Si on dépense toute notre énergie et
tout notre temps pour les petites choses, nous n'aurons jamais de place pour
les choses vraiment importantes. Faites attention aux choses qui sont
cruciales pour votre bonheur. Jouer avec ses enfants, prendre le temps
d'aller chez le médecin, dîner avec son conjoint, faire du sport ou
pratiquer ses loisirs favoris. Il restera toujours du temps pour faire le
ménage, réparer le robinet de la cuisine. Occupez-vous des balles de golf en
premier, des choses qui importent vraiment. Etablissez des priorités, le
reste n'est que du sable.
Un des étudiants leva alors la
main et demanda ce que représente le café. Le professeur sourit et dit : "C'est
bien que tu demandes. C'était juste pour vous démontrer que même si vos vies
peuvent paraître bien remplies, il y aura toujours de la place pour une
tasse de café avec un ami".
Le même texte mais sous forme de
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Un conférencier bien connu
commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 50 €. Il
demande aux gens : "Qui aimerait avoir ce billet ?"
Les mains commencent à se lever, alors il dit : "Je vais donner ce billet
de 50 €. à l'un d'entre vous mais avant laissez-moi faire quelque
chose avec."
Il chiffonne alors le billet avec force et il demande : "Est-ce que vous
voulez toujours ce billet ?" Les mains continuent à se lever.
"Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela." Il jette
le billet froissé par terre et saute à pied joints dessus, l'écrasant autant
que possible et le recouvrant des poussières du plancher.
Ensuite il demande : "Qui veut encore avoir ce billet ?" Évidemment,
les mains continuent de se lever !
"Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais
avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changé,
il vaut toujours 50 €... Alors pensez à vous, à votre vie. Plusieurs fois
dans votre vie vous serez froissé, rejeté, souillé par les gens ou par les
événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien mais en
réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment !
La valeur d'une personne ne tient pas à ce que l'on a fait ou pas, vous
pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur
intrinsèque est toujours intacte."
Merci à Marie-Florence pour
l'envoi de ce texte
Le même texte mais sous forme de
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"Récemment, un père et sa fille dans leurs derniers moments ensemble à
l'aéroport. On avait annoncé le départ.
Debout près de la porte de sécurité, ils se sont serrés et le père a dit :
– Je t'aime et je te souhaite assez.
La fille a répondu :
– Papa, notre
vie ensemble a été plus qu'assez. Ton amour a été tout ce dont j'avais
besoin. Je te souhaite assez, aussi, papa.
Ils se sont embrassés et la fille est partie.
Le père a marché vers la fenêtre où j'étais assis.
Je pouvais voir qu'il avait besoin et qu'il voulait pleurer.
J'ai essayé de
ne pas m'imposer et respecter son intimité, mais il m'a demandé :
– Vous est-il déjà arrivé de dire au revoir à quelqu'un en sachant que vous
ne vous reverriez jamais ?
– Oui, ai-je répondu.
– Me permettez-vous de vous demander pourquoi vous croyez que vous ne vous
reverrez jamais ?
– Je suis vieux et elle vit si loin. J'ai de gros défis devant moi et la
réalité est que son prochain voyage sera pour mon enterrement, a-t-il dit.
– Quand vous vous disiez au revoir, je vous ai entendu dire « Je te souhaite
assez ». Est-ce que je peux vous demander ce que cela signifie ?
Il a commencé à sourire.
– C'est un souhait qui nous vient de plusieurs générations qui nous ont
précédés. Mes parents avaient l'habitude de le dire à chacun.
Il a fait une pause un moment et regarda au plafond, comme s'il essayait de
se rappeler en détail, et il a souri encore plus.
– Quand nous disons « Je te souhaite assez », nous souhaitons que l'autre
personne ait une vie remplie de juste assez de bonnes choses pour les garder
heureux.
Alors, se
tournant vers moi, il a partagé ce qui suit comme s'il récitait un texte
mémorisé :
– Je te souhaite assez de soleil pour maintenir ton attitude lumineuse peu
importe que la journée soit grise et moche.
– Je te souhaite assez de pluie pour apprécier le soleil encore plus.
– Je te souhaite assez de bonheur pour maintenir ton esprit vivant et
éternel.
– Je te souhaite assez de douleur de sorte que même la plus petite des joies
dans la vie puisse te sembler grande.
– Je te souhaite assez de gain pour satisfaire tes besoins.
– Je te souhaite assez de perte pour apprécier tout ce que tu possèdes.
– Je te souhaite assez d'au revoir pour te permettre de bien te rendre à
l'au revoir final.
Il a alors commencé à pleurer et il s'est éloigné...
On dit que ça prend une minute pour trouver une personne spéciale, une heure
pour l'apprécier, un jour pour l'aimer, mais que ça prend une vie entière
pour l'oublier.
À tous mes amis et à tous ceux que j'aime, je vous souhaite assez."
As-tu déjà observé l’attitude des oiseaux face à l’adversité ?
Le même texte
mais sous forme de diaporama PPS
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Pendant des jours et des jours, ils font leur nid, recueillant des matériaux
parfois ramenés de très loin … Et lorsqu’ils ont terminé et qu’ils sont
prêts à déposer les œufs, les intempéries ou l’œuvre de l’être humain ou
d’un quelconque animal détruit et envoie au sol ce qu’ils ont réalisé avec
tant d’efforts.
Que fait l’oiseau ? Il se paralyse et abandonne la tâche ? En aucune façon.
Il recommence encore et encore jusqu’à ce que les premiers œufs apparaissent
dans le nid. Parfois - très souvent - avant que naissent les oisillons, un
animal, un enfant, une tempête détruit une fois de plus le nid, mais cette
fois avec son précieux contenu… Cela fait mal de recommencer tout à zéro…
même ainsi, l’oiseau ne se tait jamais, ni ne recule, il continue de chanter
et de construire, construisant et chantant…
As-tu parfois eu le sentiment que ta vie, ton travail, ta famille ne sont
pas ce dont tu avais rêvé ? As-tu parfois envie de dire “ assez ”, l’effort
ne vaut pas la peine, c’est trop pour moi ? Es-tu fatigué de recommencer, du
gaspillage de la lutte quotidienne, de la confiance trahie, des buts non
atteints quand tu étais sur le point d’y arriver ?
La vie te frappe ainsi parfois, mais ne te rend jamais, dis une prière, mets
ton espoir en avant et fonce. Ne te préoccupe pas si dans la bataille tu
reçois une blessure… Il faut s’y attendre. Réunis les morceaux de ton
espérance, reconstruis-la et fonce de nouveau. Peu importe ce qui se passe…
ne faiblis pas, va de l’avant… La vie est un défi constant, mais cela vaut
la peine de l’accepter. Et surtout… n’arrête jamais de croire en toi et tes
capacités…Elles sont infinies et tu es le seul à t’imposer des limites ! Tu
atteindras tes objectifs.
La vie est belle, continue à sourire et à chanter … Ton chemin sera
ensoleillé !
Si malgré cela
tout se bloque et qu'agir semble insurmontable, avoir l'humilité d'aller
chercher de l'aide pour arriver à identifier et à annuler les
résistances.
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"Le second
lieutenant Charles L. BROWN était pilote de B-17 au sein du 379ème Bomber
Group / 527ème Squadron, basé à Kimbolton en Grande Bretagne. Nous
sommes le 20 Décembre 1943, quelques jours avant Noël. De retour d'une
mission à Bremen en Allemagne son B-17 'Ye Old Pub' (42-3167) était dans un
sale état, touché par la flak et quelques chasseurs. Le compas était
endommagé et, déboussolé, il s'enfonçait dans le territoire ennemi en
pensant faire route vers Kimbolton.
Alors qu'il
venait de survoler un aérodrome allemand, l'Oberleutenant Franz STIEGLER du
6./JG 27, reçu l'ordre de sauter dans son Bf109 et d'aller descendre la
forteresse volante.
Quand il fut
suffisamment proche du B-17, Franz n'en cru pas ses yeux. Selon ses propres
mots, il n'avait "jamais vu un avion dans un si mauvais état". La section
arrière était sévèrement touchée et le mitrailleur de queue était blessé, le
nez de l'appareil était fracassé et l'appareil criblé d'impacts d'obus.
Oubliant un
instant son ordre de mission, Franz se mit en patrouille au côté du B-17 et
posa son regard sur Charlie. BROWN se démenait pour maintenir son piège en
état de vol.
Comprenant
qu'ils ne savaient plus où ils allaient, Franz agita les ailes pour faire
signe à Charlie de le suivre. Il les escorta et les guida jusqu'au dessus de
la mer du Nord en face de l'Angleterre. Puis, il salua Charlie BROWN et
reprit le cap du continent.
Après s'être
posé Franz raconta qu'il avait descendu l'avion au-dessus de la mer et ne
dit jamais la vérité à quiconque. Quant à Charlie BROWN et au reste de son
équipage, ils racontèrent toute l'histoire lors du débriefing, mais ils
reçurent l'ordre de ne pas en parler.
Plus de 40 ans
après, Charlie chercha à retrouver le pilote de la Luftwaffe qui avait sauvé
son équipage. Après des années de recherches, Franz fût retrouvé. Il n'avait
jamais dit un mot de cette histoire, même lors des réunions d'après guerre.
Ils se sont
rencontrés aux Etats-Unis lors d'une réunion du 379ème Bomber Group, avec à
leurs côtés 25 personnes qui ne doivent leur vie qu'au simple fait que Franz
n'a pas ouvert le feu ce jour là.
Charlie BROWN
vivait à Seattle et Franz STIEGLER s'était installé à Vancouver après la
guerre. Lors de leur rencontre, ils se rendirent compte qu'ils avaient vécu
pendant 50 ans à moins de 300 Km l'un de l'autre.
Depuis
leurs retrouvailles les deux protagonistes ont apporté de nombreux
éclaircissements sur cette histoire.
Ce 20 Décembre
1943, alors que BROWN faisait cap vers son objectif, il fut sévèrement
touché par la Flak.
"Soudain," se souvient-il, "le nez du B-17, fut pulvérisé par
la Flak. Puis 3 des 4 moteurs furent endommagés. Le plan horizontal gauche
et l'élévateur arrachés, 90% de la gouverne de direction ainsi que le haut
du plan vertical détruits.
J'ai rapidement quitté la formation pour éviter d'endommager d'autres avions
dans le cas où nous aurions explosé en vol.
Les allemands nous sont rapidement tombés dessus. 8 Chasseurs par devant et
7 de plus par derrière et nous n'étions pas en position de nous défendre.
Je me suis rapidement dirigé vers l'un d'entre eux. Je n'y croyais plus...
L'avion s'était engagé dans un virage serré quand je perdis connaissance.
Notre système d'oxygène était tombé en rade..."
Ensuite, le
B-17 chuta de 8500 à 70 m avant qu'il ne reprenne conscience. Chose
incroyable, 'Ye Old Pub' s'était stabilisé et volait droit vers un aérodrome
Allemand.
Au même
moment, Franz STIEGLER qui s'était posé pour faire le plein de munitions,
repéra l'avion de Charlie. Il sauta dans son Bf109 pour le prendre en chasse
et ajouter un score à son palmarès Il se rapprocha par l'arrière jusqu'à
quelques mètres. Voilà comment STIEGLER décrit la rencontre :
"Le B-17
était comme une passoire. Il y avait du sang partout. Je pouvais voir
l'équipage qui tentait de venir en aide aux blessés. Le mitrailleur de queue
était couché sur sa mitrailleuse son sang ruisselant le long du canon. A
travers le trou béant du fuselage, je pouvais voir des membres d'équipage
tentant de sauver un camarade dont la jambe avait été emportée. Alors, je me
dis, 'comment pourrais-je faire feu' ? - Ce serait comme tirer sur un homme
en parachute...'
Quand j'étais en mission en Afrique du Nord, mon commandant disait: 'tu es
un pilote de chasse. Si j'entends un jour que tu as tué quelqu'un en
parachute, je te tuerai à mon tour...'"
Ensuite
STIEGLER vola aile contre aile avec la passoire volante, suffisamment proche
pour que les deux ennemis se voient distinctement. Puis il escorta la
forteresse jusqu'au dessus de la mer du Nord. Et, à la grande surprise de
BROWN, il le salua avant de dégager, lui laissant la possibilité de regagner
un terrain Anglais.
Sur les 10
membres d'équipage, 4 furent blessés et 1 tué. BROWN avait une balle dans
l'épaule droite, mais il fallut attendre 40 ans avant qu'il ne le sache.
STIEGLER eu la chance de faire partie des 1200 pilotes de chasse allemands
sur 30000 à avoir survécu à la Guerre. Pendant le conflit, il valida 28
victoires. Originaire de Regensburg (Bavière), il habite maintenant au
Canada.
Des années
plus tard, lorsqu'on demanda à BROWN si il lui était arrivé quelque chose
d'intéressant durant la guerre, il répondit: "Une fois, un pilote de la
Luftwaffe m'a salué."
Avec l'aide
d'Adolf Galland et de l'association des pilotes de chasse Allemands, BROWN
réussi à retrouver STIEGLER des années plus tard. Avant ce fameux 20
Décembre, Franz avait déjà descendu deux B-17. Pour le troisième, il aurait
obtenu la 'Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes', médaille des pilotes de chasse
allemands. Si on avait découvert qu'il avait laissé filer le B-17, il aurait
été traduit en cour martiale et exécuté. "
Une bien belle
histoire, traduite de l'anglais et complétée par
BigRed et
reprise de ce
site.
Charles L.
BROWN a écrit ses mémoires: "The 13 Minute Gap".
Bunker Roy (Inde) est à l'origine d'une initiative courageuse. Il a créé une
école dans un village pauvre en Inde dans le but de former une communauté
rurale, par une éducation atypique, pour qu'elle résolve par elle-même ses
propres problèmes.
Divers
projets ont émanés de cette initiative ailleurs en Inde mais aussi en
Afrique. Il insiste sur la possibilité de trouver les solutions en soi et
pas toujours à l'extérieur, surtout provenant du monde actuel de la finance.
Dans ce type d'environnement, le pari a été fait surtout sur les femmes ; il
explique dans la vidéo pourquoi. Une école hors du commun forme hommes et
femmes venant de milieux ruraux – illettrés pour la plupart – pour devenir
ingénieurs en énergie solaire, artisans, dentistes et docteurs dans leur
propre village.
Elle
s'appelle l'Université des Va-nu-pieds et son fondateur, Bunker Roy, nous
explique comment elle fonctionne
L'histoire des 2
cailloux ou l'éloge de la maladresse
Quand la pensée dite latérale(°) supplante dans les faits la pensée
logique.(dite verticale).
Voilà une histoire qui démontre qu'il existe une solution pour la plupart
des problèmes complexes. Pourtant, la plupart du temps nous n'arrivons
pas à regarder les choses sous le bon angle pour nous sortir d'un
piège, d'une manipulation impossible à éviter ou à dénoncer. La voici
sous forme de diaporama avec de
superbes images de Chine et ci-après sous forme de texte.
Merci à
Marie-Florence pour cet envoi
Il y avait
autrefois, dans un petit village, un fermier sans le sou qui devait
rembourser une importante somme d’argent à un vieil homme très laid. Comme
le fermier avait une fort jolie fille qui plaisait beaucoup au vieux
prêteur, ce dernier proposa un marché.
Il dit qu’il effacerait la dette du fermier s’il pouvait marier sa fille. Le
fermier et sa fille furent tous deux horrifiés par cette proposition.
Alors le vieux
prêteur ratoureux suggéra que le hasard détermine l’issue de la proposition.
Il leur dit qu’il mettrait un caillou blanc et un caillou noir dans un sac
d’argent vide et que la fille aurait à piger, à l’aveuglette, l'un des deux
cailloux du sac :
1) si elle pige le caillou noir, elle devient son épouse et la dette de son
père est effacée ;
2) si elle pige le caillou blanc, elle n’a pas à l’épouser et
la dette du père est également annulée ;
3) si elle refuse de piger un caillou, son père est jeté en
prison
.
Cette discussion avait lieu sur le chemin devant la maison du fermier et le
sol était jonché de cailloux. Tout en continuant de parler, le vieux
monsieur laid se pencha pour ramasser les deux cailloux. Comme il les
ramassait, la jeune fille, qui avait l’œil vif, remarqua qu’il avait ramassé
deux cailloux noirs et qu’il les avait mis dans le sac, mais elle n'en dit
rien. Puis, le vieux prêteur demanda à la jeune fille de piger dans le sac.
Imaginez un instant ce que vous auriez fait si vous aviez été là.
Qu’auriez-vous conseillé à la jeune fille de faire?
Si on analyse bien, il y a 3 possibilités :
1) la fille devrait refuser de piger un caillou ;
2) la fille devrait sortir les deux cailloux noirs du sac,
montrant que le vieux a triché ;
3) la fille devrait piger le caillou noir, et se sacrifier en
mariant le vieux pour épargner l’emprisonnement à son père.
Prenez un moment pour réfléchir à cette situation.
Alors, qu’auriez-vous fait?
Eh bien voici ce que la jeune fille fit : elle pigea dans le sac et en
sortit un caillou qu’elle laissa aussitôt tomber par terre, gauchement, sans
qu’on n'ait pu en détecter la couleur et il se confondit spontanément avec
la multitude des autres cailloux sur le sol.
"Ce que je peux
être maladroite", s’exclama la jeune fille, "mais qu’importe, si je sors du
sac le caillou qui reste, on verra bien lequel j’avais pigé en premier !"
Puisque le caillou restant était noir, le premier caillou pigé ne pouvait
qu’être blanc. Du fait que le vieux prêteur n’osa pas avouer sa
malhonnêteté, la jeune fille transforma une situation qui semblait
impossible en un dénouement fort avantageux.
(°) « La pensée latérale est un ensemble de techniques
théorisées par Edward de Bono, Docteur maltais en médecine et en
philosophie, Master en psychologie et physiologie et auteur de plusieurs
livres sur la créativité. Cet ensemble de méthodes de résolution de problème
consiste à approcher les problèmes sous plusieurs angles au lieu de se
concentrer sur une approche unique.[…]. La pensée latérale se définit par
opposition à la pensée verticale, qui est la pensée classique, caractérisée
par la continuité entre les étapes et la validation pas à pas des hypothèses
et de chaque résultat intermédiaire. En pensée verticale, une idée dont
l'applicabilité n'est pas validée est rejetée et n'est plus considérée dans
la suite du processus. » (Source
Wikipédia).
Il n'est pas certain
que la diffusion de la philosophie de vie de Nelson Mandela ait pu se frayer
le vrai chemin qu'elle méritait, au travers du déluge médiatique
d'informations liées à sa récente disparition.
Voici un résumé qu'il
nous a semblé important de vous livrer, surtout que son contenu à une
résonnance particulière étant donné ce qu'il a pu vivre de particulier et de
riche.
La vie de Nelson Mandela est un combat
politique. Et de son action se dégage une sorte de philosophie de vie. Le
journaliste américain Richard Stengel l’a côtoyé pendant vingt ans. Cette
complicité est relatée dans Les chemins de Nelson Mandela (éditions Michel Lafon). Militante belge emprisonnée pour sa lutte contre l’apartheid, Hélène
Passtoors a bien connu, elle aussi, Madiba [nom tribal pour Mandela....].
C’est sur la base de ces deux témoignages que les principaux enseignements
du parcours de Nelson Mandela sont ici résumés.
1. Rester modéré.
« Sa réaction mesurée (devant le conflit ouvert qui se profilait entre les
Noirs et les Blancs à la fin de l’apartheid) a joué un grand rôle dans le
fait que l’Afrique du Sud n’a pas sombré dans la guerre civile. »
2. Avoir du courage.
Lors du procès Rivonia en 1964, qui aboutira à son emprisonnement, il
n’hésite pas à plaider coupable. Coupable « de se battre pour les droits de
l’homme et pour la liberté, coupable de lutter contre les lois injustes, et
pour défendre son peuple opprimé. »
3. Diriger en écoutant.
« Diriger de l’arrière », tel était le credo de Nelson Mandela. « Un bon
chef n’impose pas plus son opinion qu’il n’exige des autres qu’ils le
suivent. Il écoute, il propose une synthèse, puis il s’efforce de façonner
les idées et d’orienter les gens vers une action, un peu comme le jeune
berger mène son troupeau depuis l’arrière. »
4. Savoir s’adapter.
« Dans sa vie, Mandela a souvent changé d’avis au gré des circonstances.
Pour lui, c’est une simple question de bon sens. Quand il voit venir un
événement qu’il juge inévitable, il modifie son point de vue. Mais il ne
change pas de cap pour autant. » Illustration avec son combat contre
l’apartheid. « Mandela n’a jamais été un Gandhi. » Partisan de la
non-violence, il s’est résolu à mener la lutte armée parce qu’il ne voyait
pas d’autre issue pour parvenir à supprimer l’apartheid.
5. Faire montre
d’humilité. « Mieux vaut ne pas différer ce qui est inévitable,
même si ce n’est pas la solution à laquelle vous souhaitez parvenir. »
6. Tenter de comprendre
les autres. Nelson Mandela « a appris que les humains sont des
créatures complexes, et qu’ils obéissent à des milliers de motivations ». A
propos de ses geôliers et ses bourreaux, il a compris que « ces hommes-là
n’étaient pas inhumains. On leur avait juste imposé leur inhumanité ».
7. Prendre l’initiative.
« Mandela a été un leader. Un homme capable de prendre des risques ». Son
inflexion en faveur de la lutte armée en témoigne. Comme sa décision
d’ouvrir des négociations avec les dirigeants de l’apartheid.
8. Keep cool. «
Parfois, en restant calme, on court fortement le risque de sembler
rébarbatif, mais ce n’est pas quelque chose qui dérange Mandela. Il préfère
toujours pécher par excès de calme et de monotonie plutôt que de céder à la
nervosité ». Mandela a compris qu’exprimer sa colère ne servait qu’à
diminuer sa puissance, tandis qu’en la cachant, il devenait plus fort .
9. Une certaine vanité ne
fait pas de mal. Nelson Mandela était très soucieux de son image.
Dans le contexte de confrontation avec les Blancs, il ne voulait pas prêter
le flanc à une critique superficielle. Il en allait aussi de la dignité du
peuple noir d’Afrique du Sud.
10. L’ubuntu, un modèle
de leadership africain. La philosophie de l’ubuntu stipule que « le
pouvoir vient des autres, et que le moi s’améliore dans une interaction non
égoïste avec autrui » ; un homme n’est ce qu’il est que grâce aux autres.
[Ce qui est en phase avec la philosophie existentialiste : ce sont les
autres qui nous déterminent]. (Source).
On savait que les chimpanzés pouvaient se montrer affectueux et
possédaient une excellente mémoire. La vidéo ci-dessous nous montre qu’ils
ne sont pas non plus des ingrats.
Le sanctuaire de
Tchimpounga en RDC accueille 160 chimpanzés qui ont été victimes de
braconniers ou de contrebande. Ce lieu a pour mission de les rendre à la
vie sauvage une fois rétablis.
Publié à la fin 2013, cette vidéo nous montre Wounda, une femelle
chimpanzé que l’on s’apprête à relâcher dans la nature. Récupérée dans un
état pitoyable et sauvée d’une mort certaine par l’institut, la pauvre
bête a peu à peu repris des forces au point qu’elle est à présent prête
pour repartir vers la vie sauvage. Avant de prendre le chemin vers la
liberté, elle n’oublie pourtant pas sa bienfaitrice et serre une dernière
fois la primatologue de 80 ans dans ses bras. (Source :
Le
Vif)
L'histoire passionnante
et merveilleuse de Alice Herz-Sommer
Elle aurait survécu grâce à sa passion pour le piano :
la plus âgée des survivants de l’Holocauste, s'est éteinte le 23 février 2014
à Londres à l’âge de 110 ans.
Voilà un exemple de courage, de foi dans la vie, de don de soi et qui porte
en lui son secret de jouvence...
La mère de
Alice Herz-Sommer avait été déportée quelques temps avant sa fille dans le
camp de Treblinka, dont elle n’est pas revenue. Une perte dont Alice ne
s’est soignée qu’en se lançant dans l’apprentissage, à raison de huit heures
par jour, des 24 études pour piano de Frédéric Chopin. Le mari d’Alice Herz-Sommer
est mort du typhus dans le camp de Dachau. Son fils, Raphael, violoncelliste
de concert, est mort en 2001.
La famille de
Alice Herz-Sommer a annoncé son décès alors que la vieille dame est
l’héroïne d’un documentaire, intitulé The lady in number 6: Music saved
my life (La dame du numéro 6: La musique m’a sauvé la vie), nommé pour
le prix du meilleur documentaire aux Oscars.
Pianiste accomplie, Alice Herz-Sommer avait été autorisée à jouer durant sa
période de détention. « Ces concerts, les gens assis là, personnes âgées,
désolées et malades, qui venaient aux concerts, la musique était de la
nourriture pour eux, se rappelait-elle. La musique nous nourrissait. C’est
la musique qui nous maintenait en vie.»
Sa vie a déjà
inspiré deux livres (dont Un jardin d'Eden en enfer) et le documentaire pourrait être couronné lors de la
prochaine cérémonie des Oscars.
(Source)
Au début de sa carrière à
Chicago, suite au ratage de son premier spectacle, l’acteur Bill Murray
devenu ensuite très célèbre, a raconté qu’un tableau du français Jules
Breton lui a donné envie de continuer à vivre.
« Après ma première expérience sur scène, j’étais tellement mauvais que
je me suis mis à errer dans les rues après le spectacle », (Sun-Times.).
« J’ai marché pendant quelques heures, et je me suis rendu compte que
j’avais pris la mauvaise direction. Et pas juste la mauvaise direction par
rapport à mon appartement, mais aussi par rapport à mon désir de vivre.
» Il se dirigeait en fait vers le lac Michigan avec l’intention de se noyer,
mais sur son chemin, se trouvait le Musée Art Institute ; il y rentre et
découvre Le Chant de l’Alouette, peint en 1884 par Jules Breton
« Le tableau représente une femme qui travaille dans un champ avec le
soleil qui se lève derrière elle. J’ai toujours adoré ce tableau. Cette
nuit, je me suis dit, voici une fille qui n’a pas un avenir particulièrement
prometteur, et pourtant le soleil se lève derrière elle. Je me suis dit que
moi aussi, j’aurai chaque jour une deuxième chance. »
Ce Norvégien "se baladait autour du lac Sognsvann
dans la banlieue d’Oslo. Il s’était rendu là bas avec la ferme intention de
piquer une tête dans les eaux gelées du lac comme chaque semaine avec ses
amis. La glace avait commencé à se former sur le lac, mais encore
de manière inégale. Certains endroits n’étaient recouverts que d’une fine
couche, quand à d’autres, la couche de glace était plus épaisse. C’est alors
que le groupe d’amis aperçoit un canard qui s’amuse à passer sous la glace
dans une zone où celle-ci est fine.
L’animal disparait sous l’eau, puis se fait surprendre par une couche
épaisse, qu’il ne peut plus percer. Le groupe d’amis observe, pensant que le
canard va retrouver le chemin d’une zone plus friable… mais l’animal panique
et semble renoncer.
« Je ne savais pas quoi faire et à ce moment j’ai vu Lars foncer dans
l’eau et piler la glace avec ses bras pour atteindre le canard. » Il l’a
ramené à terre, l’a enroulé dans une serviette et lui a fait du
bouche-à-bouche. En peu de temps, l’animal semble déjà aller mieux, et on
peut dire que Lars s’est fait un nouvel ami. L’animal serait sans doute mort
sans cette intervention providentielle. Quand à Lars, il ne se considère
absolument pas comme un héro. De toutes façons, il avait prévu de se
baigner. Alors, même ce n’était pas exactement ce qu’il avait en tête au
départ, le résultat pour lui fut un peu le même… avec un canard sauvé en
plus, quoi.Depuis cette histoire, l’histoire de Lars a fait le tour du
monde… et lui a valu le surnom de « Roi des Canards ». Et oui, rien que ça.
Si un jour je tombe dans un lac gelé… J’espère qu’il y aura un Lars dans le
coin."
Une famille américaine
fait pousser 3 tonnes de nourriture bio par an dans son jardin en ville
Aux États-Unis, à 15 minutes du centre-ville de Los Angeles, une
famille fait sa révolution en créant sa propre ferme urbaine qui produit
assez de nourriture pour être auto-suffisante.
C’est à Pasadena en Californie, que vit la famille Dervaes au milieu
d’une micro ferme de 370 mètres carrés. Devenue une véritable ferme urbaine,
elle produit 2,7 tonnes de nourriture par an, ce qui rend la famille
auto-suffisante en nourriture. Cet exemple donne une idée et fait réfléchir
sur ce qu’il est possible de faire dans un endroit assez commun, à une
dizaine de minutes du centre-ville.
Un objectif : manger des légumes du jardin 100% bio
Vous pensiez ne pas pouvoir
faire pousser beaucoup de nourriture en milieu urbain ? En êtes-vous
vraiment sûr ? L’histoire des Dervaes va vous faire changer d’avis. Dans un
jardin de 370 mètres carrés, la famille Dervaes arrive à faire pousser 2.700
kilos de nourriture par an (6.000 pounds) avec beaucoup de sueur, de courage
et quelques larmes.
Jules Dervaes a créé cette ferme, il y a plus de 20 ans, avec ses trois
enfants, Justin, Anaïs et Jordanne, dans le but de manger une nourriture
saine, biologique,
sans OGM et cultivée maison. Pour cela, il part d’une réflexion simple
et juste : “Nous sommes tous sur le même bateau, sur la même Terre.
Aujourd’hui, les gens se posent de plus en plus de véritables questions sur
le futur de la planète et ils n’ont plus peur de prendre des risques. J’en
fais partie.” (Article
complet)
Joël est banquier dans le centre-ville de Spokane aux États-Unis et
travaille au premier étage d'un immeuble sur l'avenue Riverside.
Un jour, il aperçut une cane colvert qui faisait son nid sur le bord de la
fenêtre de son bureau, à plus de 3 mètres au-dessus du trottoir.
La cane a pondu 10 oeufs dans la jardinière qui lui avait fait office de nid
; elle couva ses oeufs pendant quelques semaines.
Peu de temps après, les 10 oeufs avaient fait place à 10 canetons ! Joël se
demandait comment la cane allait se débrouiller
pour amener ses canetons à l'eau dans un tel environnement et il y a avait
urgence, car cette action se produit généralement pendant
les premières 48 heures suivant l'éclosion.
Le lendemain, Joël remarqua la cane qui était sur le bord de la fenêtre et
qui encourageait ses canetons à la rejoindre,
puis elle s'envola jusqu'au trottoir, 3 mètres plus bas. Elle continuait de
caqueter afin d'encourager ses canetons à faire le saut.
Joël ne pouvait imaginer ces petites créatures plongeant dans le vide ! Le
premier caneton fit le saut et tomba sur le trottoir de ciment.
Joël descendit sur le trottoir et constata heureusement que le petit caneton
se remettait de sa chute.
Levant les yeux au ciel, il vit que le 2ème caneton se préparait à sauter,
la cane continuant d'appeler ses petits !
et quand le caneton suivant sauta, Joël fut juste à temps pour l'attraper au
vol.
Il le déposa à côté de la cane à côté du premier caneton encore un peu
groggy.
Les canetons continuèrent de sauter un par un, tandis que Joël était là pour
les accueillir en souplesse.
Les passants s'étaient arrêtés sur le trottoir et regardèrent les canetons
sauter jusqu'au dernier.
Finalement, la petite famille était de nouveau réunie, au grand plaisir de
tous mais sans doute d'abord de la cane !
Joël réalisa alors que la mission de la petite famille n'était pas terminée
:il lui restait à traverser 2 pâtés de maisons, quelques rues et ruelles,
et la foule du centre-ville de Spokane, avant d'arriver au premier plan
d'eau, la rivière Spokane.
Les secrétaires qui avaient assisté au spectacle se joignirent à Joël en lui
apportant une boîte de carton pour y placer toute la progéniture,
sous le regard observateur de la cane. Joël tint la boîte assez bas pour que
la cane puissent voir ses petits.
Il se dirigea alors doucement vers la rivière Spokane à travers les rues du
centre-ville, tandis que la cane le serrait.
Quand ils arrivèrent à la rivière, la cane dépassa Joël pour aller à l'eau
et se mit à caqueter de nouveau.
La boîte fut penchée en la posant au sol afin d'aider les canetons à
sortir et de rejoindre aussitôt la cane dans l'eau.
Les 10 canetons nageaient maintenant en formation serrée autour de la cane.
Joël raconta que la cane fit quelques cercles devant eux en caquetant comme
pour les remercier de leur précieuse aide...
Merci à Claude pour l'envoi de
cette très belle hsitoire
On a
demandé à un groupe d'étudiants de dresser la liste de ce qu'ils croyaient
être « Les Sept Merveilles du Monde » de notre époque.
Il y eut quelques différences mais voici en gros ceux qui ont reçu le plus
grand nombre de votes :
1.
Les grandes
pyramides d'Égypte
2. Le Taj Mahal
3. Le Grand Canyon
4. Le Canal de Panama
5.
L'Empire State
Building
6. La Basilique
Saint-Pierre
7. La Grande
Muraille de Chine
Pendant qu'elle compilait les votes, l'enseignante nota qu'une étudiante
n'avait toujours pas remis son papier.
Elle demanda alors à la jeune fille si elle avait de la difficulté à
dresser sa liste.
Elle répondit : « Oui, un peu. C'est difficile de décider car il y en a
tellement ! »
L'enseignante dit, « Dis-nous ceux que tu as, et peut-être
pourrons-nous t'aider ».
La jeune fille hésita puis dit : « Je crois que les Sept Merveilles du
Monde sont :
On aurait pu entendre une
épingle tomber tellement le silence dans la classe était grand.
Toutes ces choses que nous ne remarquons plus tellement elles sont
"simples et ordinaires" sont en réalité, des merveilles.
À 48 ans, la Britannique Annette Gabbedey exerce un métier
fascinant qui demande beaucoup de dextérité et de savoir-faire. Tailleuse
de pierres précieuses de son état, le travail s’effectue toujours avec
beaucoup de précision pour Annette bien que celle-ci ne possède pas de
doigts ! Un handicap qui ne l’empêche pas de réaliser de beaux bijoux que
l'on s’arrache à prix d’or.
Spécialisée dans la réalisation de bijoux confectionnés avec des
pierres d’opales ou encore des diamants, Annette Gabbedey à la tête de la
société Gabbedey Goldsmith, est certainement l’un des meilleurs artisans
de Grande-Bretagne. Pourtant, cette Anglaise originaire de Frome, dans le
Somerset, n’est pas tout à fait comme le reste de ses confrères. Née sans
doigts, elle ne fait pas moins preuve d’excellence lorsqu’il s’agit de
livrer à ses clients les plus beaux bijoux qui soient.
Elle ne s’est jamais vue comme handicapée
Parce qu’elle est née sans doigts, Annette Gabbedey ne s’est jamais
véritablement posée la question du handicap. Étonnée à chaque fois de voir
les gens lui demander comment celle-ci parvient à faire preuve d’autant de
précision et de minutie alors qu’elle ne possède pas de mains, Annette
leur répond qu’elle s’étonne à son tour de voir les autres utiliser les
leurs. "J’ai tendance à regarder les doigts des gens et à me demander
comment ils font", explique cette Anglaise à Oddity Central.
"Il s’agit de la perception que vous avez de vous même. Je suis née
comme cela et je n’ai jamais rien connu d’autre."
Pour travailler avec précision, Annette Gabbedey se sert alors de ses
poignets autour desquels elle fait tenir ses instruments grâce à des
bracelets conçus à cet effet. "Créer des bijoux est quelque chose de
très tactile et bien sûr, vous avez besoin de vos mains. Ce sont
simplement mes doigts qui manquent. Mais j’ai conservé une sensibilité et
je peux sentir, toucher et effectuer des mouvements avec le reste de mes
mains", assure encore cette tailleuse de pierres.
Grâce à son talent, cette femme réalise ainsi des pièces uniques et
très coûteuses pour sa riche clientèle qu’Annette a souvent l’occasion de
rencontrer. En 23 ans de métier, celle-ci a développé un savoir-faire
unique qui lui permet aujourd’hui de créer des bijoux hors de prix comme
ce collier en or jaune et blanc de 18 carat vendu au prix de 25 000 livres
sterling, soit environ 30 500 euros. (Source)
Il utilisait une machine à
écrire pour réaliser de superbes dessins
Paul Smith
(21 Septembre, 1921 – 25 Juin 2007) est né à Philadelphie, en Pennsylvanie.
Il a souffert d’une grave paralysie
cérébrale spastique à un âge précoce et la perte de contrôle de la motricité
fine de son visage et des mains,
il lui était impossible pour lui de
fréquenter l’école ou même manger, se vêtir, ou se lavera. Cela l'a
également rendu difficile de s’exprimer.
Tôt dans la vie de Paul a
découvert la machine à écrire et une technique pour l’utiliser pour créer
des images. Il était capable d’utiliser une main pour maintenir l’autre et
donc appuyez sur la touche souhaitée. Depuis l’âge de 15 ans Paul a été créé
l’art de la machine à écrire et régulièrement affiné sa technique au fil des
ans.
Paul Smith a emménagé dans une
maison de retraite en 1967 où il a continué à créer de l’art jusqu’en 2004
quand sa cataracte a empiré et il n’était plus capable de peindre avec sa
machine à écrire. Malheureusement Paul est décédé le 25 Juin 2007.
Quand un violoniste
réconcilie une
chamelle et son petit...
Ceci se passe en Mongolie.
Après l'avoir mis au monde, une chamelle se désintéresse totalement de son
petit...
Il y a alors
une terrifiante et inquiétante distance qui s'installe entre la chamelle et
lui, repoussant ses tentatives de téter
Devant les larmes du chameau abandonné, les hommes s'en remettent à la
tradition : un violoniste en costume traditionnel est dépêché pour
tenter de faire fléchir la chamelle et engager ainsi la réconciliation entre
la mère et l'enfant. Cette séance qui ressemble à de la musicothérapie
relève du mystique et met en scène des hommes et de femmes respectueux d'une
nature souveraine dont ils sont les patients témoins.
C'est aussi
le spectacle d'une civilisation toute entière, qui met fidèlement en jeu ses
traditions faisant fi au les mirages du prétendu
progrès et dont se gorge encore un
occident pourtant de plus en plus esseulé.... Un superbe exemple ici de
collaboration heureuse entre l'homme et la nature et profitable cette
fois au monde animal (ce qui certes ne peut pas faire oublier les exactions
de la race humaine perpétrées éhonteusement sur les autres espèces...).
L'Histoire du chameau qui pleure renvoie aussi avec simplicité à la fragilité de
l'enfance, du sentiment d'abandon qui taraude l'existence et d'un instinct
maternel pas toujours évident, tant chez l'animal que chez l'homme.
Voici les
réponses à des questions posées à la regrettée psychothérapeute te
spécialiste de l'enfance qu'est Alice Miller à propos des blessures de
l''enfance :
1. N’y a-t-il pas le risque
de haïr et détester les parents quand on a réalisé comment ils nous ont fait
souffrir ?
Il faut dire que dans
beaucoup de cas il serait absolument nécessaire de se débarrasser d'un
sentiment qui est toxique et destructeur. Pourquoi devons nous être fiers de
la capacité à aimer les gens qui nous ont maltraités ?
On peut facilement constater
que beaucoup de gens se sentent soulagés quand on leur pose ce genre de
questions mais ils pensent que cet amour est plus fort que la raison. Ils
pensent comme ça parce qu'ils vivent encore dans la réalité de leur enfance
où ils avaient besoin de cet amour pour survivre. Adultes, ils n'en ont plus
besoin, en revanche, ils ont besoin de se libérer des mensonges qui si
souvent rendent leur corps malade. [Ndlr : Mon expérience
professionnelle m'a montré en fait qu'en cours de processus thérapeutique,
soit les liens avec les parents s'étaient au contraire bien améliorés, soit
un processus de deuil par rapport à ce qui était attendu d'eux s'enclenchait
naturellement ; dans les deux cas, aucun sentiment réel de haine ne
subsistait, parce que d'une manière ou d'une autre, les blessures
émotionnelles étaient en voie de cicatrisation.]
2. Est-ce que le fait de comprendre les raisons des comportements cruels
de nos parents nous apporte un soulagement dans notre souffrance ou nos
maladies ?
Je pense que cela peut être
le contraire. Enfant, nous tous avons essayé de comprendre nos parents et
nous continuons de le faire toute la vie. Malheureusement, c’est exactement
cette compassion envers les parents qui nous empêche souvent de comprendre
notre propre souffrance ou la totalement négliger comme l’ont fait nos
parents. [Ndlr : Pratiquement dans tous les cas rencontrés et à
condition de poursuivre un accompagnement psychothérapeutique, j'ai observé
que le fait de comprendre, sans les admettre pour autant, les comportements
de ses parents apporte un soulagement des souffrances ou des maladies, mais
à condition que les patients résolvent les conflits associés, ce qui peut
prendre du temps.] (Source et suite des
questions).
Alfred
est l'homme le plus âgé d'Australie. Il passe la majeure partie de ses
journées à tricoter des mini-pulls pour les petits pingouins. Alfred Date,
dit "Alfie" a expliqué qu'il avait été incapable de dire "non" durant toute
sa vie. Alors, quand on lui a proposé ce projet, il a tout de suite accepté
! Ces pulls ont été faits à la demande de la Fondation "Phillip Island
Penguin" en Australie
Alfred est
l'homme le plus âgé d'Australie. Il passe la majeure partie de ses
journées à tricoter des mini-pulls pour les petits pingouins. Alfred Date,
dit "Alfie" a expliqué qu'il avait été incapable de dire "non" durant
toute sa vie. Alors, quand on lui a proposé ce projet, il a tout de suite
accepté ! Ces pulls ont été faits à la demande de la Fondation "Phillip
Island Penguin" en Australie
En effet,
après une marée noire qui a eu lieu en 2013, il fallait aider les petits
pingouins à survivre en restant au chaud. C'est une espèce qui ne se trouve
que dans le sud de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Il n'en reste que
32.000 sur l'île Phillip. Le vieil homme de 109 ans vit dans une maison de
retraite sur la côte sud. Les infirmières de la maison de retraite
connaissaient ses talents de tricoteur. Elles lui ont donc demandé de
tricoter des pulls pour les pingouins. C'était une demande qu'il ne pouvait
pas refuser.
En
utilisant la laine épaisse fournie par les infirmières, Alfie a mis ses 80
années d'expériences dans le tricot à profit et s'est mis au travail
immédiatement. cet homme tricote des pulls pour les pingouins malades Alfie
a appris le tricot après avoir fait une veste de bébé pour son neveu dans
les années 1930. Puis, il a affiné ses compétences avec ses sept enfants et
20 petits-enfants, et environ autant d'arrières petits-enfants.
Selon un
article paru sur The Daily Telegraph en 2014, Alfie se souvient du naufrage
du Titanic en 1912 et de la déclaration des guerres mondiales. Il a aussi
avoué au journal son secret de longévité : c'est tout simplement de "se
réveiller chaque matin." Des dons de petits pulls pour pingouins ont été
reçus de partout dans le monde. La fondation affirme que "ce n'est pas très
mode" mais ça aide les petits pingouins qui ont été affectés par la marée
noire. Le pétrole colle leurs plumes, permettant à l'eau de pénétrer jusqu'à
l'épiderme. Le froid les saisit alors. De plus, ils ne sont plus en mesure
de chasser. Ils sont donc condamnés. pingouins qui porte un pull après une
marée noire
Lorsque les
pingouins mazoutés arrivent à la fondation, on leur donne une petite veste à
porter. Ainsi, ils n'ingurgitent pas les toxines qui se trouvent sur leurs
plumes. En 2001, 438 pingouins ont été touchés par un déversement de pétrole
à Phillip Island. Grâce à leurs pulls, 96 % des pingouins ont été sauvés,
selon le site de la fondation. Le centre dispose aujourd'hui "d'assez de
pulls pour pingouins tricotés par les généreux donateurs à travers le
monde". Donc pas la peine d'en envoyer de nouveau ! Aujourd'hui, Alfie
préserve ses mains du vieillissement en tricotant des écharpes pour ses amis
et des petits bonnets pour les bébés prématurés. Finalement, c'est plutôt
une bonne chose qu'Alfie n'ait jamais su dire "non", vous ne trouvez pas ?
Stephen Hawking, cet
homme plus qu'extraordinaire !
"Parce
que chaque jour peut être mon dernier, j'ai le désir de
tirer le meilleur de chaque minute."
Ce mondialement et
justement célèbre astrophysicien de génie qui a marqué la science d'une manière
éclatante et déterminante, s'est éteint à l'âge de 76 ans (14 mars 2018), alors qu'à
21 ans on ne lui donnait (°) que deux ans à encore vivre (maladie de Charcot) !
Les cendres de Stephen Hawking seront enterrées près des tombes des
scientifiques britanniques Isaac Newton et Charles Darwin à l'abbaye de
Westminster (Londres)
Né exactement jour pour jour 300 ans après la mort de Galilée (08/01/42), ce
dont il était fier, on
se mettrait à croire rien que pour cela à la réincarnation tellement les
destinées se rejoignent ! De plus, il est décédé le 14 mars, jour de la
naissance de Einstein ! Sa destinée est une leçon de vie pour chacun d'entre nous :
vaincre la maladie est la plupart du temps accessible si on met en jeu le
"médecin intérieur" (Albert Schweitzer) et qu'on se donne totalement et
passionnément à ses missions de vie choisies ; en effet, Stephen Hawking
aura superbement illustré chaque jour durant 55 ans ; "Mes espérances ont été réduites à zéro à 21 ans. Tout
depuis est un bonus" ::"Parce
que chaque jour peut être mon dernier, j'ai le désir de
tirer le meilleur de chaque minute"
; (Interview au New York Times en
décembre 2004). Il
a ainsi superbement démontré que "La mort ne s'intéresserait qu'à ceux qui
veulent mourir" et pas avant de l'avoir décidé apparemment dans son cas, après
une vie extrêmement riche et éclatante !
"Stephen Hawking (1942-2018), le physicien le plus connu de sa génération,
laisse à l'humanité plusieurs notions novatrices sur la naissance de
l'univers.
Ce qu'on sait grâce à Stephen Hawking: ces quatre notions ont changé notre
vision de l'univers :
1. Notre univers résulte d'une singularité
2. Les systèmes stellaires sont issus de fluctuations quantiques
J'empreinte une partie
du titre de
cet article à celui du livre du psychiatre Boris Cyrulnik,
Un merveilleux malheur ; ce dernier relevait : "On s’est
toujours émerveillé devant ces enfants qui ont su triompher d’épreuves
immenses et se faire une vie d’homme, malgré tout. Le malheur n’est jamais
pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet d’organiser notre manière de
comprendre le mystère de ceux qui s’en sont sortis. C’est celui de
résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en
dépit de l’adversité .En comprenant cela, nous changerons notre regard sur
le malheur et, malgré la souffrance, nous chercherons la merveille ".
Mon expérience de psychothérapeute me fait apporter un bémol à cette façon
de voir les choses. (Voir ma réflexion au sujet des dessous rarement abordés de la
résilience, en bas de l'article)
C'est suite à une
exposition consacrée à l’oeuvre de l'artiste belge
Isabelle de
Borchgrave qui évoque la vie de Frida Kahlo.et qui se déroule au
musée des Beaux- Arts de Bruxelles du 14 octobre 2022 au 12 février 2023, que
Gilberte m'a écrit ce qui suit (extrait) : "L’artiste belge est célèbre
pour ses créations en papier. Elle choisit un thème et le développe en
travaillant le papier de nombreuses façons. Je pense qu’elle s’est rendue au
Mexique, qu’elle a visité la maison de Frida et qu’elle a décidé dès cet
instant de lui rendre hommage. Quand il pénètre dans les salles, le visiteur
est tout de suite transporté au Mexique, plus précisément dans l’univers de
Frida K. Tout n’est que couleurs éclatantes, énergie positive, désir de
vivre... Le titre de l’expo s’appelle: Miradas de Mujeres (regards de
femmes)".
D'origine espagnole mais
née au Mexique en 1907 après la perte de
son frère, elle n'a pas eu une enfance heureuse. Sa mère dépressive la confie
à une nourrice qui a une grande froideur à son égard. Née avec une spina
bifida (déformation de la colonne vertébrale), elle contracte la polio à
l'âge de six ans. Sa jambe droite cesse de grandir, ce qui l'isole des autres
enfants ; « Frida la boiteuse » comme ses camarades l'appelaient, ne peut
plus se rendre à l’école....
"À 16 ans, elle fait
partie des 35 premières filles à être acceptées à l’Escuela Nacional
Preparatoria, sur un total de 2 000 étudiants. Il s’agit alors du meilleur
établissement scolaire du Mexique ! Là-bas, elle montre un intérêt prononcé
pour les sciences naturelles, aspirant à devenir médecin."
A 18 ans, rentrant des
cours, son bus rentre en collision avec un tramway et est grièvement
blessée.(cavité pelvienne transpercée, onze fractures à la jambe droite) :
"Au
total, jusqu’à la fin de sa vie, elle subit 32 opérations chirurgicales et
portera 28 corsets. De retour chez elle, elle est contrainte de rester
couchée. À cette période, elle écrit : « Je ne suis pas morte et j’ai
une raison de vivre. Cette raison, c’est la peinture »"
En train de peindre dans son lit.
Elle devint aussi
une pionnière du féminisme.
"Son œuvre est indissociable de sa vie. Dès le début de sa pratique
artistique, alors qu’elle est immobilisée après son accident, Frida Kahlo
prend pour sujet favori sa propre image. Elle dépeint sans pudeur ni
concession ses souffrances morales et physiques. Parmi les plus célèbres,
La colonne brisée (1944) révèle son corps meurtri par la succession
d’opérations chirurgicales.
Au total, près de 70 autoportraits reflètent son histoire. Elle se
représente naissant puis enfant, comme dans Ma nourrice et moi
(1937), et parfois avec ses parents. Elle fait aussi le portrait de son
couple et aborde ses fausses couches, telle que dans la toile L’Hôpital
Henry Ford (1932)".
Autoportrait à la frontière du Mexique et
des États-Unis, 1932
Mais c’est davantage sa « mexicanité» qu’elle
revendique dans les représentations d’elle-même. Elles révèlent sa profonde
affection pour le patrimoine culturel de sa nation. De fait, elle porte
souvent la China poblana, robe traditionnelle, très colorée et agrémentée de
broderies florales. Aussi, elle est fréquemment coiffée de tresses ou de
chignons ornés de fleurs. Dans nombreux de ses tableaux, la culture
mexicaine est symbolisée notamment par sa faune et sa flore. Perroquets et
cactus sont intégrés à ses compositions, ainsi que d’autres éléments du
folklore local (drapeaux, cadavres exquis…)."
"Enfin, son engagement politique transparaît aussi clairement dans
plusieurs tableaux. Son Autoportrait avec Staline (1954) ou
encore Le marxisme redonnera la santé aux malades (1954) en
témoignent. " "Derrière son optimisme et une infaillible joie de
vivre, Frida Kahlo endure en permanence des douleurs, du dos jusqu’aux pieds. "
(Source)
Elle obtint une reconnaissance nationale comme en témoigne la
reproduction de son portrait sur un billet de 500 pesos
"Plus que d’être une artiste, Frida Kahlo est un symbole. Effigie du
Mexique, elle l’est surtout pour les femmes. Sa force de caractère et son
indépendance en font un emblème pour les mouvements féministes et LGBT.
Ayant inspiré de nombreux artistes, sa figure a été également
ré-exploitée commercialement. Imprimée sur des posters, tasses, tee-shirts
et autres goodies, elle est, malgré elle, devenue une icône de la
pop culture et du street-art. À n’en pas douter, l’anticapitaliste
qu’elle était doit se retourner dans sa tombe en assistant au détournement
de son œuvre et de son image ! Mais elle serait sûrement rassurée de voir
que son influence, aussi bien artistique que politique, n’a pas perdu de sa
vigueur. "
N.B. Matière à réflexion par rapport à la résilience .
Suivant ce qu' entre autres beaucoup d'artistes ont
montré au travers de la manière souvent, sinon brutale, du moins dramatique
dont ils ont terminé leur vie, il n'est pas donné a priori à chacun de pouvoir
réellement passer le cap vers vers une authentique résilience. Bien au delà
d'une simple question de volonté, tout dépendra de son
histoire personnelle qui peut, à la faveur d'événements en écho, faire réactiver
des blessures émotionnelles non cicatrisées. Dans le cas des artistes en
question, leur vie professionnelle souvent éclatante de succès peut
être vue comme une sorte de fuite en avant. En effet, c'est ainsi qu'au moment de son déclin,
ressurgit alors de plein fouet les effets de ce qui n'a donc pas été résolu en profondeur. A
cet égard, il faut encore rappeler ce constat fait par le célèbre
psychologue Carl Jung : « Tout ce qui n’est pas porté à la conscience se
transforme en destin ».
Dès lors, je mets un sérieux bémol par rapport à
ce qui est le champ circonscrit et trop étriqué par rapport à ce que Boris
Cyrulnik définit comme étant du ressort de la résilience : il ne prend
malheureusement en compte que du “sommet de l’iceberg” et non de la “partie
cachée” (d'ailleurs occultée la plupart du temps). Lire mon
article qui détaille ce qui précède :Résilience, oui mais !
C’est ce que
j’observe couramment et déplore sur le terrain psychothérapeutique : la
plupart des patients banalisant ce qu’ils ont vécu comme violences
psychiques et/ou physiques dans leur enfance et leur adolescence (on entend
alors souvent dire, "d'autres sont plus malheureux que moi"). En fait, ils éprouvent
de grosses difficultés alors à cicatriser ces blessures émotionnelles, parce
qu’elles sont occultées par ce qu’imposent, par exemple, les conduites 'bien
pensantes', purement
comportementalistes et solidement ancrées dans la culture ambiante.