Lâchez prise ?! C'est vite dit !
par Baudouin Labrique, psychothérapeute et géobiothérapeute
©
« Les perceptions, les pensées et les croyances
ont plus d’impact sur la santé des gens que leurs gènes ».
Bruce Lipton (Biologiste généticien)
Cette approche est intégrée dans le cadre des séances que nous vous proposons.
avec Baudouin Labrique, psychothérapeute et géobiothérapeute
« Tout ce que nous faisons, nous le faisons avec une idée derrière la tête. » Aristote.
Dans ce cas, comme pour bien d'autres "prises" qu'on s'obstine à tenir, il s'agit alors d'une question de (sur)vie !
"Une grande partie des thérapeutes offrent des thérapies comportementales pour combattre
les symptômes des patients sans chercher leurs significations et leurs causes,
parce qu’ils sont persuadés qu’elles sont introuvables.
Pourtant, dans la plupart des cas elles le sont mais elles sont toujours cachées dans l’enfance,
et rares sont les personnes qui veulent la confronter. " Alice Miller.
Cette approche |
« Tout ce que nous faisons, nous le faisons avec une idée derrière la tête » , disait donc Aristote. Son contraire est aussi vrai : tout ce que nous ne faisons pas, nos blocages, nos difficultés à agir, etc. sont aussi le fait d' « une idée derrière la tête » et qui est la plupart du temps imposée par le premier instinct qui nous gouverne : l'instinct de survie...
Mais combien de fois n'avons-nous pas entendu dire cette phrase paralysante : « Lâchez prise ! » ; comme s'il s'agissait uniquement d'une question de volonté ! C'est encore plus inquiétant lorsque cette injonction sort de la bouche de personnes qui reçoivent des patients en thérapie.
J'ai déjà eu l'occasion de réaliser un dossier pour fustiger cette façon de faire qui se rencontre encore souvent, entre autres, chez des personnes formées au "décodage biologique" des maladies.
Voyons le cas de cette personne qui est venue me trouver, découragée de ne pas pouvoir "lâcher prise" : au terme des séances, le thérapeute lui avait asséné ce "lâchez prise !", sous prétexte que tout avait été dit concernant l'identification des causes de son problème de santé et que le restant du travail à faire lui incombait à elle seule ; selon ce thérapeute, la tâche restante était de "lâcher prise" par rapport à la situation qui était à la base de ses problèmes de santé, la guérison devant alors suivre comme par enchantement ! Ce patient se trouva alors seul, pour ne pas dire abandonné, devant la tâche que constituait la résolution des conflits mis à jour. A la somme de ceux-ci, il s'en était vu ajouter un nouveau : une dévalorisation supplémentaire, celle produite par le fait qu’il avait le sentiment de ne pas y arriver ou de se sentir bloqué devant la montagne à gravir tout seul pour y arriver, alors que selon ce thérapeute il était si facile d’y arriver simplement en lâchant prise ! Voir ici, notre vision de ce qui aurait été approprié de faire.
Il peut en effet s'agir d'une question de survie
liée à des causes profondes et lointaines
et donc il y a impossibilité de "lâcher le morceau" ;
en revanche, le (re)tenir trop longtemps peut constituer
un risque pour notre survie à plus long terme !
(Ré)agir à temps en acceptant de se faire aider.
Quand nous en pouvons pas arriver rapidement à solutionner nos conflits, malgré toute la bonne volonté que nous y mettons, nous pouvons être sûr qu'il y a un verrou caché et bien solide. Exemple de verrou très fréquent qui bloque les problèmes de surpoids : le "conflit de Silhouette". Beaucoup de femmes ne se trouvent pas belles à cause de ce qu'elle identifient comme un excès de poids ; cette somatisation mal vécue cache en fait une situation conflictuelle non résolue et occulté, suivant ce qui s'observe toujours à la lumière des fabuleuses découvertes de la psychobiologie.
Le conflit de silhouette : une femme se regardant dans la glace se répugne, souffre d'impuissance en voyant son corps alourdi et enlaidi ; cet état d'impuissance et de répugnance est assorti de peur, d'angoisse : va-t-elle continuer à grossir ainsi sans pouvoir s'arrêter ? Cette situation produit un stress insupportable pour le cerveau ; de plus la peur non résolue a des effets très dommageables et entraîne la plupart du temps ce dont on a peur ; il va mettre en action une solution (parfaite pour lui) pour y échapper : exprimer cette impuissance en provoquant une baisse de sucre dans le sang ; puisqu'on ne peut pas agir et que le sucre est l'aliment par excellence des muscles (qui sont sensés se mettre en action), le cerveau va le supprimer ou du moins le réduire de manière importante ; en effet, il est régi par cette même loi qui organise tout l'Univers : la loi d'économie d'énergie, la loi du moindre effort pour l'obtention d'un résultat identique ; à choisir entre deux actions possibles, l'Univers mettra toujours en oeuvre celle qui lui coûtera le moins d'énergie. Autrement dit, ce qui n'est plus nécessaire doit disparaître.
Cliquez ici pour calculer votre poids idéal
suivant la formule de Lorenz
Quand l'organisme tombe en hypoglycémie (trop peu de sucre dans le sang), il y a alors une sensation de vide énorme, et plus précisément de faim, le ressenti pourrait être alors : la peur de mourir d'inanition ; ce ressenti va lui-même provoquer un stress qui ne peut se résoudre que par l'apport important de nourriture et ingérée souvent compulsivement ; le but est de rétablir le taux de sucre dans le sang pour résoudre cette peur de mourir d'inanition. Le cerveau aura alors tendance à prendre plus qu'il n'en faut, à faire des réserves "au cas où on viendrait encore à manquer" ; c'est le fameux yo-yo des régimes amaigrissants complètement inutiles et même responsables d'une prise de poids en "fin de course" plus importante que si on s'était abstenu d'imposer à l'organisme ce traitement forcé de mise à la diète.
La femme en question risque dès lors de se gaver de nourriture et observera ensuite, lors de la prochaine séance devant la glace ou sur la balance, qu'elle a encore grossi et de nouveau, automatiquement, le cycle pervers se réinstallera. L'accompagnement thérapeutique digne de ce nom ne comprendra jamais l'injonction d'un " lâchez prise !" ; il visera, en revanche, à aider une femme confrontée à ce problème, à casser le verrou en douceur, d'une manière concrète en utilisant un ou des moyens simples qu'elle découvrira elle-même durant la séance (pour bien se les approprier, ce qui est un gage de succès).
Le conflit de silhouette : on se trouvera toujours trop grosse si le conflit
psychobiologique sous-jacent n'est pas résolu et il s'autoprogrammera...
La conférence qui est régulièrement donnée sur ce thème ou un accompagnement psychothérapeutique approprié livreront des clés supplémentaires et proposeront des pistes de compréhensions pour arriver à guérir plus rapidement de problèmes de santé physique ou de santé psychique, des exemples concrets de verrous rencontrés qui ont permis d’arriver à résoudre divers types de blocage. On pourra alors mieux se connecter à leur propre capacité de changement et d'aller ainsi plus rapidement vers la guérison d'un mal-être, d’une malaise, d'une maladie physique ou psychique etc. donnera d'autres clés et des exemples concrets de verrous rencontrés et comment arriver à résoudre ce type de blocage ; cela permettra à chacun de mieux se connecter à sa propre capacité de changement et d'aller ainsi plus rapidement vers la guérison d'un mal-être, d'un « mal à dire » etc.
Il existe des moyens concrets pour arriver plus rapidement à résoudre ce qui nous fait souffrir et tout ce qui en a découlé (maladies, traumatismes, dépendances, mal-être etc.). Pour y parvenir plus aisément, il est nécessaire d’aller en rechercher les causes profondes et souvent bien cachées mais ici, encore, un accompagnement psychothérapeutique peut être approprié pour y arriver plus rapidement. La plupart du temps, un besoin fondamental aura été comme bafoué, sans qu’on ait eu vraiment le choix. Il y aura lieu alors d'identifier les blocages cachés, sortes de verrous très solides ; contre eux, ni la rationalité ni le mental n’ont aucune prise, puisque c’est le vécu avec son cortège d’émotions souffrantes qui les ont bien installés. La connexion à ce que nous ressentons ou avons ressenti alors est un outil précieux pour arriver à guérir des blessures émotionnelles qui activent encore de tels programmes de survie. Pour survivre, des croyances limitantes se sont alors forgées et il sera nécessaire de les identifier pour pouvoir ensuite les transformer. Elaborée et poursuivie dans la joie, une stratégie personnalisée incluant un véritable « contrat de guérison » et une boîte à outils concrète sera alors élaborée pour aller plus rapidement vers la libération tant attendue.
Voici une liste de croyances à cocher pour commencer à désocculter ce qui pourrait s'exprimer sous forme de résistances à la guérison.
Découvrir sous forme d'un fiche pratique, un outil autothérapeutique qui vous permettra de mettre plus facilement à jour les résistances, verrous, croyances ... qui empêchent d'arriver à lâcher prise (naturellement) : " les résistances à la guérison".
Aller identifier en douceur ce qui coince et
avec la même douceur et auto-compassion
délivrer la "mécanique" mais sans la "blesser"
Apprendre à se relaxer : découvrez-en quelques trucs simples à mettre en pratique.
Diaporama pour vous inviter à vous déstresser avec humour. L'ouverture de cette page nécessite PowerPoint ; si votre ordinateur n'en est pas équipé, vous pouvez télécharger ici la version gratuite.
Voir le code de déontologie que nous respectons strictement dans tous nos contacts professionnels.
Sans
prise de conscience, sans travail sur soi, nous sommes condamnés à reproduire
ultérieurement
nos identifications d’enfant. Parfois à notre insu. Certains ont choisi de
faire tout le contraire de leur famille.
Malheureusement, vivre le contre-scénario, c’est encore vivre en fonction du
scénario.
Prendre le contre-pied, ce n’est pas accéder à la liberté d’être soi-même,
c’est agir à l’inverse en étant constamment dans la comparaison.
L’aventure d’une vie humaine, c’est avant tout l’aventure de la conscience.
Plus nous devenons conscients, plus nous devenons libres. Plus nous
choisissons notre vie
au lieu d’obéir à nos programmations, plus nous épanouissons notre être
unique,
indépendant, autonome. Plus nous sommes épanouis, plus nous épanouissons les
autres" Chantal Rialland.
N.B. Je ne mettrais personnellement qu'une réserve à ce magnifique
texte :
je ne suis pas persuadé que nous avons quelque capacité à "épanouir les
autres" ;
tout au plus nous leur en offrons la (libre) possibilité.
-
Santé -
Placer
Retrouver son nord sur votre page d'accueil Ajouter
Retrouver son Nord aux favoris
Pour ajouter cette page dans vos favoris,
tapez
CTRL (maintenu enfoncé) + D
Osez dire encore "une fois" à ce patient : "lâchez prise", pour voir !
Extrait
de "Les psy". tome 6. "Eh bien, voilà..." BEDU, Raoul
CAUVIN Ed. Dupuis