Vers une reconnaissance officielle

des médecines (dites) alternatives

ou (mieux) non conventionnelles

 

 

Mise au point terminologique extraite du livre Quand les thérapeutes dérapent, écrit par Baudouin Labrique :

Ce qui est conventionnel désigne l’existence de conventions qui régissent les relations entre les membres du corps médical, paramédical et assimilés, et les organismes de sécurité sociale. En phase avec l’option retenue par la Commission européenne[1], j’ai préféré utiliser les qualificatifs de conventionnel et non conventionnel : cela me paraît plus précis que les vocables tels que les approches officielles, traditionnelles et, de l’autre côté, les approches non officielles, appelées aussi parallèles, complémentaires ou alternatives...

Signe que la culture médicale est en train d’évoluer dans ce sens, la commission d’éthique de l’Ordre départemental de Côte d’Or (France) enjoint les médecins d’éviter « le terme de médecine alternative » : 

Cette épithète suggère une exclusivité tout à fait contraire à l’éthique comme au bon sens. La tolérance de l’autre a l’avantage de l’envisager sous l’angle d’une complémentarité qui, loin de consacrer une rupture entre praticiens, loin d’imposer au malade une dissimulation de ses démarches alternes, permet de préserver un contact utile et profitable à tous[2].

[…]

Les approches conventionnelles rassemblent les méthodes de traitement reconnues officiellement parce qu’elles se fondent sur des découvertes, des connaissances approuvées officiellement et bénéficient d’un enseignement académique ; certaines ont été validées par la méthode expérimentale[3], l’une des bases incontournables de l'approche scientifique classique. Il s’agit des approches médicales reconnues légalement et celles qui leur sont associées : médecine générale, médecine spécialisée, psychiatrie, psychologie, dont les spécificités thérapeutiques ont été abordées au chapitre précédent.


[1] Voir la Résolution sur le statut des médecines non conventionnelles, qui a été votée le 29 mai 1997 au Parlement européen.

[3]  La méthode expérimentale impose de recourir à des expériences basées sur des données quantitatives chiffrées qui garantissent leur validité, notamment via l’application du critère de reproductibilité (ceci est explicité plus bas dans ce chapitre).

 

 

 

Contenu de cette page avec des liens directs vers les sujets :

Dernières mises à jour :¨

¨ "Les médecines non conventionnelles reconnues dans différents pays…"
Il est temps de soumettre les nouvelles approches à la validation scientifique

 Quand une commission d'Ethique médicale reconnaît les autres approches

Action Santé Libertés :  libre choix thérapeutique et défense des droits fondamentaux

Manifeste pour une médecine écologique : signer la pétition

Le prix Rodgers pour récompenser les médecins et chercheurs en médecines non conventionnelles

Le mythe dogmatique des  virus à abattre est officiellement en train de prendre du plomb dans l'aile.

La poussière, nid de bonne humeur

L’hôpital s’ouvre aux « autres » médecines

¨ Evolution des hôpitaux et universités  dans la reconnaissance des médecines non conventionnelles

¨ Nos gènes seraient susceptibles d'être modifiés par des événements extérieurs

et reflètent la mémoire des ancêtres 

    ¨ Le traumatisme vécu lors d'une maltraitance infantile, génétiquement transmissible ?

 Reconnaissances scientifiques d'autres domaines qui touchent la sante

Lectures complémentaires pour découvrir le sens des maladies
Là où la psychobiologie moderne rentre en résonance avec les médecines primitives

Effets des thérapies complémentaires sur les résultats des études cliniques

chez des patients traités par radiothérapie pour le cancer de la prostate

Les pages "santé" de ce site Retrouver son Nord


 

 

 

 

 

 

 

« Il est donc temps de soumettre les thèses et les hypothèses de ces nouvelles approches à la validation scientifique.

Ainsi, au lieu de minimiser, voire de ridiculiser, certains faits dit « irrationnels », la médecine trouverait certainement de grands bénéfices thérapeutiques à s'intéresser de plus près aux phénomènes qui la dépasse. Etablir le lien entre les découvertes

de la psycho-neuro-immunologie, les avancées récentes de l'exploration cérébrale, les observations

de la psychologie transgénérationnelle, l'efficacité de médecines comme l'acupuncture ou de l'homéopathie

 et les résultats des thérapies psychocorporelles

ou des techniques de la médecine énergétique nous demande beaucoup d'humilité ».

Dr Thierry Janssen

 

"A Médecines Multiples, Devoir Médical Unique"

par la Commission d’Ethique de l’Ordre Départemental des Médecins

de Côte d’Or dans son bulletin de Janvier 2007

 (Copie écran de la page du bulletin)

 

 

 

Ne jamais désespérer : Une commission d'éthique de l'ordre départemental des médecins, a réouvert ce débat souvent passionnel pour mieux tracer les devoirs et les limites de chacun sous l'éclairage de la déontologie qui s'impose à tous. ("On reproche aux guérisseurs de ne pas être médecins, moi je reproche aux médecins de ne pas être guérisseurs !" [suivant ce que déclara un avocat à l’un des procès de Mességué] )

 

"La commission d’éthique de l’ordre Départemental a réouvert ce débat souvent passionnel pour mieux tracer les devoirs et les limites de chacun sous l’éclairage de la déontologie qui s’impose à tous.

 

Il est avéré que des médecines différentes reçoivent de plus en plus d’échos favorables dans l’opinion et que l’institution ordinale se trouve dans une position inconfortable, entre le respect du libre choix des patients et la mission de repérer les frontières de l’ésotérisme. L’ordre a le devoir prioritaire de garantir les patients contre les pratiques dangereuses, qu’elles soient le fait de médecins ou de non médecins. C’est dire qu’il se doit d’être attentif à la conscience du soignant sans altérer la confiance du patient.

 

Pour exercer la médecine, le praticien s’appuie, et c’est bien normal, sur son savoir et sur ses convictions ; or, ces dernières sont respectables dès lors quelles recherchent le bénéfice du patient. Il est de l’intérêt de tous de démasquer les contrevenants.

Qu’en est-il en pratique ? Nous recevons tous au départ une formation identique, qui est aussi une conformation. La médecine conventionnelle est devenue une science basée sur des preuves, au terme d’analyses comparatives. C’est sa façon d’évoluer, c’est sa façon de s’améliorer, et cette approche rassure notre culture occidentale.

 

Les autres médecines manquent de ces références quasi mathématiques, mais se trouvent confortées par des références affectives ou historiques et par l’expérience humaine. Nous connaissons tous des malades nous ayant rapporté les succès de confrères pratiquant une médecine étrangère à nos pré requis. Rejeter a priori ce qui nous est étranger confine à la discrimination. Ce n’est pas acceptable. Une attitude éthique consiste, soit à accéder à un savoir suffisant des préceptes régissant l’autre médecine, soit à adopter une politique tolérante vis à vis des principes que nous ne connaissons pas. Dans les deux cas, il convient de ne pas déstabiliser le patient qui a ses propres repères et qui doit en tirer profit.

 

Ce devoir de tolérance est valable pour tous. L’indispensable foi dans ce que l’on fait ne doit pas conduire au sectarisme. Il faut rappeler que notre déontologie nous impose de faire appel à des confrères lorsque nos moyens nous semblent insuffisants ou inadaptés. L’entêtement, l’acharnement ne servent pas l’intérêt du malade ; nous ne sommes pas propriétaires de nos patients.

Comment, dans ces conditions, dépister les marchands d’illusion, les thaumaturges, les charlatans qui méritent notre réprobation ? Peut-être en nous connaissant mieux, en reconnaissant le soignant plutôt que la pratique. Nos références, à défaut d’être techniques, doivent être humaines, c’est à dire morales. Nul n’a le monopole de l’honnêteté.

 

Le débat, pour ne pas être passionnel, se doit d’être raisonné et centré sur l’intérêt du malade. Son adhésion à une démarche thérapeutique, quelle qu’elle soit, ne doit pas le disqualifier. A l’un des procès de Mességué, un avocat déclara "On reproche aux guérisseurs de ne pas être médecins, moi je reproche aux médecins de ne pas être guérisseurs ! ". C’est une réflexion que nous devons méditer.

 

En conclusion, évitons le terme de médecine alternative. Cette épithète suggère une exclusivité tout à fait contraire à l’éthique comme au bon sens. La tolérance de l’autre a l’avantage de l’envisager sous l’angle d’une complémentarité qui, loin de consacrer une rupture entre praticiens, loin d’imposer au malade une dissimulation de ses démarches alternes, permet de préserver un contact utile et profitable à tous."

 

 (Copie écran de la page du bulletin)

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Vous pouvez aussi signer une pétition pour le "Manifeste pour une médecine écologique : soutenez la liberté thérapeutique"
http://www.acecomed.org/manifeste/index.php?petition=2

 

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pays

"Les médecines non conventionnelles reconnues dans différents pays…"

(Communication de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle.)
 

 

"La Suisse : voilà presque 10 ans que la Suisse a reconnu constitutionnellement le droit d’avoir recours aux médecines non conventionnelles. Comment cela est-il arrivé ? Il y a eu une votation. Les citoyens ont voté pour. Leur volonté est respectée. Le bilan de cette opération est positif. Une nouvelle votation sur le sujet rencontrerait un succès encore plus massif.

Le Canada : depuis 2004, une législation sur les produits naturels a permis l’essor d’un secteur associé. Résultat : il est possible d’y être herboriste et de nombreux produits naturels sont officiellement vendus et conseillés par des professionnels compétents. Cela fait presque 15 ans que l’expérience dure et toute la population semble y trouver son compte. De quoi inspirer les pays Européens ?

L'Allemagne : de nombreuses pratiques alternatives y sont reconnues et remboursées par les organismes d’assurance privés. Ainsi, la phytothérapie, le jeûne [3], la chiropraxie sont présents dans les hôpitaux et acceptés par les médecins. Les patients les plébiscitent massivement. Par ailleurs, il existe depuis longtemps un statut pour les naturopathes, celui de « heilpratiker » dont le travail s’inscrit dans la longue lignée des hygiénistes qui travaillent avant tout sur le terrain des malades.
"

 

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Le prix Rodgers pour récompenser les médecins et chercheurs en médecines non conventionnelles

Transmis par le collectif ACECOMED (20 mars 2007)


"Une vraie nouveauté au Canada.
Alors que dans le monde, les « médecines alternatives et complémentaires » terme utilisé dans le monde anglo-saxon (...), sont rejetées par les autorités scientifiques, médicales et politiques, cette initiative privée est à marquer d’une pierre blanche.
En effet, L’importance du prix peut créer un choc médiatique qui donnera une importance à ces pratiques thérapeutiques. Il reste à attendre le résultat afin de connaître la nature du lauréat. Sera-t-on dans un domaine révolutionnaire en médecine ou se contentera-t-on d’une action discrète ne remettant pas en cause les paradigmes communément admis ?
« Le prix vise à souligner l’importance de la contribution de la médecine complémentaire et alternative aux soins de santé.
Ce concours national, doté d’une bourse d’une valeur de 250 000 $, récompensera un chercheur ou un praticien qui aura contribué de manière significative au domaine de la médecine complémentaire et alternative (MCA) au Canada
Les mises en candidature seront acceptées dès le printemps, et le prix sera attribué lors d’un dîner gala qui aura lieu à Vancouver le 1er novembre 2007, lequel fera également mention honorable à tous ceux qui se consacrent à ce domaine important qu’est la MCA. » "
 

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Dossier pour la Science

                                                              "LES VIRUS, ENNEMIS UTILES"

Parmi les chapitres de ce dossier :

"DECOUVRIR Leur place dans le vivant

- Leur rôle dans l'évolution

- Leur capacité à soigner"

 

Le mythe dogmatique des "bactéries dangereuses" est officiellement

en train de prendre du plomb dans l'aile :

 

"Les virus, ennemis utiles" : c'est le titre du  dossier de "Pour la Science" - n° 55 d'avril-juin 2007. C'est sans doute la première fois qu'une revue scientifique (l'édition française de Scientific American) se permet un tel titre. On peut constater p. 60 par exemple que des essais cliniques ont montré l'efficacité (régression d'une tumeur cérébrale) par l'injection de virus (de la maladie de Newcastle). Cela devrait nous faire réfléchir sur le rôle des virus sur dans certaines phases de guérison ...

 

"« – Mais quel dieu es-tu, comment te décrire, Janus à la double forme? (…)

– La garde du vaste monde me revient à moi seul, et le droit de faire tourner l’axe de ses portes m’appartient tout entier. »
Ovide (– 43 à 17)

 Pour les Romains et le poète latin Ovide, cet être à la double apparence, aussi ancien que le monde, gardien des portes et des moyens de communication, patron de la guerre et de la paix, c’est Janus.
     Ni mort ni vivant. Si ancien qu’il aurait côtoyé les cellules primordiales dont nous sommes issus. Capable de transmettre de l’information génétique. Générateur des pires dérèglements, mais aussi maillon essentiel de l’évolution. Janus ? Non, un virus.
Simple association de molécules, les virus sont inertes. Pourtant, quand un virus pénètre dans une cellule, dont il détient la clé, il prend « vie », au sens où il se réplique, se multiplie, mute et évolue. Se pose alors une question essentielle qui préoccupe les biologistes : un virus est-il vivant ou est-il inerte ?
     Tout au long de l’évolution, les virus ont transmis des séquences génétiques aux organismes qu’ils ont infectés, enrichissant leurs génomes. À une époque reculée, les virus auraient même « inventé » l’ADN – le code de la vie – , et introduit le noyau dans les cellules eucaryotes, dont sont notamment issus les mammifères.
     En transférant des gènes entre individus et entre espèces, les virus dévoilent leurs deux faces. Le Janus malveillant cause les maladies virales. Les virus provoquent des dégâts au sein des organismes qu’ils envahissent, en détruisant les cellules qu’ils infectent pour se multiplier puis se disséminer. Encore faut-il que le virus aient « inventé » des stratégies pour déjouer les défenses cellulaires et les réactions immunitaires.
^[°]  Le virus est créatif et adroit : il doit se répliquer en infectant un hôte, mais pas trop violemment pour que son incubateur ne périsse pas trop vite !
     Le Janus bienveillant, c’est celui qui confère leur capacité d’évolution à tous les organismes vivants. C’est aussi celui qui jouerait un rôle dans certaines thérapies ciblées : transmettre des gènes pour réparer une anomalie génétique ; détruire des bactéries devenues résistantes aux antibiotiques ; éliminer des cellules cancéreuses. Les virologues (Janus des temps modernes ?) ont un double regard, tourné à la fois vers le passé et vers l’avenir de leur objet d’étude : le passé leur permettra de mieux comprendre les maladies virales, et l’avenir apportera de nouvelles thérapies fondées sur les virus.
"

[° Le système immunitaire est aussi un concept fondé sur un dogme]
 

Pour mieux comprendre le processus qui conduit à la guérison, il faut bien se rendre compte que c'est le terrain particulier du patient (dans toutes ses composantes et pas seulement biologiques) et les caractéristiques d'une maladie telle le cancer, qui feront que tel type de microbe sera alors mis en jeu, et loin de cet autre dogme scientifique et médical qui persiste considérer les microbes (virus, bactéries et mycobactéries) diaboliquement et d'une manière révisionniste pourtant, comme des éléments indésirables et même hostiles !

 

A méditer, parmi un florilège d'études qui sont parvenues à de telles conclusions, cette citation du célèbre Pr Henri Laborit, suite à la mise au jour de son fameux et scientifiquement vérifié concept d'inhibition de l'action, comme président à l'apparition des maladies :

"On a trop focalisé sur le microbe, le virus ou le toxique cancérogène et pas assez sur le sujet, sur son histoire passée et présente, ses rapports avec son environnement. Les toxiques eux-mêmes doivent sans doute présenter une toxicité variable suivant le contexte et le statut social de l'individu qu'ils atteignent. [...]. Contentons-nous maintenant de rappeler que les schizophrènes parvenus au stade de la démence, isolés du contexte social par leur folie, sont parmi les populations les moins atteintes par les affections cancéreuses, infectieuses et psychosomatiques [...]."

 

Pour mieux comprendre ce qui est vraiment en amont de toute maladie, découvrir  la psychobiologie, soeur de la psychosomatique.

 

 

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La poussière, nid de bonne humeur

 

« Le 'Microbisme’ est une doctrine fataliste monstrueuse qui suppose qu'à l'origine des choses, 

Dieu aurait créé les germes des microbes destinés à nous rendre malades » .

Pr Antoine Béchamp

 

Il y a longtemps qu'en Naturopathie on insiste sur le fait qu'il est nécessaire de ne pas recourir à une hygiène forcenée dans la mesure où cela fragiliserait in fine le système immunitaire [ ° ] ; en effet, dans des conditions hygiénistes excessive, l'organisme mis en présence de bactéries réagirait alors d'une manière pathologique,

 

Plus on est exposé à une certaine espèce de bactéries, plus nage dans le rose notre santé mentale, selon des chercheurs de l'université de Bristol et de l'University College London (1), en Angleterre, ont mené d'intéressantes expériences sur des souris.

 

Soumis à des injections ou des inhalations de mycobactéries vaccae, qui vivent dans la poussière et dans la boue, les rongeurs ont confirmé le réjouissant postulat du docteur Chris Lowry et de son équipe de neurochirurgiens. Les bactéries ont un effet semblable aux antidépresseurs en stimulant dans le cerveau la production de sérotonine, le neurotransmetteur qui fait qu'en cas de manque on plonge en dépression. Pour dire comme c'est sérieux, cette affaire de moins faire le ménage, l'étude en question a été mise au point après que des patients cancéreux traités par les fameuses mycobactéries vaccae ont fait part d'une amélioration de leur qualité de vie.

 

« Notre étude, commente le docteur Lowry, permet de comprendre comment un système immunitaire [ ° ] sain est important pour maintenir une bonne santé physique et mentale. » Cessons donc de dépoussiérer et d'enlever les bactéries de la joie et de la bonne humeur à coup de produits ménagers par ailleurs toxiques. Trop d'hygiène détraque le système immunitaire [ ° ] , comme le montre l'augmentation de l'asthme, de l'eczéma, etc. chez les enfants des pays occidentaux aux habitudes de propreté exacerbée. Et l'équipe de conclure : « L'étude nous pousse également à nous demander si nous ne devrions pas passer plus de temps dans la poussière et dans la boue  ». 

[° Le système immunitaire est aussi un concept fondé sur un dogme]

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"L’hôpital s’ouvre aux « autres » médecines"
 

Article de Science et Avenir de février 2007

 

 

"Longtemps méprisées, les médecines alternatives sont en passe d’être adoubées par la médecine dite conventionnelle. Car l’engouement du public est là. Incontestable. Dans les années 1980, un Français sur trois avait recours à ces médecines qui vont de la relaxation à l’ostéopathie, en passant par l’acupuncture ou l’auriculothérapie. Vingt ans plus tard, ils sont deux sur trois. De « douces » puis « parallèles », elles sont devenues « alternatives », « complémentaires » et plus récemment « non conventionnelles » et même « intégrées ». Car l’idée est désormais de rapprocher et de fondre les pratiques. Pour preuve, en France, des collaborations croissantes dans des centres antidouleur, au sein même des hôpitaux. Aujourd’hui, une vingtaine d’établissements propose au moins une consultation de médecine alternative. La brèche est ouverte. (…)

L’heure est donc à l’évaluation. « Pour asseoir une discipline, rien ne vaut la validation et l’évaluation scientifique » , plaide un convaincu, le Dr David Alimi, neurophysiologiste, responsable de la consultation d’auriculothérapie à l’institut Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne). Il y exerce, avec succès, sa discipline depuis plus de vingt ans (lire p. 47), affichant des taux d’efficacité de 70 % là où la médecine conventionnelle reste en échec. Idem à l’Hôpital européen Georges-Pompidou où le Pr Stéphane Laurent met au point des protocoles de recherche rigoureux pour élucider les mécanismes d’action d’une discipline attestée depuis l’Antiquité, l’acupuncture (lire p. 44). Ou encore au centre hospitalier de Lille où vient de démarrer la première étude évaluant son efficacité chez des femmes enceintes en cas de présentation du bébé par le siège (lire p. 46) . Sans oublier les évaluations à grande échelle menées outre-Atlantique : près de la moitié des consultations – soit la bagatelle de 600 millions d’actes par an – sont effectuées non auprès de médecins mais de thérapeutes de toutes sortes. Après le mépris, les scientifiques ont choisi de soumettre ces pratiques aux méthodes d’investigation les plus modernes pour vérifier leur efficacité. Et aussi tenter de comprendre le comment et le pourquoi de leur succès.
(…)
D’abord, il n’est pas facile de démontrer l’efficacité de telle ou telle approche dans la mesure ou, dans 70 % des cas, les maladies ont un fort taux de guérison spontanée. Pour les évaluateurs, le défi consiste donc en l’élaboration de protocoles rigoureux : critères du double aveugle, tirage au sort des patients. Des études qui s’étalent sur plusieurs années, nécessitent des milliers de dollars pour des résultats parfois difficilement interprétables. De plus, l’évaluation ne fait pas l’unanimité, tous les partisans des médecines alternatives ne partageant pas le souhait de la transparence. D’autres y sont franchement hostiles, comme certains ostéopathes ou chiropracteurs, argumentant que leur discipline est avant tout une philosophie, qui ne saurait se plier à une telle approche.

Enfin, comment faire la part de l’effet placebo, inhérent à toute pratique médicale, parallèle ou orthodoxe, ce secret mélange omniprésent dans la relation médecin-malade entre empathie, conviction du thérapeute et attentes du patient ? (Voir Sciences et Avenir n° 705, novembre 2005.) Pour tenter de le contourner, dans le cas de l’acupuncture, les expérimentateurs n’hésitent pas à implanter de vraies fausses aiguilles (lire p. 45) … Autre difficulté : les pressions exercées par les laboratoires pharmaceutiques, régulièrement accusés par les défenseurs des médecines alternatives de préserver l’approche traditionnelle du "tout-médicament".
En Angleterre, le Pr Edzard Ernst, professeur à Manchester, s’est livré à un travail colossal de compilation dans son ouvrage Médecines alternatives, guide critique (lire p. 52) . Il y a analysé les résultats publiés d’efficacité des différentes techniques face à telle ou telle affection. Très instructif et en même temps un peu troublant en raison de l’absence fréquente de consensus ! (…)
"
 

Lire aussi  "Evolution des hôpitaux et universités  dans la reconnaissance des médecines non conventionnelles"

 

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evolution

Evolution des hôpitaux et universités

dans la reconnaissance des médecines non conventionnelles

(Communication de l' Institut pour la Protection de la Santé Naturelle.)
 

 

"Un peu partout – même en France ! – les hôpitaux s’adaptent. De plus en plus, ils intègrent différentes médecines alternatives et complémentaires que l’on considérait, il y a encore quelques années, comme totalement déviantes.

 

Hypnose à l’hôpital de Saint Denis (93), jeûne à l’hôpital Avicennes (93), acupuncture à Charleville Mézières ou la Pitié Salpêtrière, nutrition à Clermont-Ferrand ou La Timone à Marseille, etc.

 

Ce sont souvent des entrées discrètes parfois sujettes à débat entre les services et les médecins, mais indubitablement la santé naturelle gagne du terrain à l’hôpital. Tant mieux pour les patients, tant mieux pour les médecins. En médecine, le plus important reste de donner au patient le meilleur soin possible..

 

Les universités suivent le même mouvement. Ici et là sont créés des DU de phytothérapie, de nutrition et d’acupuncture.

 

Ces évolutions sont positives et nous pouvons légitimement nous en réjouir. Il est bon aussi de savoir regarder ce qui, dans notre société, peut être source de joie ou de sérénité.

 

Malheureusement, les blocages persistent dans bien des domaines et nous rappellent que, si certaines évolutions ont eu lieu, c’est d’abord et avant tout parce que des personnes se sont courageusement battues sur le terrain pour aller chercher ces gains."

 

Lire aussi "L’hôpital s’ouvre aux « autres » médecines"
 

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fantome

 

 

"Un fantôme dans nos gènes":

 

"Nos gènes seraient susceptibles d'être modifiés par des événements extérieurs."

"la "mémoire" génétique d'un événement peut traverser les générations"

et comme on le verra, préférentiellement en sautant une génération...

 

© Baudouin Labrique

 

 

 

Ce que ceux qui utilisent la psychogénéalogie observent empiriquement et quotidiennement depuis des décennies, semble enfin être reconnu par la science médicale conventionnelle (voir plus bas) ! Les maltraitances, les viols, les circonstances de vie difficiles... laissent des traces dans les générations futures au travers d'inscriptions spécifiques dans l'ADN : c'est ce qu'on appelle les empreintes génomiques.

 

Un film diffusé sur la chaine TV ARTE  (rubrique Arte Sciences) mais disparu de Youtube (2022), Un fantôme dans nos gènes, a fait le point sur les travaux de chercheurs, ce qui pourrait bouleverser notre appréhension de l'être humain ; il  montre que "selon les chercheurs en épigénétique, nos gènes seraient susceptibles d'être modifiés par des événements extérieurs... ". On peut donc assoir ainsi la pertinence d'une hérédité épigénétique, comme la psychogénéalogie l'avait déjà démontré empiriquement, mais il est heureux que la Science conventionnelle l'ait à son tour de nouveau mis en évidence, ce qui enlèvera aux plus sceptiques tout doute, du moins peut-on l'espérer !).

"Soit la transmission ne se fait pas uniquement par les gènes ; soit un gène est modifié par son parcours antérieur et conserve, en quelque sorte, la mémoire de sa propre histoire. Cherchant à valider ces hypothèses, les scientifiques font alors une autre découverte : les gènes semblent disposer d'une sorte d'interrupteur qu'un simple changement d'environnement (choc émotionnel, carences alimentaires, etc.) serait susceptible d'activer ou de désactiver. Et la position de l'interrupteur se transmet d'une génération à l'autre. Ainsi, la "mémoire" génétique d'un événement peut traverser les générations sans que les intéressés en soient conscients. La question n'est pas seulement de savoir de quels gènes nous avons hérités. Il faut aussi se demander s'ils sont activés ou pas. En résumé : dis-moi ce que mangeait ta grand-mère, je te dirai qui tu es ! "

Vidéo  de l'émission (N.B. il est indiqué  "1/2" mais l'émission est reprise complètement).

 

Voici une autre émission de la TSR (Télévision Suisse, dans la série Journal du Dimanche) qui relate l'inscription des traumatismes dans le génome durant au moins trois générations, avec le fait que l'empreinte génétique peut être plus forte deux générations après et donc un passage privilégié entre la génération des grands-parents et celle de leurs petits-enfants (Université de Genève 2012) ; cette constatation est en phase avec ce que j'ai pu largement observer sur le plan psychothérapeutique : une transmission de la lignée des grands-parents plus importantes chez leurs petits enfants.

"Les traumatismes laissent une trace psychologique, mais aussi génétique qui s'inscrit dans l'ADN des êtres vivants. C'est ce qu'ont découvert récemment des chercheurs de l'Université de Genève. Heureusement, cette trace peut être traitée par des thérapies psychologiques [...]" (Source)

 

Exemples :

    * Il est fréquent de voir qu'une empreinte génétique est plus forte deux générations après (ce qui veut dire qu'il être attentifs

        à ce qui s'est passé à la génération des grands-parents ; il faut rappeler qu'on a déjà démontré que 

            "pour chaque chromosome hérité d'un parent donné, il y a 50% de chances qu'il provienne de votre grand-père et 50%

              de chances qu'il provienne de votre grand-mère"(Source) :

     - Dans le cas d'un viol d'une personne, la cicatrice est plus importante chez sa petite-fille que chez sa mèr

La première plus grande ligne verticale est celle qui correspond au traumatisme de la grand-mère,

la seconde (à mi-index) est  celle de la mère te la troisième (indiquée par le doigt) est celle de sa petite-fille.

On observera que les lignes verticales de la grand-mère et de sa petite-fille sont identiques, alors que celle de la mère est plus courte.

   - Des grands parents ayant connu une famine ont transmis cette information à leurs petits-enfants dont certains

        ont pu développer des maladies spécifiques à la malnutrition alors qu'ils n'avaient jamais souffert de malnutrition !

  

* A propos des femmes qui étaient enceintes pendant les événements du 11 septembre 2001 : une fois nés, les enfants avaient

     un taux de cortisol (hormone du stress)  plus élevé que d'autres enfants.

 

N.B. On peut effacer de telles traces traces grâce à une psychothérapie :

 

Il est important de remettre ces découvertes dans le contexte de l'accompagnement psychothérapeutique

 

Il faut savoir qu'en psychothérapie, nous sommes coutumiers de ce genre de constats, conformément à ce que la psychogénéalogie avait de son coté mis avec profusion au jour : elle a a en effet montré que ce qui active les mémoires cellulaires sont des programmes pour la plupart inconscients qui scellent des membres de l'arbre généalogique, les privent d'une partie de leur libre arbitre et que c'est tout sauf le fruit d'un hasard !

 

Tout ce qui n'est pas porté à la conscience se transforme en destin (Carl Jung)

 

Ainsi le cas de ce garçon qui portait le même prénom que feu son grand-père polonais émigré. Lorsque j'ai été amené à faire une intervention géobiothérapeutique chez lui, sa maman m'avait prévenu qu'il serait très difficile d'arpenter sa chambre (très vaste espace couvrant tout le grenier aménage) : en effet il avait étalé par terre et presque partout, tout ce qu'il pouvait. Aucune punition ni privation n'étaient venues à bout d'une telle obstination ! L'entretien qui a suivi  m'a appris que le grand-père polonais immigré ne s'était jamais senti chez lui en Belgique et en avait fortement souffert, regrettant très souvent d'avoir quitté son pays. J'ai aidé sa maman et son fils à prendre conscience par eux-mêmes qu'en occupant ainsi la moindre parcelle de son territoire, le petit-fils offrait symboliquement à son grand-père (avec qui il partageait donc le même prénom) une solution différée à son problème souffrant de ne pas se sentir chez lui : bien marquer son (nouveau) territoire ! Son petit-fils n'était pas ou courant de l'histoire ni le la détresse de son grand-père mort bien avant sa naissance et cette prise de conscience a été l'une étape cruciale pour qu'il arrive à abandonner ce qui apparaissait comme une implacable mission transgénérationnelle, pour qu'il puisse alors occuper son espace, son territoire en fonction de choix rigoureusement personnels cette fois... (Autres exemples de transmissions familiales et dont les prénoms sont de précieux poteaux indicateurs).

 

La psychogénéalogie a en effet montré que ce qui active les mémoires cellulaires sont des programmes la plupart inconscients qui scellent des membres de l'arbre généalogique, les privant d'une partie de leur libre arbitre et il  faut alors bien noter que ce n'est pas le fruit d'un hasard !  Il ne faudrait pourtant pas y voir l'expression d'un quelconque déterminisme transgénérationnel, parce tous les descendants ne sont pas touchés de la même façon : il faut en effet qu'il y a des survenances d'événements dans la vie des descendants en résonnance avec ce qui a été vécu par les ancêtres pour que s'activent les mémoires ancestrales. La transmission se fait souvent en respectant l'ordre de fratrie, comme s'il s'agissait d'une famille incluse dans la famille plus large.

 

Rappel : comme certaines recherches l'ont démontré (voir avant), il y a en général une plus forte transmission entre la lignée des grands-parents et celle de leurs petits enfants ; rien d'étrange à cela -,sachant qu'il y a plus de chromosomes en commun entre ces deux lignées qu'entre la lignée (intermédiaire) des parents, sachant que l'épigénétique a montre que les gènes étaient aussi porteur de vécus particuliers...

Ecueil fréquemment rencontrée, une erreur trop fréquemment faite par certains thérapeutes trop rivés sur l'angle psychogénéalogique est de ne s'attacher qu'à ce qui est transgénérationnel (voire encore provenant des "vies antérieures") et donc sans aborder en priorité le vécu de la personne qui vient consulter pour l'aider à le mettre alors en lien avec la généalogie. L'efficacité d'un tel 'accompagnement thérapeutique laisse alors fort à désirer, car il ne permet pas à la personne de désactiver en profondeur de tels programmes !

A cet égard, il existe l'approche des Constellations familiales (CF) qui bien menée, permet de désactiver des influences familiales transgénérationnelles indésirables, mais il faut éviter les écueils suivants, analogiques à ceux qui se confinent à l'angle psychogénéalogique (cf. paragraphe précédent) :

Méthode magique ?
Des constellateurs font passer les CF pour une méthode magique qui se suffirait à elle-même. Comme si en une seule constellation, tout pouvait être résolu, le travail se faisant immédiatement ou s’effectuant tout seul progressivement ultérieurement.
Ils prétendent aussi qu’en réglant ce qui est de l’ordre transgénérationnel , tout se résoudrait, faisant l’impasse sur l’indispensable travail sur son propre vécu. Arrêtons de croire qu’il existe une méthode miracle : nous ne pourrons vraiment nous sentir mieux que moyennant une réelle prise en charge de soi-même et un réel travail d’autonomisation.

(Extrait du livre Quand les thérapeutes dérapent, p.138) (Détails)

 

Lire aussi Constellations familiales oui mais...

 

 

En marge du précédent texte et pour le compléter :

 

genetique

"Le traumatisme vécu lors d'une maltraitance infantile,

génétiquement transmissible ?"

 

 

 

"Plus qu'une cicatrice psychologique, la maltraitance infantile pourrait laisser des traces dans l'ADN de ses victimes, révèle une nouvelle étude."

"Personne n'aurait pu imaginer qu'un traumatisme psychologique pouvait laisser des traces tellement profondes qu'elles iraient jusqu'à se graver physiquement dans l'ADN. Et pourtant, une nouvelle étude de Harvard a révélé une altération de l'activité des gènes chez les personnes victimes de maltraitance durant leur enfance. Selon les scientifiques, les abus pourraient laisser des cicatrices dites "moléculaires" sur l'ADN d'une victime, annonce The Independent.

Pour leur recherche, les scientifiques ont fait appel à 34 volontaires de sexe masculin parmi lesquels 22 avaient été victimes de maltraitance infantile. Lors de l'étude des échantillons de sperme fournis, ils ont examiné un processus chimique appelé "méthylation" dans l'ADN dudit sperme. La méthylation est un processus durant lequel un groupement méthyle vient substituer ou s'attacher à des parties de l'ADN et, en conséquence, modifie l'activité du gène.

Des impacts sur le long terme, sur plusieurs générations

Ces résultats signifient donc que le code génétique des 22 personnes victimes de maltraitance dans leur enfance est différent de celui des autres volontaires. A priori, la présence de ces changements dans les spermatozoïdes suggère que son héritage pourrait même être transmis d'une génération à l'autre. Le traumatisme aurait donc un impact génétique sur le long terme, et sur plusieurs générations.

Nous savons déjà qu'il existe de nombreux mécanismes comportementaux qui montrent que les traumatismes ont des effets négatifs sur la prochaine génération", a déclaré à The Independent, Dr Andrea Roberts, scientifique à Harvard. "Les traumatismes affectent vraiment le comportement des personnes traumatisées. Cela les rend souvent déprimés, cela leur donne le trouble de stress post-traumatique, et ces problèmes de santé mentale affectent leur rôle parental et a fortiori leurs enfants."

Cette étude montre qu'il faudrait peut-être envisager une autre explication aux conséquences du traumatisme vécu par une victime de maltraitance sur ses enfants.

L'étude en est à ses balbutiements

Certains chercheurs ont qualifié ces marques de méthylation sur l'ADN de "cicatrices moléculaires". Il ne faut pourtant pas considérer cette étude comme une vérité déjà bien acquise. Selon le Dr Roberts, l'un des responsables de l'étude, l'impact - positif ou négatif - de ce processus reste encore un mystère chez l'homme.

Mais d'autres expériences plus approfondies sur des souris de laboratoire ont suggéré que lorsque la méthylation frappe les spermatozoïdes, elle peut transmettre des problèmes de santé aux bébés du rongeur. "De très bons résultats obtenus chez des souris ont montré que les facteurs de stress en début de vie affectent les marques sur le sperme, puis que ceux-ci affectent la santé de la progéniture en créant notamment une sorte de comportement anxieux", a déclaré le Dr Roberts.

Utile pour la justice pénale

Si l'étude s'avère effectivement exacte, les scientifiques ont proposé de l'utiliser dans un cadre juridique. Il pourrait en effet s'agir d'une preuve scientifique irréfutable d'un abus passé, qu'il soit physique ou sexuel. "La méthylation commence à être considérée comme un outil potentiellement utile dans les enquêtes pénales, par exemple en fournissant aux enquêteurs l'âge approximatif d'une personne qui a laissé un échantillon de son ADN", explique Michael Kobor, professeur de génétique médicale à l'Université de la Colombie-Britannique.

"Il est donc concevable que les corrélations que nous avons trouvées entre la méthylation et la maltraitance d'enfants fournissent un pourcentage de probabilité de maltraitance", termine-t-il."

(Source : Le Vif - 05/10/18)

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Effets des thérapies complémentaires sur les résultats des études cliniques

chez des patients traités par radiothérapie pour le cancer de la prostate

 

Beard C, Stason WB, Wang Q, Manola J, Dean-Clower E, Dusek JA, Decristofaro S, Webster A, Rosenthal DS, Benson H.

Department of Radiation Oncology, Dana-Farber/Brigham and Women's Cancer Center, Boston, Massachusetts.

Abrégé

 

ARRIERE-PLAN : Cet essai pilote mené de façon aléatoire (RCT - "Randomized controllled trial") a porté sur les effets cliniques de 2 thérapies complémentaires (CAM - "Complementary  and Alternative Medicine") : la thérapie de réponse à la relaxation ("Relaxation Response Therapy" - RRT) et la thérapie Reiki, auprès d'hommes traités par radiothérapie avec rayonnement externe (EBRX - "Evidence-Based Prescription Drug Program" ou "Programme de produits de prescription médicale basé sur l'observation des résultats" - EBRx) pour le cancer de la prostate.

 

METHODES : Les participants à cette étude ont été soumis de manière aléatoire à une RRT hebdomadaire, une thérapie Reiki deux fois par semaine, ou comme témoin en liste d'attente. Des instruments très fiables ont mesuré (STAI - "State Trait Anxiety Inventory" ou "Inventaire sur le caractère d'état d'anxiété"), la dépression (CES‑D - "Center for Epidemiologic Studies Depression Scale" ou "Centre pour l'échelle de dépression d'études épidémiologiques") ou par FACT‑G ("Functional Assessment fo Cancer Therapy General Scale" ou "Echelle d'évaluation fonctionnelle du traitement du cancer") sur une base aléatoire et selon 3 périodes de temps consécutives.

 

RESULTATS : Cinquante-quatre hommes ont été choisis aléatoirement, et 16 sur 18 (89 %) des patients RRT et 15 sur 18 (83 %) des patients Reiki sont allés jusqu'au bout du protocole d'intervention. A aucun moment, il n'a été trouvé de différence statistiquement significative entre les groupes RRT, Reiki et témoin sur les résultats totaux pour les instruments de mesure utilisés dans le cadre de STAI, CES-D ou FACT-G. Cependant, à la fin de l'intervention, on a remarqué une amélioration significative sur la sous-échelle du bien-être émotionnel de la qualité de vie des patients sous FACT-G du  groupe RTT par rapport au groupe Reiki et au groupe témoin (P = 0,01). Chez les participants qui avaient été classés "anxieux" à la base, une amélioration statistiquement significative a été constatée dans le groupe RRT (P = 0,02) et une tendance positive a été constatée pour le groupe Reiki (P = 0,10).

 

CONCLUSIONS : Cette étude pilote  a établi la possibilité de réaliser un RCT des thérapies CAM chez les hommes souffrant de cancer de la prostate sous EBRx. La thérapie de réponse à la relaxation a amélioré le bien‑être émotionnel et a facilité la prise en charge de l'anxiété chez les participants. La thérapie Reiki a également eu un effet positif chez les patients souffrant d'anxiété. Il s'avère justifié d'effectuer plus étendue pour vérifier et mieux définir les bienfaits de ces thérapies chez les hommes présentant un cancer de la prostate. Cancer 2010. (c) 2010 American Cancer Society.

 

PMID: 20803609 [PubMed - tel que fourni par l'éditeur]

(Traduction de Marie-Florence Labrique)

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Voici des reconnaissances scientifiques d'autres domaines qui touchent aussi la sante :

"Le biomagnétisme humain mis à l'honneur"

"Le point de vue des Scientifiques sur la Géobiologie"

"Oui la radiesthésie est vraie"

 

 

 

Contenu de cette page avec des liens directs vers les sujets :

Dernières mises à jour :¨

 

¨ "Les médecines non conventionnelles reconnues dans différents pays…"
Il est temps de soumettre les nouvelles approches à la validation scientifique

 Quand une commission d'Ethique médicale reconnaît les autres approches

Action Santé Libertés :  libre choix thérapeutique et défense des droits fondamentaux

Manifeste pour une médecine écologique : signer la pétition

Le prix Rodgers pour récompenser les médecins et chercheurs en médecines non conventionnelles

Le mythe dogmatique des  virus à abattre est officiellement en train de prendre du plomb dans l'aile.

La poussière, nid de bonne humeur

L’hôpital s’ouvre aux « autres » médecines

¨ Evolution des hôpitaux et universités  dans la reconnaissance des médecines non conventionnelles

¨ Nos gènes seraient susceptibles d'être modifiés par des événements extérieurs

et reflètent la mémoire des ancêtres 

    ¨ Le traumatisme vécu lors d'une maltraitance infantile, génétiquement transmissible ?

 Reconnaissances scientifiques d'autres domaines qui touchent la sante

Lectures complémentaires pour découvrir le sens des maladies
Là où la psychobiologie moderne rentre en résonance avec les médecines primitives

Effets des thérapies complémentaires sur les résultats des études cliniques

chez des patients traités par radiothérapie pour le cancer de la prostate

Les pages "santé" de ce site Retrouver son Nord


 

 

 

Ce qui expliquerait la survenance des maladies :

Ce qui se passe lorsque la peur de... (exemple : attraper une maladie) ne se résout pas.

Un cas surprenant : un cytomégalovirus qui fait une volte-face étonnante !

Exemple de guérison avec l'aide de la psychobiologie (col de l'utérus)

D'autres cas de mal-à-dire qui se forgent dans le ventre maternel.

Les hamsters enfumés (tabac) attrapent-ils le cancer

Le cerf qui perd son territoire et l'infarctus ?

"Le langage de la guérison" (J.-J. Crèvecoeur)

Ce qui se passe lorsqu'une brebis s'égare.

Ne vous agrippez pas à la grippe !

 

 

 

Là où la psychobiologie moderne rentre en résonance avec les médecines primitives :

       "Que notre vie intérieure s’enlaidisse et nous risquons fort de tomber malades ? (...)

 On sait bien que les traumatismes affectifs, les ruptures, les non-dits graves, les amertumes, les haines…

         sont autant de “laideurs intérieures”, qui provoquent notamment des cancers" :

"Les Clés de la santé indigène" (Jean-Pierre Barou & Sylvie Crossman aux éd. Balland)

 

En savoir plus sur la psychobiologie.

 


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