"Les médecines non conventionnelles reconnues dans différents
pays…"
(Communication de l'Institut pour la Protection de la Santé
Naturelle.)
"La Suisse : voilà presque 10 ans que la Suisse a reconnu
constitutionnellement le droit d’avoir recours aux médecines non
conventionnelles. Comment cela est-il arrivé ? Il y a eu une votation. Les
citoyens ont voté pour. Leur volonté est respectée. Le bilan de cette opération
est positif. Une nouvelle votation sur le sujet rencontrerait un succès encore
plus massif.
Le Canada : depuis 2004, une législation sur les produits naturels a
permis l’essor d’un secteur associé. Résultat : il est possible d’y être
herboriste et de nombreux produits naturels sont officiellement vendus et
conseillés par des professionnels compétents. Cela fait presque 15 ans que
l’expérience dure et toute la population semble y trouver son compte. De quoi
inspirer les pays Européens ?
L'Allemagne : de nombreuses pratiques alternatives y sont reconnues et
remboursées par les organismes d’assurance privés. Ainsi, la phytothérapie, le
jeûne [3], la chiropraxie sont présents dans les hôpitaux et acceptés par les
médecins. Les patients les plébiscitent massivement. Par ailleurs, il existe
depuis longtemps un statut pour les naturopathes, celui de « heilpratiker » dont
le travail s’inscrit dans la longue lignée des hygiénistes qui travaillent avant
tout sur le terrain des malades. "
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Le prix Rodgers pour récompenser les
médecins et chercheurs en médecines non conventionnelles
Transmis par le collectif
ACECOMED (20
mars 2007)
"Une vraie nouveauté au Canada.
Alors que dans le monde, les « médecines alternatives et complémentaires » terme
utilisé dans le monde anglo-saxon (...), sont rejetées par les autorités
scientifiques, médicales et politiques, cette initiative privée est à marquer
d’une pierre blanche.
En effet, L’importance du prix peut créer un choc médiatique qui donnera une
importance à ces pratiques thérapeutiques. Il reste à attendre le résultat afin
de connaître la nature du lauréat. Sera-t-on dans un domaine révolutionnaire en
médecine ou se contentera-t-on d’une action discrète ne remettant pas en cause
les paradigmes communément admis ?
« Le prix vise à souligner l’importance de la contribution de la médecine
complémentaire et alternative aux soins de santé.
Ce concours national, doté d’une bourse d’une valeur de 250 000 $, récompensera
un chercheur ou un praticien qui aura contribué de manière significative au
domaine de la médecine complémentaire et alternative (MCA) au Canada
Les mises en candidature seront acceptées dès le printemps, et le prix sera
attribué lors d’un dîner gala qui aura lieu à Vancouver le 1er novembre 2007,
lequel fera également mention honorable à tous ceux qui se consacrent à ce
domaine important qu’est la MCA. » "
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"LES VIRUS, ENNEMIS UTILES"
Parmi les chapitres de ce dossier :
"DECOUVRIR Leur place dans le vivant
- Leur rôle dans l'évolution
- Leur capacité à soigner"
Le mythe dogmatique des "bactéries dangereuses" est
officiellement
en train de prendre du plomb dans l'aile :
"Les virus, ennemis utiles" : c'est le titre du dossier de "Pour la
Science" - n° 55 d'avril-juin 2007.
C'est sans doute la première fois qu'une revue scientifique (l'édition
française de
Scientific American) se permet un tel titre. On peut constater p. 60 par
exemple que des essais cliniques ont montré l'efficacité (régression d'une
tumeur cérébrale) par l'injection de virus (de la maladie de Newcastle). Cela
devrait nous faire réfléchir sur le rôle des virus sur dans certaines
phases
de guérison ...
"« – Mais quel dieu es-tu, comment te décrire, Janus à la double
forme? (…)
– La garde du vaste monde me revient à moi seul, et le droit de faire
tourner l’axe de ses portes m’appartient tout entier. »
Ovide (– 43 à 17)
Pour les Romains et le poète latin Ovide, cet être à la double apparence,
aussi ancien que le monde, gardien des portes et des moyens de communication,
patron de la guerre et de la paix, c’est Janus.
Ni mort ni vivant. Si ancien qu’il aurait côtoyé les cellules
primordiales dont nous sommes issus. Capable de transmettre de l’information
génétique. Générateur des pires dérèglements, mais aussi maillon essentiel de
l’évolution. Janus ? Non, un virus.
Simple association de molécules, les virus sont inertes. Pourtant, quand un
virus pénètre dans une cellule, dont il détient la clé, il prend « vie », au
sens où il se réplique, se multiplie, mute et évolue. Se pose alors une
question essentielle qui préoccupe les biologistes : un virus est-il vivant ou
est-il inerte ?
Tout au long de l’évolution, les virus ont transmis des séquences
génétiques aux organismes qu’ils ont infectés, enrichissant leurs génomes. À
une époque reculée, les virus auraient même « inventé » l’ADN – le code de la
vie – , et introduit le noyau dans les cellules eucaryotes, dont sont
notamment issus les mammifères.
En transférant des gènes entre individus et entre espèces, les virus
dévoilent leurs deux faces. Le Janus malveillant cause les maladies virales.
Les virus provoquent des dégâts au sein des organismes qu’ils envahissent, en
détruisant les cellules qu’ils infectent pour se multiplier puis se
disséminer. Encore faut-il que le virus aient « inventé » des stratégies pour
déjouer les défenses cellulaires et les réactions immunitaires.^[°] Le virus
est créatif et adroit : il doit se répliquer en infectant un hôte, mais pas
trop violemment pour que son incubateur ne périsse pas trop vite !
Le Janus bienveillant, c’est celui qui confère leur capacité d’évolution
à tous les organismes vivants. C’est aussi celui qui jouerait un rôle dans
certaines thérapies ciblées : transmettre des gènes pour réparer une
anomalie génétique ; détruire des bactéries devenues résistantes aux
antibiotiques ; éliminer des cellules cancéreuses. Les virologues (Janus des
temps modernes ?) ont un double regard, tourné à la fois vers le passé et vers
l’avenir de leur objet d’étude : le passé leur permettra de mieux comprendre
les maladies virales, et l’avenir apportera de nouvelles thérapies fondées sur
les virus."
[° Le
système immunitaire est aussi un concept fondé sur un dogme]
Pour mieux comprendre le processus qui conduit à la guérison, il faut bien se
rendre compte que c'est le terrain particulier du
patient (dans toutes ses composantes et pas seulement biologiques) et les
caractéristiques d'une maladie telle le cancer, qui feront que tel type de
microbe sera alors mis en jeu, et loin de cet autre dogme scientifique et
médical qui persiste considérer les microbes (virus, bactéries et
mycobactéries) diaboliquement et d'une manière
révisionniste pourtant, comme des éléments indésirables et même hostiles !
A méditer, parmi un florilège d'études qui sont parvenues à de telles
conclusions, cette citation du célèbre Pr Henri Laborit, suite à la mise au
jour de son fameux et scientifiquement vérifié concept d'inhibition
de l'action, comme président à l'apparition des maladies
:
"On a trop focalisé sur le microbe, le virus ou le toxique cancérogène et
pas assez sur le sujet, sur son histoire passée et présente, ses rapports avec
son environnement. Les toxiques eux-mêmes doivent sans doute présenter une
toxicité variable suivant le contexte et le statut social de l'individu qu'ils
atteignent. [...]. Contentons-nous maintenant de rappeler que les
schizophrènes parvenus au stade de la démence, isolés du contexte social par
leur folie, sont parmi les populations les moins atteintes par les affections
cancéreuses, infectieuses et psychosomatiques
[...]."
Pour mieux comprendre ce qui est vraiment en amont de toute maladie, découvrir
la psychobiologie, soeur de la
psychosomatique.
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La poussière, nid de
bonne humeur
« Le 'Microbisme’ est une doctrine fataliste monstrueuse qui suppose qu'à
l'origine des choses,
Dieu aurait créé les germes des microbes destinés à nous rendre malades
» .
Pr Antoine Béchamp
Il y a longtemps qu'en Naturopathie on insiste sur le
fait qu'il est nécessaire de ne pas recourir à une hygiène forcenée dans la
mesure où cela fragiliserait in fine le système immunitaire [ ° ] ; en effet, dans
des conditions hygiénistes excessive, l'organisme mis en présence de
bactéries réagirait alors d'une manière pathologique,
Plus on est exposé à une certaine espèce de bactéries,
plus nage dans le rose notre santé mentale, selon des
chercheurs de
l'université de Bristol et de l'University College London (1), en
Angleterre, ont mené d'intéressantes expériences sur des
souris.
Soumis à des injections ou des inhalations de mycobactéries
vaccae, qui vivent dans la poussière et dans la boue, les rongeurs ont
confirmé le réjouissant postulat du docteur Chris Lowry et de son équipe de
neurochirurgiens. Les bactéries ont un effet semblable aux antidépresseurs en
stimulant dans le cerveau la production de sérotonine, le neurotransmetteur
qui fait qu'en cas de manque on plonge en dépression. Pour dire comme c'est
sérieux, cette affaire de moins faire le ménage, l'étude en question a été
mise au point après que des patients cancéreux traités par les fameuses
mycobactéries vaccae ont fait part d'une amélioration de leur qualité de vie.
« Notre étude, commente le docteur Lowry,
permet de comprendre comment un système immunitaire [ ° ] sain est important pour
maintenir une bonne santé physique et mentale. » Cessons donc de
dépoussiérer et d'enlever les bactéries de la joie et de la bonne humeur à
coup de produits ménagers par ailleurs toxiques. Trop d'hygiène détraque le
système immunitaire [ ° ] , comme le montre l'augmentation de l'asthme, de l'eczéma,
etc. chez les enfants des pays occidentaux aux habitudes de propreté
exacerbée. Et l'équipe de conclure : « L'étude nous pousse également à
nous demander si nous ne devrions pas passer plus de temps dans la poussière
et dans la boue ».
[° Le
système immunitaire est aussi un concept fondé sur un dogme]
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"L’hôpital s’ouvre aux « autres » médecines"
Article de Science et Avenir de février 2007
"Longtemps méprisées, les médecines alternatives sont en passe d’être adoubées
par la médecine dite conventionnelle. Car l’engouement du public est là.
Incontestable. Dans les années 1980, un Français sur trois avait recours à ces
médecines qui vont de la relaxation à l’ostéopathie, en passant par
l’acupuncture ou l’auriculothérapie. Vingt ans plus tard, ils sont deux sur
trois. De « douces » puis « parallèles », elles sont devenues « alternatives »,
« complémentaires » et plus récemment « non conventionnelles » et même «
intégrées ». Car l’idée est désormais de rapprocher et de fondre les pratiques.
Pour preuve, en France, des collaborations croissantes dans des centres
antidouleur, au sein même des hôpitaux. Aujourd’hui, une vingtaine
d’établissements propose au moins une consultation de médecine alternative. La
brèche est ouverte. (…)
L’heure est donc à l’évaluation. « Pour asseoir une discipline, rien ne vaut la
validation et l’évaluation scientifique » , plaide un convaincu, le Dr David
Alimi, neurophysiologiste, responsable de la consultation d’auriculothérapie à
l’institut Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne). Il y exerce, avec succès,
sa discipline depuis plus de vingt ans (lire p. 47), affichant des taux
d’efficacité de 70 % là où la médecine conventionnelle reste en échec. Idem à
l’Hôpital européen Georges-Pompidou où le Pr Stéphane Laurent met au point des
protocoles de recherche rigoureux pour élucider les mécanismes d’action d’une
discipline attestée depuis l’Antiquité, l’acupuncture (lire p. 44). Ou encore au
centre hospitalier de Lille où vient de démarrer la première étude évaluant son
efficacité chez des femmes enceintes en cas de présentation du bébé par le siège
(lire p. 46) . Sans oublier les évaluations à grande échelle menées
outre-Atlantique : près de la moitié des consultations – soit la bagatelle de
600 millions d’actes par an – sont effectuées non auprès de médecins mais de
thérapeutes de toutes sortes. Après le mépris, les scientifiques ont choisi de
soumettre ces pratiques aux méthodes d’investigation les plus modernes pour
vérifier leur efficacité. Et aussi tenter de comprendre le comment et le
pourquoi de leur succès.
(…)
D’abord, il n’est pas facile de démontrer l’efficacité de telle ou telle
approche dans la mesure ou, dans 70 % des cas, les maladies ont un fort taux de
guérison spontanée. Pour les évaluateurs, le défi consiste donc en l’élaboration
de protocoles rigoureux : critères du double aveugle, tirage au sort des
patients. Des études qui s’étalent sur plusieurs années, nécessitent des
milliers de dollars pour des résultats parfois difficilement interprétables. De
plus, l’évaluation ne fait pas l’unanimité, tous les partisans des médecines
alternatives ne partageant pas le souhait de la transparence. D’autres y sont
franchement hostiles, comme certains ostéopathes ou chiropracteurs, argumentant
que leur discipline est avant tout une philosophie, qui ne saurait se plier à
une telle approche.
Enfin, comment faire la part de l’effet placebo, inhérent à toute pratique
médicale, parallèle ou orthodoxe, ce secret mélange omniprésent dans la relation
médecin-malade entre empathie, conviction du thérapeute et attentes du patient ?
(Voir Sciences et Avenir n° 705, novembre 2005.) Pour tenter de le contourner,
dans le cas de l’acupuncture, les expérimentateurs n’hésitent pas à implanter de
vraies fausses aiguilles (lire p. 45) … Autre difficulté : les pressions
exercées par les laboratoires pharmaceutiques, régulièrement accusés par les
défenseurs des médecines alternatives de préserver l’approche traditionnelle du
"tout-médicament".
En Angleterre, le Pr Edzard Ernst, professeur à Manchester, s’est livré à un
travail colossal de compilation dans son ouvrage Médecines alternatives, guide
critique (lire p. 52) . Il y a analysé les résultats publiés d’efficacité des
différentes techniques face à telle ou telle affection. Très instructif et en
même temps un peu troublant en raison de l’absence fréquente de consensus ! (…)"
Lire aussi "Evolution des hôpitaux et universités
dans la reconnaissance des médecines non conventionnelles"
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