Le Dr Ryke Geerd Hamer (1935-2017)
et la "Médecine Nouvelle"
© Baudouin Labrique, psychothérapeute et critique de science
Analyse critique
(qui ne vise surtout pas à en faire la publicité mais à susciter la
réflexion).
Un autre dossier est consacré à la la Biologie Totale
qui est issue de la Germanique Nouvelle Médecine du Dr Hamer
"SEUL CONTRE TOUS"
Titre du livre autobiographique écrit par le Dr Hamer
C'est aussi le titre du DVD de Jean-Jacques Crèvecoeur.
Le titre est déjà tout un programme et pose déjà l'auteur en martyr
ce qui n'est pas conforme à la réalité comme on le verra dans la suite de cette page :
"Victime des autres, bourreau de soi-même" en référence au titre du livre de Guy Corneau
"Celui qui base ou croit baser sa conduite - interne ou externe, de sentiment ou d'action -
sur
un dogme ou un principe théorique qu'il estime indiscutable, court le risque
de devenir un fanatique."
(Miguel de Unamuno / 1864-1936 / Le sentiment tragique de la vie)
En ce qui concerne le Dr Hamer, c'est aussi faute de n'avoir (notamment) pas
pris la peine de mettre à disposition de la communauté scientifique les
éléments statistiques qui lui ont permis d'asseoir, selon ce qu'il en dit,
(mais en l'occurrence, on est comme "obligé" de le croire), les
fondements de ses nouvelles "Lois biologiques" ; ces dernières n'apparaissent
alors que comme des dogmes à prendre ou à laisser.
AVERTISSEMENT IMPORTANT : nous n'adhérons en aucun cas à la Biologie-Totale que nous refusons vu les dérives qu'elle génère par manque criant de précaution, d'éthique et de déontologie appliquées. Tout autant, nous ne cautionnons en aucune manière les comportements intégristes et outranciers du Dr Hamer même s'il ne faut pas "jeter l'enfant avec l'eau du bain" ! Nous ne laisserons pas confisquer par les partisans de telles approches iatrogènes les essentielles découvertes relatives à l'interdépendance du psychisme et du physique et dont l'accompagnement thérapeutique devrait être réservé à des psychothérapeutes aguerris, nantis et usagers des plus hautes éthique et déontologie, pour être considérés comme dignes de porter ce titre. Deux chapitres du livre écrit par Baudouin Labrique, "Quand les thérapeutes dérapent" y sont consacrés.
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La
psychobiologie fait partie des
neurosciences cognitives lesquelles désignent le domaine de
recherche dans lequel sont étudiés les mécanismes neurobiologiques
qui sous-tendent la cognition (perception, motricité, langage,
mémoire, raisonnement, émotions...) C'est une branche des sciences
cognitives qui fait appel pour une large part aux neurosciences,
AVERTISSEMENT : nous ne cautionnions en quoi que ce soit, au contraire, la
manière intégriste et hautement critiquable, d'une part, dont il
s'est comporté vis à vis du corps médical et, d'autre part, les points
Ce qui suit n’est donné qu’à titre d’information
personnelle des lecteurs
dans un but de transparence. Vu les utilisations dénigrantes, diffamantes,
insultantes que certains en ont fait sur des forums Internet et ailleurs,
nous sommes donc obligés de les mettre vigoureusement en garde par cet
avis : il est donc interdit, sous peine de poursuites judicaires
d'utiliser des éléments se trouvant ici dans de tels buts répréhensibles
(seuls les tribunaux de Charleroi seront alors compétents). |
On croit toujours que le Dr Hamer est en prison et qu'il n'est pas médecin !
Quand on entend généralement les gens parler du Dr Hamer, certains croient encore qu'il est en prison, (à Fleury-Mérogis) alors qu'il a été libéré début 2006.. Beaucoup trop de médias et de sources sur internet avancent qu'il a été condamné en France pour "exercice illégal de la médecine", ce qui est STRICTEMENT faux : il a été condamné pour complicité d'exercice illégal de la médecine (voir plus bas) ! Ensuite, c'est pour prétendre qu'il n'est pas médecin, alors qu'il est docteur en médecine diplômé et diplômé en radiologie. Le Dr Hamer né en 1935, a obtenu son diplôme de médecine à 24 ans ; il était spécialiste des maladies internes en C H U (Centre Hospitalier Universitaire) . Il est également l’inventeur du scalpel électrique. Il est aussi licencié en théologie. Certes , il n'a perdu l'autorisation de pratiquer l'art de guérir suite à la fermeure de sa clinique privé de Kazt.
Il est faux de prétendre, comme on a pu le lire dans "Le Monde", par exemple, que le Dr Hamer a été radié de l'ordre des médecins, parce qu'en Allemagne, radier de l'ordre un médecin impliquerait de retirer le diplôme obtenu, ce qui n'y est pas légalement possible. De plus, profitant de sa condamnation en justice pour complicité d'exercice illégal de la médecine (voir plus bas), beaucoup de médias ont injustement amalgamé qu'elle sanctionnait ses études ; ces dernières n'ont été vérifiées que partiellement (scientifiquement) mais certes pas validées suivant les critères (nécessairement) rigoureux instaurés par des instances officielles de la science médicale conventionnelle ; de tels médias faisaient alors preuve d'un parti-pris révoltant et indigne de ce qu'on est en droit d'attendre de leur mission d'information objective : c'est dire le manque de rigueur journalistique et d'honnêteté qui est à la base de tels dénigrements (gratuits) ! En effet, le jugement ne portait absolument pas sur le bienfondé des travaux du Dr Hamer, si même, cela aurait été certes intéressant de laisser témoigner d'éminents spécialistes. Le fond à retenir était bien et uniquement un délit de complicité d'exercice illégal de la médecine.
Avant son procès à Chambéry, le Dr Hamer avait été emprisonné à Cologne
(Allemagne). Il a été d'abord condamné à 19 mois de prison par le tribunal de
Cologne pour non-assistance à personne en danger, infraction à la législation
sur les médecines parallèles et exercice illégal de la médecine, à la suite du
décès de 3 malades du cancer que l'intéressé avait détournés de la médecine
traditionnelle. Ensuite c’est à Fleury-Mérogis qu’il a été emprisonné durant
17 mois suite au jugement du tribunal de Chambéry et sa participation à
l'association "Stop au cancer"- complicité d'exercice
illégal de la médecine commis par Madame S. - escroqueries (Voir
plus bas).
therapeute
Des qualités de thérapeute ?
Un écrit avancé comme preuve matérielle des résultats obtenus par le thérapeute qu'est le Dr Hamer ; il s'agit de ce qu'aurait consigné noir sur blanc le Procureur du Ministère Public du Tribunal de Wiener Neustadt (Allemagne) : "plus de 90 % (6000) des patients traités par lui avaient survécu ajoutant que le taux habituel de survie de patients traités traditionnellement est seulement 2 à 3%, selon le centre allemand de recherche sur le cancer à Heidelberg". Le gros problème c'est qu'il n'y a aucune source qui corrobore un tel document et il est aussi étrange que le Dr Hamer se soit dès lors privé de mettre le prétendu document sur son site aux côtés des (prétendues) vérifications (dont on verra plus bas qu'elles ne sont pas recevables scientifiquement). Plus sérieusement, parmi les patients qui auraient continué à vivre, il faudrait se poser la question de savoir, quelle est la proportion de ceux qui auraient survécu à leurs maladies. Il aurait fallu le vérifier de nouveau et à plusieurs reprises, pour jauger exactement de l’efficacité du Dr Hamer comme thérapeute. Venant contredire ce qu’avance le Dr Hamer, la seule étude disponible serait fournie par le magazine Spiegel qui « fait état d’une enquête menée par les autorités en Allemagne, établissant que sur cinquante patients passés entre les mains de Hamer dans sa clinique privés, seuls sept ont survécu » ; deux de ses collaboratrices directes à l’hôpital de Katzenelnbogen où le Dr Hamer a travaillé durant un an (avant qu'il ne ferme suite à des perquisitions judiciaires) qui y ont travaillé disent qu’il n’y a pas eu de guérison. De plus, suite à ces perquisitions et les faits sanitaires et médicaux désastreux mis au jour, l'ordre des médecins allemands lui a interdit de continuer à exercer la médecine, ce qui ne le privait certes pas de garder son titre (parce académique) de médecin. Cela ne l'a certes pas et par deux fois (Allemagne et France) empêché de continuer à pratiquer, ce qui lui a valu deux condamnations et incarcérations !
Toutefois, le Dr Hamer s'adonne à une thérapie de type "allopathie psycho-comportementale" : elle ne va qu'en surface et manifestement, à l'inverse de ce que les psychothérapeutes aguerris à la psychobiologie pratiquent, il ne s'occupe que de ce qui aurait déclenché la maladie mais et pas des conditions profondes qui l'auraient faite apparaître (en veillant à ne prendre en compte que ce que le patient en dit, fonctions de ses croyances et devant un thérapeute qui se comporte uniquement en maïeute). A terme, la situation conflictuelle qui aurait généré la somatisation va alors se réactiver à la faveur d'événements particuliers, puisque les causes conflictuelles et souffrantes n'auraient pas été résolues. En tant que psychothérapeutes prenant en charge des patients qui veulent guérir en profondeur de leurs maux, nous constatons que les origines de tels maux (suivant le sens psychique qu'en donnent librement les patients) sont quasiment (à l'analyse) toujours logées dans la période CGN (conception-grossesse-naissance) ou du moins dans la prime enfance (ce que ne prend pas en compte le Dr Hamer et ce qui s'explique vu son aversion pour tout ce qui est psychologique au point de parler de "conflit biologique").
Il faut souligner que les "vérifications" présentées par le Dr Hamer sur son site et qui sont souvent données en référence par des personnes qui veulent y trouver un fondement irréfutablement solide aux prétendues découvertes du Dr Hamer, allant oser parler alors de preuves scientifiques, sont toutes sujettes à caution, ce qui alimente un imposture manifeste, du fait de leur non-validation par la communauté scientifique, ni même par des statistiques empiriques (ce que Hamer avait le loisir d'établir, mais il s'en est bien gardé, à l'inverse du Dr Michel Moirot, D'ailleurs lors du Procès du Dr Hamer à Chambéry, à propos de l'attestation de l'Université de Bratislava (11-septembre 1998), voici ce qui est mentionné :
"Interrogé sur ce document dont l'authenticité n'était pas vérifiée, le Professeur HOERNI, Président de la Section Ethique et Déontologique de l'Ordre National des Médecins, estimait qu'il s'agissait d'une attestation rudimentaire ayant une valeur scientifique extrêmement limitée."
Ces prétendues "vérifications" ne comportent qu'au mieux, que quelques pages et ne sont pas accompagnées comme il se doit, d'un quelconque protocole scientifique qui devrait donc donner les détails de l'expérimentation (plus de détails).
Retour au début de la présente page consacrée au Dr Hamer.
L'amalgame fait entre "Biologie Totale" et "Médecine Nouvelle"
Il y a aussi l'amalgame fait entre "Biologie Totale", d'autres approches et la "Médecine Nouvelle" (« Germanique Nouvelle Médecine (GNM) » comme préfère maintenant l'appeler le Dr Hamer. tout comme je l'ai fait et continue de le faire, le cinéaste et écrivain Jean-Jacques Crèvecœur avait aussi fustigé les dérives (cf. "Les sentiers de la guérison"). J'ai déjà fustigé les dérives éhontées et dangereuses auxquelles se prêtent certains (trop nombreux) notamment "thérapeutes en décodage biologique" (cf. "Biologie Totale, oui mais !") tout comme, ensuite, Jean-Jacques Crèvecœur avait aussi fustigé de telles dérives (cf. "Les sentiers de la guérison").
Cependant, ce sont les études du Dr Hamer qui ont servi de fondements à la "Biologie-Totale" du Dr Claude Sabbah.
Les successeurs de Hamer ont développé et affiné le travail du Dr Hamer. Mais, bousculant ses pairs, c'est le Dr Hamer qui le paierait lourdement, non sans une certaine responsabilité (voir dans le paragraphe suivant). Le Dr Hamer aurait eu au moins un prédécesseur : Michel Moirot : "médecin français décédé en mars 1997, il fut le précurseur ignoré de Hamer. Son remarquable ouvrage "Origine des cancers" est introuvable après avoir fait l’objet d’une censure draconienne. Quelques exemplaires sont disponibles auprès de l’association Cheval Libre, Mas de Laval, 12260 Salvagnac-Cajarc)".Les rapports de la psychologie avec le corps avaient déjà été démontrés au travers de la psychobiologie, sans utiliser ce terme, de Georges Groddeck ("Conférences psychanalytiques" éditées à partir de 1978), du Dr Hans Selye ("The Stress of life", 1956 et "Stress without Distress", 1974 et son idée du concept de stress et du syndrome général d'adaptation ou S.G.A., qu'il avait déjà eue en 1925 et qu'il a ensuite démontrée scientifiquement, "Du Rêve à la découverte"), sans oublier les expérimentations du
Pr Henri Laborit ("L'Inhibition de l'action" 1980) qui peut revendiquer la paternité de la découverte cette fois scientifique de ce que le Dr Hamer à prétendu avoir découvert le premier (mais sans aucune base scientifique) : la loi d'airain du cancer.
Bases scientifiques lacunaires
Que ce soit dans
le domaine médical ou scientifique, la défense et la diffusion d'une (simple)
découverte, voire avancée innovante doivent toujours s'appuyer sur de solides
références et des bases scientifiques reconnues. Voilà le premier écueil qui
explique une telle mise au banc de cette approche de la part du monde
scientifique conventionnel ; un défaut manifeste qu'on retrouve aussi dans la
présentation et la diffusion de l'approche du Dr
Claude Sabbah, et qui est puise d'ailleurs très largement dans celle du Dr
Hamer. La publication d'articles dans des revues scientifiques ad hoc
constitue le passage obligé pour qu'une découverte, quelle qu'elle soit,
puisse se voir un jour reconnue et répercutée, le plus positivement possible,
dans les médias. En l'absence d'une telle reconnaissance, une prétendue
avancée, fût-elle révolutionnaire, sera taxée, au mieux de magique, au pire de
charlatanesque. C'est bien ce qui se passe tant pour l'approche du Dr Hamer
que pour celle du Dr Claude Sabbah.
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"Les critiques à l’égard de la Médecine Nouvelle sont de plus en plus nombreuses.
Et beaucoup d’entre elles (dont celles de Thierry Janssen) sont fondées non pas sur les théories de Hamer,
mais sur la pratique de ceux qui se sont improvisés thérapeutes
dans une matière beaucoup trop complexe pour s’y engager sans un bagage solide.
D’autres critiques sont fondées sur les comportements de moins en moins défendables du docteur Hamer lui-même.
Vous lirez ci-dessous ma position par rapport à lui, car je suis obligé, à présent, de séparer
le scientifique dont je diffuse les travaux de l’être humain blessé et meurtri." (...)
(Extrait d'un courriel public reçu début mars 2009 de Jean-Jacques Crèvecoeur et dont il a encouragé la diffusion ;
ce denier avait déjà écrit un texte
"Les sentiers de la guérison"
qui mettait déjà en garde à ce sujet).
Comment le Dr Hamer a "réussi" à se faire mettre au ban de la médecine conventionnelle.
Ce qui a aggravé (avec sans doute un point de non retour) le rejet de la communauté scientifique en place : voici ce que je tiens d'un médecin, élève direct du Dr Hamer et qui m'a été confirmé par différentes sources : dès le départ de l'annonce de ses (re)découvertes, il avait fortement vilipendé ses pairs en Allemagne, les traitant de "noms d'oiseaux", entre autres ; cela lui a valu, sinon juste, du moins attendu retour des "choses", l'interdiction d'exercer la médecine en Allemagne, lui enlevant toute crédibilité de la part du monde scientifique en place. Sa condamnation pour complicité de l'exercice illégal de la médecine n'a rien arrangé ! Il aurait voulu se faire exclure de la communauté scientifique allemande et puis internationale, qu'il n'aurait pas agi autrement ! On ne construit rien sur du neuf et il aurait mieux valu que le Dr Hamer, tout comme l'avaient fait le Pr Laborit et bien d'autres, reconnaisse en toute humilité, en les intégrant, les apports de "l'ancien" par rapport au "moderne" qu'il présentait, tout en permettant à la médecine de faire des avancées remarquables.
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Son attitude contestable de rejet de la médecine conventionnelle.
Sa répugnance pour tout ce qui venait alors de la médecine conventionnelle allait jusqu'à l'illégale et très dangereuse dérive de pousser ses patients à ne plus prendre de médicament ou à ne plus suivre de traitement provenant de la médecine conventionnelle ! Ici encore, il aurait fallu que le thérapeute qu'il prétend être veille à respecter en tous points les croyances et options de ses patients et, donc, parmi elles, celle concernant l'effet bénéfique de médicaments que de tels patients accordent. Les seuls remèdes qu'il prônait étaient : la cortisone, les glaçons sur la tête et les vitamines ! Choc en retour, agissant ainsi, la part belle était alors laissée à ses détracteurs, comme ceux du monde médical en place, de rejeter en bloc tout ce qui venait de lui. Sur le Net, on peut alors trouver la relation de cas (témoignages en suffisance) qui illustrent cette pratique plus que contestable.
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La condamnation du Dr Hamer pour exercice (Allemagne) et complicité (France)
d'exercice illégal de la médecine.
« On peut être l’architecte de ses
propres prisons, ou pas. » Douglas Kennedy
La seconde condamnation du Dr Hamer (en France) l'a été pour complicité d'exercice illégal de la médecine (et donc pas, comme certains médias le prétendent en ce qui concerne celle qu'il a encouru en France, pour exercice illégal de la médecine comme ce fut le cas précédemment et qui lui a valu 19 mois d'emprisonnement à Cologne suite à la fermeture de sa clinique privée) : le Dr Hamer a été jugé, non pas sur la question de la validité de ses découvertes (à laquelle je souscris à presque 100 % mais certes pas du tout sur le "mode d'emploi"), mais sur la présomption de complicité d'exercice illégal de la médecine. Selon les éléments du dossier et suivant ce que la loi française dicte en matière de pratique légale de la médecine, il y a malheureusement des éléments matériellement incontestables qui le démontrent (voir les minutes du procès).
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La responsabilité du Dr Hamer par rapport à l'association "Stop au Cancer".
En effet, le Dr Hamer avait donné sa caution (et en porte donc la grande responsabilité) pour l'affichage "Centre de médecine du Docteur Hamer", sur le bâtiment du centre "Association Stop au Cancer" (ASAC) créée en 1985 (°) ! Cela induisait fallacieusement pour le grand public que le Dr Hamer pouvait (légalement) y exercer l'Art de guérir (ce qui n'est pas du tout le cas, ni en France ni ailleurs), mais aussi qu'on y proposait de bénéficier de soins médicaux, alors qu'aucun médecin pouvant exercer l'art de guérir n'était attaché à ce centre ! D'ailleurs on peut lire dans les minutes du procès : "Selon le Conseil de l'Ordre, plusieurs médecins exerçant en Isère avaient constaté que leurs patients, atteints d'un cancer, faisaient appel aux compétences de ce médecin".
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Et celle par rapport au rôle qu'il a joué par rapport à Mme S..
De plus, il a été avéré qu'il avait aidé Mme S. à lire des scanners ; la lecture des scanners est un acte médical réservé (strictement et légalement) à ceux qui ont l'autorisation d'exercer l'Art de guérir : cela n'était plus le cas du Dr Hamer puisqu'il n'était pas inscrit à quelque ordre des médecins en France et pas davantage le cas pour ce qui concernait Mme S. (également condamnée). Le Dr Hamer a prétendu qu'il l'avait fait par téléphone, ce qui ne change rien dans le délit de complicité. Lors des stages que j'ai suivis à Paris, début des années 1990, j'ai appris la lecture des scanners suivant la méthode préconisée par le Dr Hamer (sans jamais la pratiquer, puisque cela constitue donc un diagnostic médical qui est strictement et légalement réservé au corps médical). Il paraît, sinon impossible, du moins très difficile, de pouvoir aider quelqu'un de novice à lire des scanners par le seul truchement d'une conversation téléphonique et vu la complexité d'une telle opération et de nature très subtile ! Je doute donc que le Dr Hamer ait pu le faire uniquement de cette façon qui, quand bien même, n'enlèverait rien au caractère illégal d'un tel accompagnement (puisqu'il s'agissait d'enseigner à quelqu'un qui n'est pas agrée pour le faire ce qui est assimilable à du diagnostic médical).
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La fin ne justifie jamais les moyens.
Quoi que le Dr Hamer ait pu faire d'"utile" dans le cadre de sa participation à cette association, il le faisait tout à fait illégalement comme expliqué ; personne n'est en effet au-dessus des lois, fût-il détenteur d'un prix Nobel et s'appellerait-il Einstein ! Sur le plan strictement légal, "dura lex sed lex", c'est donc une attitude aussi fautive que celle des guérisseurs qui ont été condamnés pour l'exercice illégal de la médecine et ce, malgré le fait qu'ils avaient pu faire témoigner, le cas échéant, une kyrielle de patients reconnaissants à décharge. La fin ne justifiera jamais les moyens, même si à l’un des procès de Mességué, un avocat déclara : "On reproche aux guérisseurs de ne pas être médecins, moi je reproche aux médecins de ne pas être guérisseurs !" et et même si cela constitue une réflexion que nous devrions certes méditer, au vu de l'impasse actuelle de la science médicale en place et son incapacité à remédier d'un manière satisfaisante aux maladies graves (cf.les avis pertinents de courageux scientifiques ou médecins).
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Les "vérifications scientifiques" des découvertes du Dr Hamer sujettes à caution.
¨¨ La question des bases scientifiques de la Médecine Nouvelle du Dr Hamer se pose tout comme s'est posée analogiquement aussi celle des bases scientifiques de la Biologie-Totale : les deux promoteurs de ces approches prétendent en effet qu'elles sont scientifiques. Que ce soit dans le domaine médical ou scientifique (conventionnel), la défense et la diffusion d'une (simple) découverte, voire avancée innovante doivent toujours s'appuyer sur de solides références et des bases scientifiques reconnues. Je souligne, en plus, le fait que l'une de ses grandes erreurs est de ne pas avoir fait l’effort d’asseoir ses découvertes sur l’héritage scientifique du passé et donc celui comprenant les découvertes notamment de Selye, Groddeck, Laborit et même les physiciens quantiques (dans ce qu’ils ont montré sans conteste que la matière n’existe pas en tant que telle notamment au travers de la dualité onde-corpuscule).
C'est grâce aux
fameuses expériences faites par le Pr Henri Laborit
qu'on a pu ainsi mettre
au jour ce qui préside à la genèse des maladies : le concept d'inhibition de
l'action qui crée les somatisations ; le Dr Laborit a mis en
expérimentation des rats soumis à de décharges
électriques : en situation d'isolement, ne pouvant pas fuir et n'arrivant pas
à solutionner ce conflit de se débarrasser ce que qu'elles ont ingéré
d'indésirable (électricité), il va tenter de la digérer malgré tout,
d'où les ulcères à l'estomac, conséquence de l'excès de production de suc
gastrique... (voir la "loi d'airain du cancer" de Hamer qui ne fait que
reprendre de telles constatations mais sans en apporter quelque preuve
scientifique).
On voudrait encore faire croire que Hamer est le (premier)
découvreur de ce qui génère les maladies sur le plan psychobiologique et même
au travers de sa fameuse loi d'airain du cancer alors que Laborit
pourrait la revendiquer comme étant sa découverte première, s'il vivait encore !
Il y a aussi la remarquable étude du Dr Michel Moirot
(voir avant). Dans aucun de ses livres
(j'ai lu tous ses livres et notices en français), il ne fait référence aux
découvertes de ses prédécesseurs et c'est déjà une lacune scientifique de taille
; je doute fort qu'il en ait été autrement dans la thèse qu'il a remise à
Tübingen et qui, sans doute, a été rejetée pour, notamment, cette raison. On sait qu'elle
a été en tous cas rejetée à cause de l'absence du cratère scientifique
de reproductibilité : "Un communiqué
médical est diffusé à la communauté scientifique, la qualifiant de "non
reproductible. (Tribunal
de Sigmaringen)" Un travail qui
se prétend scientifique (suivant les critère précédents) doit faire référence à ce qui précède car on ne
construit rien sur du neuf (ou prétendu tel).
Voilà le premier écueil qui explique une telle mise au banc de cette approche de la part du monde scientifique conventionnel ; un défaut manifeste qu'on retrouve aussi dans la présentation et la diffusion de l'approche de la Biologie-Totale du Dr Claude Sabbah, qui en est d'ailleurs très largement issue.
Chez les défenseurs inconditionnels du Dr Hamer et qui se font d'ailleurs nommer "Hamériens", on fait souvent état de "vérifications scientifiques" des découvertes du Dr Hamer ; il faut souligner que les vérifications présentées par le Dr Hamer sur son site et qui sont souvent données en référence par des personnes qui veulent y trouver un fondement irréfutablement solide aux découvertes du Dr Hamer allant parler alors de preuves scientifiques, sont toutes sujettes à caution vu l'absence de protocoles scientifiques associés et qui entraine de ce fait leur non validation par la communauté scientifique ; voici un exemple de la manière dont celle-ci se prononce à ce sujet : au Procès du Dr Hamer à Chambéry, à propos de l'attestation de l'Université de Bratislava (11-septembre 1998), voici ce qui est mentionné :
"Interrogé sur ce document dont l'authenticité n'était pas vérifiée, le Professeur HOERNI, Président de la Section Ethique et Déontologique de l'Ordre National des Médecins, estimait qu'il s'agissait d'une attestation rudimentaire ayant une valeur scientifique extrêmement limitée."
Ces prétendues "vérifications" ne comportent qu'au mieux, que quelques pages et ne sont pas accompagnées comme il se doit, d'un quelconque protocole scientifique qui devrait donc donner les détails de l'expérimentation.
En effet, pour en arriver à ne pas pouvoir « nier l’authenticité » d’une telle
attestation, il faudrait que sa procédure d’authentification ait pu aboutir et
reconnaître donc sa matérialité sans conteste, ce qui n’a pas été le cas ; les
parties défenderesses n’ont en effet pas pris la peine de faire procéder à une
telle et pourtant incontournable démarche.
Vu l’importance du procès de Hamer et
qui l’a fait condamner pour complicité d’exercice illégal de la médecine, les
parties demanderesses ont faire l’incroyable et consternante impasse sur la
nécessite de
fournir une telle authentification de l'attestation produite ! Ici
encore, et pour des raisons autant inexplicables qu’inacceptables, il n’y a
rien eu de tel qui a été suivi d’effet.
En effet, il est permis de douter des méthodes d'échantillonnage, d'analyse et
de recherche de cas, qu'on suppose très orientées, parce que menées par les
Hamériens exclusivement (sans avoir pu donc être vérifiées par des pairs
indépendants). Seuls les Hamériens présentent les résultats des
recherches de Hamer et des leurs
; il faut alors bien constater
l'absence de vrai débat scientifique sur la question, qui déforce d'autant la
validité de la GNM. La publication
d'articles dans des revues scientifiques ad hoc constitue pourtant le passage obligé
pour qu'une découverte, quelle qu'elle soit, puisse se voir un jour reconnue
et répercutée, le plus positivement possible, dans les médias. En l'absence
d'une telle reconnaissance, une prétendue avancée, fût-elle révolutionnaire,
sera taxée, au mieux de magique, au pire de charlatanesque. C'est bien ce qui
se passe aussi bien pour l'approche du Dr Hamer que pour celle du Dr Claude
Sabbah.
A ce point de vue, tant la "Germanique Nouvelle Médecine" (GNM) du Dr Hamer que la Biologie-Totale du Dr Claude Sabbah brillent par un vide presque complet, même si de nombreux scientifiques, voire des Universités, ont pu effectivement valider de telles approches ; comment s'étonner a priori du sort qui leur a été réservé dans le monde scientifique et, médias interposés, dans le grand public ! Pire, comment se fait-il que de tels brillants scientifiques qui ont validé de telles approches, n'ont pas investigués plus en avant pour susciter des publications dans des revues scientifiques reconnues, confirmant ainsi leur soutien ?
Logo de la "Germanique Nouvelle Médecine" :
elle est donc à prendre, pour sûr, avec des .... pincettes !
S'étant donc de la sorte vues écartées du sérail
scientifique, ces approches auraient dû ouvertement et humblement s'appuyer
sur des bases scientifiques ; elles pouvaient le faire, par exemple et, pour
ne parler que d'elle, sur ce qu'a apporté incontestablement la
Physique Quantique et qui débouche
sur ce qu'on commence à appeler la Médecine Quantique ; il y a déjà
plus d'un siècle, que celle-ci a démontré la prédominance du psychisme sur la
matière, mais en l'articulant (heureusement et patiemment) sur l'héritage du
passé. Trop pressés (égos surdimensionnés ?) à vouloir les propager dans le
public, Hamer comme Claude Sabbah, possédant pourtant, de par leurs diplômes
scientifiques de solides bases en physique, n'ont pas daigné asseoir leurs
découvertes sur leurs connaissances académiques ! Quelle mouche donc les a
piqués ? On ne construit en effet rien de solide sur du neuf. De plus, ils
n'étaient pourtant pas sans connaître cette filière obligée que doit prendre
toute avancée scientifique (médicale) dans le chemin qui lui permettra d'être
reconnue par ses pairs.
Ayant rencontré début mars 2007 personnellement et à sa demande Claude Sabbah et en présence d'un groupe de "fidèles" habilités aussi à s'exprimer sur la "question", je l'ai interrogé sur ce point crucial : le silence (embarrassé mais pour moi confondant) en a été la seule réponse !
Quand on recherche une qualité de communication adéquate, on veille toujours par se faire comprendre de son interlocuteur et surtout on doit s'efforcer à parler le même langage que lui pour se mettre à sa portée. La diffusion scientifique et médiatique de ces approches n'ont manifestement pas répondu à de telles règles de bons sens !
De plus, en ce qui concerne la manière dont s'est pris Claude Sabbah pour la diffusion de la Biologie-Totale, il n'a manifestement pas tiré toutes les leçons de l'échec médiatique de la "Germanique Nouvelle Médecine" (GNM) du Dr Hamer : comment se fait-il qu'il ait pu croire un instant qu'il allait réussir là où le Dr Hamer avait échoué, vu une majorité d'écueils similaires ?
Retour au début de la présente page consacrée au Dr Hamer
"Médecine Nouvelle" et l' "art de guérir" tels que dévolus aux médecins.
¨¨ La "Médecine Nouvelle" s'adresse en apparence à ce qui pratique l'art de guérir. Je reprends ici l'analyse que j'ai déjà faite à ce sujet dans la page consacrée à la "Biologie-Totale" du Dr Claude Sabbah dans la mesure des similitudes des approches et tenant compte d'ailleurs du fait que ce que a initié le Dr Sabbah n'aurait certainement pas vu le jour sans ce qu'avait développe le Dr Hamer dans "sa" Médecine Nouvelle" : "Pratique médicale : "Art de guérir" + Biologie-Totale [ET DONC MEDECINE NOUVELLE] = illégalité flagrante "
Le Dr Hamer a formé des médecins qui ont
ensuite intégré la "Médecine Nouvelle" dans leur pratique. Ce faisant, de tels
médecins se mettent pourtant hors la loi : les codes de déontologie médicale
partout dans le monde, qu'ils doivent donc respecter en tous points, est "on ne peut plus clair"
; en effet, pour commencer à citer celui-ci, dans son
Art. 34 §1er, le code belge précise : "Tant pour poser un diagnostic
que pour instaurer et poursuivre un traitement, le médecin s'engage à donner
au patient des soins attentifs, consciencieux et
conformes aux données actuelles et acquises de la science."
Le même code de déontologie dit en son Art. 36 : "Le médecin jouit de la liberté diagnostique et thérapeutique.", ce qui pourrait laisser croire qu'ils ont toute latitude à cet égard ; cependant, cette liberté ne peut évidement pas s'exercer hors du cadre prévu dans l'article 34 cité : "le médecin s'engage à donner au patient des soins attentifs, consciencieux et conformes aux données actuelles et acquises de la science." ; c'est ce qui est clairement confirmé dans le Bulletin du "Conseil National de l'Ordre des Médecins" (belge), à propos des deux articles 34 & 36 cités : "En cas d'intérêts opposés, l'article 36 reste subordonné à l'article 34."
Il est établi ce
que la "Médecine Nouvelle" a développé comme théories ne fait pas partie de telles "données actuelles et
acquises de la science."
Des médecins pratiquant la "Médecine Nouvelle" ont d'ailleurs été radiés de
l'ordre des médecins (en Belgique) ; toutefois, dans leur majorité, ils ne
l'ont été que suite au dépôt de plaintes.
Le Droit français exprime, quasiment dans les mêmes termes, les mêmes principes (extrait du "Code de Déontologie médicale") :
- Article 32 (article R.4127-32 du code de la santé publique)
: "Dès lors qu'il a accepté de répondre à une demande, le médecin s'engage
à assurer personnellement au patient des soins consciencieux, dévoués et
fondés sur les données acquises de la science, en faisant appel, s'il y a
lieu, à l'aide de tiers compétents."
- Article 39 (article R.4127-39 du code de la santé publique) : "Les
médecins ne peuvent proposer aux malades ou à leur entourage comme salutaire
ou sans danger un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé.
Toute pratique de charlatanisme est interdite." Commentaires par rapport
cet article par L'Ordre
National des Médecins (France) :
"1. Le médecin est libre de ses prescriptions ( art. 8 ), mais le malade ne doit pas être trompé, et l' article 39 met en garde les praticiens contre l'utilisation imprudente de médications incertaines, de procédés illusoires et les affirmations abusives. Il n'est pas admissible qu'un médecin s'écarte dans ses propos d'une exactitude rigoureuse, lorsqu'il propose un traitement.
L'expérimentation clinique et l'essai de thérapeutiques
nouvelles sont soumis à des précautions très précises, qui ont été rappelées à
propos de l'
article 15 . La loyauté et la prudence s'imposent en cette matière.
2. D'une manière plus générale, l'
article 39 condamne "toute pratique de charlatanisme". Le charlatanisme,
c'est l'exploitation de la crédulité publique. L'imagination des charlatans
est inépuisable.
C'est pour protéger les malades contre les charlatans que l'exercice de la médecine a été réglementé, depuis très longtemps ; d'abord par les examens et diplômes des universités ; puis par la loi qui confère aux docteurs en médecine le monopole de l'exercice médical ; enfin par le contrôle de l'Ordre des médecins.
Il serait indigne d'un médecin de se livrer à quelque tromperie que ce soit et de quelque manière que ce soit. On a ainsi pu regretter les faits suivants :
- expliquer la maladie et le traitement par des considérations scientifiques fantaisistes ("épuration du cerveau", "drainage des nerfs", "augmentation de la force vitale", "équilibration des humeurs", "rénovation cellulaire", etc.) ;
- annoncer sans raison que la maladie est très grave, pour se donner l'air d'accomplir un "miracle" ;
- donner des consultations par correspondance à partir d'un questionnaire, ou de l'examen des cheveux, voire d'une photographie ;
- prétendre soigner par des ondes ou des radiations mystérieuses (par le "magnétisme") ;
- se servir systématiquement d'ordonnances stéréotypées ;
- se présenter indûment comme l'inventeur d'une "méthode
nouvelle", etc.
3. Le médecin ne doit pas se servir de remèdes secrets qui ne figurent dans aucune pharmacopée et dont la composition n'est pas connue, pour exploiter le goût si répandu du "mystère", comme on l'a vu faire naguère pour la tuberculose, plus récemment pour le cancer ou le sida ( art. 21 ).
L'article R.5094 du code de la santé publique, concernant
la pharmacie, interdit la vente de produits, simples ou composés, ne portant
pas le nom du pharmacien producteur, ou ne portant pas le nom et la dose des
substances qu'ils contiennent."
N.B. "le
vrai médecin peut aussi
être taxé de charlatanisme, pratique d'ailleurs clairement interdite par
le Code de déontologie médicale"
Retour au début de la présente page consacrée au Dr Hamer
Voici les réactions officielles suite à la diffusion d'une émission consacrée à la "Biologie-Totale" sur Radio-Canada et qui sont transposables directement pour la "Médecine Nouvelle" vu l'apparentement de la démarche :
"(...) l’Ordre des chiropraticiens du Québec (OCQ) a d’ailleurs publié un communiqué dans lequel il demande aux adeptes de la chiropratique de porter plainte si leur chiropraticien les traite parallèlement en Biologie totale"
Dans un communiqué
qui fait suite aussi à cette émission, "
L'Ordre
des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) dénonce fermement la
biologie totale (...)"
Le Collège des médecins du Québec en profite pour faire aussi le point : "Le médecin qui traite son patient par la biologie totale agit de façon contraire à cinq articles de son Code de déontologie". Voici quatre articles qui me semblent manifestement en faire partie (et qui sont en phase avec ce qui existe dans d'autres pays) :
Art. 6 : "Le médecin doit exercer sa profession selon des principes scientifiques."
Art. 44 : "Le médecin doit exercer sa profession selon les normes médicales actuelles les plus élevées possibles"
Art. 46 :"Le médecin doit élaborer son diagnostic avec la plus grande attention, en utilisant les méthodes scientifiques les plus appropriées et, si nécessaire, en recourant aux conseils les plus éclairés."
Art. 48 : "Le médecin doit s'abstenir d'avoir recours à des examens, investigations ou traitements insuffisamment éprouvés, sauf dans le cadre d'un projet de recherche et dans un milieu scientifique reconnus."
"La Direction des enquêtes du Collège a été saisie des informations véhiculées dans l'émission et assure que les mesures appropriées seront prises à l'endroit des médecins identifiés dans le reportage."
On apprend d'une
autre source que : "Dès le lendemain de la diffusion de l'émission, le
Collège des médecins a communiqué avec ses membres afin de les mettre en garde
vis-à-vis de cette pratique et leur rappeler leurs obligations déontologiques."
Tout autant et pour des raisons analogues, il est donc gravement à déplorer que dans d'autres branches de la médecine conventionnelle, dont l'ostéopathie, la kinésithérapie et la dentisterie, des praticiens de telles approches intègrent la "Médecine Nouvelle" (comme d'ailleurs la "Biologie-Totale") !
Ainsi, à titre
d'exemple, ce que dicte l'article 37 du Code de Déontologie (France)
d'Ostéopathie "L’ostéopathe ne peut proposer aux patients ou à leur
entourage comme salutaire ou sans danger un procédé illusoire ou
insuffisamment éprouvé. Toute pratique de charlatanisme est interdite." ;
cette disposition est aussi reprise identiquement dans l'article portant le
même N° 37 du Code de Déontologie (France) de Kinésithérapie "Les
masseurs-kinésithérapeutes ne peuvent conseiller et/ou proposer au patient ou
à son entourage, comme salutaire ou sans danger, un produit ou un procédé,
illusoire ou insuffisamment éprouvé. Toute pratique de charlatanisme est
interdite."
"Je suis kiné et ostéo, et je constate que ces deux professions sont gravement infestées par ce genre de charlatanisme. à tel point que des circulaires devraient être remises au prescripteurs afin qu'ils pensent a se renseigner sur la pratique des kinés avec qui ils partagent leurs patients. je côtoie ce genre de dérive très souvent. Mais même si ça me pose des problèmes de conscience je n'ai pas l'âme d'un délateur. Mais qu'est ce que j'aimerai que les instances supérieures fasse le ménage dans la pratique des kinés! " (Témoignage reçu suite à la lecture de ce qui précède). Commentaire que j'ai envoyé en réponse : "Merci pour votre témoignage. Délation : " Dénonciation pratiquée pour des motifs intéressés et méprisables" nous dit le dictionnaire".
S'agit-il ici de le faire pour de tels motifs ou plus justement dans le but très respectable et salutaire de contribuer en montrant son attachement au principe d'Hippocrate "Primum nil nocere" ("d'abord ne nuire en rien") ? Question de conscience en effet : «Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui REGARDENT et LAISSENT FAIRE » (Einstein) ou encore « Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui. » (Martin Luther King).
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La "Médecine Nouvelle", nouvel "art de guérir" mais bien trop éloigné de la psychothérapie.
Dans ce qui suit, on s'apercevra que La "Médecine Nouvelle" apparaît comme une sorte de nouvel "art de guérir" visant à remplacer l'ancien, mais elle est bien trop éloignés de la psychothérapie pour pouvoir être efficace ; si la Biologie-Totale qui en est issue était un jour incorporée dans l'enseignement des facultés de médecine, le Dr Claude Sabbah a même dit que cela ne prendrait que quelques semaines de cours. Ce qui précède implique bien qu'on ferait alors l'impasse sur ce que toute la formation devrait aller de pair avec l'existence réelle d'au savoir-être et au savoir-faire psychothérapeutique du futur accompagnant et qui ne s'apprend pas sur des bancs d'université, mais est le fruit d'abord d'un travail sur soi en profondeur !
Dans les faits, de tels praticiens même
médecins s'improvisent en plus psychothérapeutes, ce que leur
formation ne prédestine en aucun cas (sources) ; de ce fait, ils s'adonnent à des
comportements trop souvent iatrogènes et même s'ils n'en sont pas conscients ! De plus, ils font alors une
concurrence déloyale aux psychothérapeutes attitrés, vu les remboursements
consécutifs (abusivement sous le couvert de leur qualité de prestataires
conventionnés de soins de santé) et leur non-assujettissement à la TVA ; les
prestations en psychothérapie sont grevées d'une TVA de 21 % (en Belgique) ou
de 19,6 % (en
France) et les praticiens conventionnés se rendent coupables alors, vu
la nature de leur pratique, de ne pas s'être assujettis à cette TVA ; cette
infraction leur permet d'éluder le transfert à l'Etat de la TVA perçue lorsque
leurs prestations qui, comme fustigé, sont assimilables à de la
psychothérapie, vu qu'elle incluent l'approche de la "Biologie-Totale" ou (pourtant
illégalement, comme démontré plus haut). C'est de la fraude fiscale
caractérisée et c'est assimilable à du détournement de deniers publics !
En dehors des aspect légaux et donc
sur le plan de la qualité de l'accompagnement proprement dit, je m'inscris
totalement en FAUX contre cette idée toute dogmatique analogue à celle que
véhiculent des médecins ou pas "Hamériens" comme ils se nomment et qui est
constitué par ce qu'ils avancent comme non seulement comme incontournable pour
(selon eux) pourvoir accompagner efficacement et valablement des patientes ;
leur savoir "hamérien" (à supposé même qu'il est proche du savoir de Hamer,
qualitativement et quantitativement) ; pourtant celui-ci ne prédispose en
aucun cas de pouvoir vraiment accompagner les patients sur le plan
(réellement) psychothérapeutique, car il implique sine qua non un savoir-faire
et un savoir-être pratiquement absent dans tout ce qui est diffusé ; dans
aucun des écrits de Hamer on y fait référence.
Ici encore, au pilier rationaliste
qui scelle "l'art de guérir" et qui voudrait donc faire croire que c'est par
le (seul) savoir (théorique) que les médecins pourraient vous guérir, les
Hamériens tombent dans le même panneau : faire croire que le (seul) savoir
théorique transmis par Hamer est bien plus important et plus approprié que
celui détenus par les médecins ! Vu de loin, on pourrait alors croire à une
sorte de guerre de chapelles...
D'un côté comme de l'autre, manquent en fait tout
le savoir-faire et le savoir être qu'offre l'incontournable accompagnement
psychothérapeutique et qui fait toute la différence en termes d'efficacité.
Les psychothérapeutes aguerris à l'accompagnement
psychobiologique des maladies n'ont en effet pas attendu ni Hamer ni
Sabbah pour arriver à aider des patients à se guérir de leur maux
psychosomatiques (exemples de ce type
d'accompagnement) ! Du côté des médecins, on peut le comprendre puisque le
pont de vue est strictement rationaliste et matérialiste et donc qu'on se
borne (dogmatiquement) à ce qui est en aval (médecine symptomatique) ; du côté
des Hamériens, on prétend s'occuper de prendre en charge la résolution des
conflits qui se sont donc somatisés et donc on est bien dans du psychologique
; pourtant Hamer fait une indéniable allergie à la psychologie (voir chapitre
suivant).
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Une "allergie" à la psychologie bien regrettable.
En phase avec ce qui est développé dans le chapitre précédent, je critique fortement le Dr Hamer comme les Hamériens dans ce qu'ils font d'ailleurs une manifeste "allergie" à la psychologie et un rejet systématique d'un accompagnement de type psychothérapeutique, pourtant nécessaire, par rapport au traitement des maladies ; le Dr Hamer parle notamment de "biologie" ou de "biologique" mais jamais de "psychobiologie", comme en témoignent ses concepts de "choc conflictuel biologique", de "conflit biologique" ! S'y référant constamment, lui qui prétend être si proche des lois naturelles sur les quelles il se base pour fonder toutes ses théories, comment se fait-il donc qu'il accrédite une telle vision "guerrière" : la nature rentrerait ainsi en conflit avec elle-même, alors que ce faisant, elle ne fait que de s'adapter harmonieusement à une situation qu'elle intègre sans qu'on puisse parler de "conflit", manière de voire toute anthropomorphique ?!
Or, il n'existe, sensu stricto, aucun conflit "biologique", puisque, ne prenant en compte ici que les seules lois biologiques dont il fait la démonstration, dans cet ordre d'idées, les somatisations ne sont uniquement ordonnées et orchestrées que par le cerveau mais elles ne sauraient dès lors aucunement constituer, en tant que telles, des conflits ! Elles ne sont que des traductions de principes de survie tout ce qu'il y a de biologiques. Je le trouve regrettable d'autant que tout le travail de libération doit conduire à ce que des causes psychobiologiques (entraînant des somatisations) ne s'annulent en profondeur que par le truchement d'une approche authentiquement psychothérapeutique (et pour autant qu'une tel processus soit engagé librement par le patient)..
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Pourquoi préférer les termes de psychobiologie ou psychosomatique.
C'est la raison pour laquelle le terme de "psychobiologie" ou "psychosomatique" sont les plus appropriés ; sinon ce sont les errances et dérives que cela entraîne au sein d'une pratique thérapeutique qui se cantonne uniquement aux enseignements du Dr Hamer (et/ou ceux de Sabbah, son "challenger"), rappelons-le, à cause du fait qu'elles font l'impasse sur l'approche incontournable de nature authentiquement psychothérapeutique. Cela explique alors les nombreux échecs d'une prise en compte thérapeutiquement parcellaire. On vous dira alors que la méthode Hamer, Sabbah ..., "cela ne marche pas" et pour cause, alors que, bien menée, en alliant des vrais "savoir", savoir-être" et "savoir-faire", cela fonctionne très bien. On a certes pas attendu la venue de Hamer et autre Sabbah pour accompagner psychobiologiquement les patients désirant comprendre puis se libérer de leurs maux et qu'ils soient ou pas physiques.
En effet, quand on cherche à aider quelqu'un à trouver et à résoudre une situation conflictuelle qui s'est donc somatisée, on ne fait en rien de la "biologie" mais de la "psychologie", mieux de la "psychobiologie" : on ne saurait rien injecter de vraiment psychothérapeutique avec une seringue dans le corps (biologique) du sujet, à l'inversa de ces détestables habitudes propres à ceux qui pratiques le décodage sauvage ; en fait, c'est avant tout une question de compétence ("savoir-faire"), lequel n'a pas grand chose à voir avec ce qui est livresque ("savoir") et auquel se limitent pratiquement les stages dispensés ci et là notamment en "Biologie-Totale" et en "Médecine Nouvelle". On devrait plutôt veiller dans ces stages à fournir des outils concrets pour que le stagiaire (admis à la condition d'être déjà thérapeute ce qui n'est que trop rarement le cas) à pouvoir ensuite aider efficacement le patient à découvrir et comprendre les causes (émotionnelles, psychologiques, transgénérationnelles ...) des conflits qui ont déterminé ses comportements, mais sans oublier de l'aider à les résoudre, sinon la somatisation ne s'arrêtera pas et cela risque d'entraîner des effets iatrogènes. Mais il est vrai que le "savoir-faire" efficace sous-entend des qualités humaines très élevées (humilité, écoute empathique, capacité de respecter concrètement une déontologie stricte et sans oublier le nécessaire et préalable travail en profondeur sur soi qui permettra, notamment, de garder la distance suffisante thérapeutique...).
Sources déjà anciennes qui accréditent l'origine psychique des maladies :
"Des études cliniques, effectuées sur des malades dont on a pu établir tous les antécédents biographiques, ont montré l’existence d’un rapport chronologique entre l’évolution de leur maladie et les événements retentissant sur leur vie affective. La situation qui précipite le sujet dans la maladie revêt pour ce malade une signification affective particulière, parce qu’elle est liée à son passé ou à une problématique conflictuelle non résolue. C’est en raison de ces liens qu’elle a pour lui un effet de stress. " (A. BECACHE– Psychologie Pathologique, Abrégés Masson, 10ème édition,2008, p. 237 ).
"C'est la médecine tout entière qui doit s'ouvrir à la psychologie et
devenir psychosomatique. Ou pour mieux dire, avec WEISS et ENGLISH : « Toute
maladie relève à la fois de l'esprit et du corps et toute thérapeutique est,
de ce fait, de la médecine psychosomatique. Lorsqu'on en sera dûment persuadé,
le terme psychosomatique pourra disparaître, les données qu'il traduit étant
désormais impliquées dans le terme médecine ». Mais pour cela il faut que tous
les médecins et psychiatres soient authentiquement formés à la psychologie et
aient renoncé au préjugé organiciste." (Marc-Alain Descamps (1992). "Corps et psyché", Ed. Desclée De Brouwer, p16.).
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D'ailleurs, plusieurs sources indiquent bien qu'il n'est pas
approprié de laisser les médecins (et donc par assimilation les autres membres
du corps médical conventionnel) s'occuper de psychothérapie, tout comme ces
derniers ne sont pas ceux sont appropriés pour assurer l'art de guérir au sens
légal du terme (avis, diagnostic et traitements médicaux). Suivant une enquête de Test-Achats
auprès de 14.000 personnes " Le choix de la thérapie : en analysant
globalement les résultats de satisfaction par rapport aux résultats attendus,
on peut affirmer qu’en cas de dépression, anxiété ou autre difficulté
psychologique, il est toujours conseillé de chercher l’aide d’un
professionnel. Parmi les Belges ayant cherché un appui psychologique, la
moitié d'entre eux ont fait appel à leur médecin de famille, probablement pour
une question de facilité d’accès et peut-être de coût. C’est pourquoi il est
important d’évaluer le soutien psychologique des généralistes. (...) Ceci dit,
les médecins de famille ne disposent généralement pas du temps nécessaire pour
ce type de consultation et n’ont pas la formation adéquate pour entamer un
traitement psychothérapeutique C'est pourquoi, face à des troubles sévères,
les médecins devraient orienter leurs patients vers une aide spécialisée, ce
qui ne s’est produit que dans 44 % des cas."
"Les médecins et le personnel auxiliaire n'ont pas de formation reconnue en psychothérapie.(…) La qualité des traitements psychothérapeutiques permet d'économiser des coûts. (...) Les coûts d'une psychothérapie de qualité sont plus que compensés par la diminution du nombre des consultations médicales, de la consommation de médicaments, du nombre d'hospitalisations, du nombre de journées d'absence au travail et de celui des rentes AI. (…) Un entretien avec un médecin ne constitue pas une psychothérapie qualifiée." Source : Fédération Suisse des Psychologues (FSP) & Association Suisse des Psychothérapeutes (ASP).
Aussi, je m'inscris en faux contre l'analyse qu'en donne à ce sujet Jean-Jacques Crèvecoeur dans un courriel (publipostage - 15/03/09)) et dont il a souhaite la large rediffusion, quand il avance "
"Dans notre enthousiasme, nous avons voulu mettre la charrue avant les boeufs. Et beaucoup de thérapeutes se sont emparés de la Médecine Nouvelle, pour en faire une approche psychothérapeutique, avec les fortunes diverses que l’on connaît. Oubliant que la Médecine Nouvelle est avant tout de la médecine de haut niveau, d’une grande complexité et d’une grande précision. Oubliant aussi que beaucoup de processus de guérison naturels s’accompagnent de situations inflammatoires, d'infections et de complications rénales, respiratoires ou circulatoires."
comme ce qu'il avance ci-après, dans le même mail, je m'inscris totalement en FAUX contre cette idée toute dogmatique que véhiculent des médecins "hamériens" comme ils se nomment
"je ne suis pas juste quand je lance l’information à travers un DVD, donnant l’espoir à des milliers de personnes atteintes du cancer, alors que je sais qu’il n’y a pratiquement pas de médecins formés à la Médecine Nouvelle pour les accompagner. Et si on n’est pas médecin, il est difficile d’accompagner les complications qui interviennent souvent en phase de réparation (voir plus bas)"
Tout d'abord, selon mes propres constatations nourries par les témoignages de patients et en phase avec tout ce qui se trouve sur le Net, il apparaît que ceux qui s'y adonnent "avec les fortunes diverses qu'on connaît" font partie de psychothérapeutes auto-déclarés et dont on constate qu'il n'ont pas pu pu acquérir les bases pratiques suffisantes (non seulement un savoir théorique suffisant mais surtout la déficience criante d'un savoir-être dû au non respect de codes d'éthique et de déontologie appropriés et en plus, un piètre savoir-faire).
Dans un mail (publipostage - 05/05/09) envoyé par Jean-Jacques Crèvecoeur pour annoncer sa tournée en France (mars 2009), ce dernier écrit encore :
"Les
critiques à l’égard de la Médecine Nouvelle sont de plus en plus nombreuses. Et beaucoup d’entre elles (dont
celles de Thierry Janssen) sont fondées sur les théories de Hamer, mais sur la
pratique de ceux qui se sont improvisés thérapeutes dans une matière beaucoup
trop complexe pour s’y engager sans un bagage solide. (...).
(...) le travail de base de la Médecine Nouvelle reste, à mon sens, les
meilleures pistes d’une amélioration de la santé publique, dans les décennies
à venir. À condition de bien le faire. À condition qu’elle soit exercée et
pratiquée par des professionnels de santé, y compris et avant tout de
formation médicale."
Bien au contraire de ce qui est alors avancé ici comme étant indispensable, je témoigne personnellement, au regard de ma pratique psychothérapeutique incluant la psychobiologie que ne j'ai jamais rencontré de cas où des personnes avaient eu à endurer de tels effets de la part du psychothérapeute que je suis et pour deux raisons au moins :
1° la non ingérence absolue dans les choix médicaux des patients et donc en restant le relais nécessaire et responsabilisant de ce qu'apporte en l'occurrence l'accompagnement médical (qui reste de la seule appréciation du patient),
2° l'accompagnement approprié respectant un cadre strict (savoir, savoir-faire et savoir-être) en phase avec les plus hauts critères éthiques et déontologiques et qui permet de faire en sorte que se passent en douceur et sans aucun effet indésirable, la (auto-)découverte de ce qui est le sens propre de sa maladie (que lui donnera et strictement le patient), comme de la manière dont il va pouvoir en guérir. A décharge de Jean-Jacques Crèvecoeur, je dirai que son expérience comme thérapeute très (trop) récente ne lui donne pas le recul suffisant pour en juger valablement. J'apprends d'autre part, dans un second mail envoyé (publipostage) juste avant son départ pour sa tournée en France (15/03/09), qu'il déclare à présent "Je suis avant tout un formateur et un enseignant. Je ne suis pas ni médecin, ni thérapeute. Ma mission, c’est de transmettre des informations, de la manière la plus pédagogique possible." Aurait-il donc renoncé à ce rôle de thérapeute ?
Je ne suis pas du tout d'accord avec ce qu'il déclare ici et péremptoirement : pour pouvoir accompagner de la manière la plus appropriée les personnes qui désirent se libérer de leurs maux, à savoir : "(...) le travail de base de la Médecine Nouvelle reste, à mon sens, les meilleures pistes d’une amélioration de la santé publique, dans les décennies à venir. À condition de bien le faire. À condition qu’elle soit exercée et pratiquée par des professionnels de santé, y compris et avant tout de formation médicale."
En témoigne ce qui suit : j'ai pu assister, impuissant, malheureusement à des cas concrets de personnes qui ont été aux prises avec des médecins jouant les apprentis sorciers psychothérapeutes et pourtant se réclamant d'une connaissance telle ou analogue à celle que prôné Jean-Jacques Crèvecœur ; ils leur ont causé beaucoup de dommages iatrogènes allant même jusqu'au décès prématuré ; ainsi le cas de cette patiente qui décéda d'une embolie pulmonaire quelques heures après "bénéficié" du décodage sauvage d'un médecin bruxellois ; j'ai appris par ses proches après son décès, qu'elle leur avait confié le fait qu'elle avait maintenant "tout compris" de la part de ce médecin.
Je modulerais aussi ce que préconise strictement Jean-Jacques Crèvecœur dans ce qui
suit (extrait du mail déjà cité du 15/03/09) : "Autrement dit, ce
fut une bonne chose que des thérapeutes accompagnent des personnes atteintes
de diverses maladies, pour démontrer que les lois de la Médecine Nouvelle se
vérifient sur le terrain. Mais les interdictions qui frappent à la porte sont,
d’après moi, une invitation à ce que les médecins prennent le relais, étudient." En effet, écrire ce qui précède c'est encore
vouloir ignorer que cette approche du Dr Hamer comme celle du Dr Sabbah
intégrées dans la pratique des membres du corps médical sont
illégales (voir plus haut) ; tant cette
situation perdurera et qu'il n'y en aura pas eu de reconnaissance officielle
de la part de la science médicale, au sein de leur pratique, les médecins ne
pourront pas prendre légalement le "relais" que préconise Jean-Jacques
Crèvecœur Il faudrait que des recherches dans le respect de la légalité,
permettent de valider les découvertes du Dr Hamer. On
a pu constater combien a été traumatisante autant qu'inefficace l'attitude
"rentre dedans" du Dr Hamer qui est allé pour arriver à ses fins, jusqu'à se
rendre coupable d'exercice (Allemagne) et de complicité (France) d'exercice illégal de la médecine ! C'est
d'ailleurs la principale raison qui a poussé le Cabinet du Premier Ministre
français à lancer un décret destiné à interdire les conférences axées sur le
Dr Hamer et que comptait donner en mars 2009 Jean-Jacques Crèvecœur.
Pour terminer, la question du "terrain" n'est prise en compte, ni par le Dr Hamer (dont les découvertes ont été largement la base de l'enseignement de Claude Sabbah), ni par le Dr Claude Sabbah. Lors d'une entrevue en mars 2008 à la demande et avec le Dr Sabbah, j'ai souligné devant lui mais sans en avoir reçu la moindre réponse qu'une pirouette qui "en dit long", l'incidence déterminante de ce "terrain" sur la qualité, comme sur le volume des somatisations que sont les maladies ; alors que Hamer comme Sabbah ne parle que de l'existence d'un choc comme départ d'un processus générant les somatisations que sont les maladies. La "Biologie-Totale" tout comme la "Médecine Nouvelle" du Dr Hamer continuent à ne pas prendre en compte de tels facteurs agissant et c'est évidemment une des critiques récurrentes qui lui sont et pertinemment faites d'une attitude dogmatique du "tout-au psychisme". Pour se rendre compte de ce que, par exemple la qualité de l'alimentation a comme incidence sur la santé, comme jouent tout aussi fortement, ces autres facteurs environnementaux que sont les pollutions électromagnétiques. La carence de prise en compte du "terrain" déforce fameusement la portée de telles approches qui apparaissent alors comme dogmatiques, vu un tel parti pris en distorsion flagrante avec ce que la science a pu mettre au jour comme co-facteurs de la genèse des maladies.
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Logo de la "Germanique Nouvelle Médecine" :
elle est donc bien à prendre, pour sûr, avec des .... pincettes !
© Baudouin Labrique, psychothérapeute.
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N.B. de Baudouin Labrique : ayant fait cette expérience décevante sur des forums et sites que je pensais objectifs, il est très difficile de diffuser sur Internet un message critique aussi objectif que possible sur le Dr Hamer et sa Nouvelle Médecine, tel que j'ai tenté de le faire dans le précédent texte ! Une vision dichotomique des choses est malheureusement encore de mise : soit il faut être "pour" à 100 % soit "contre" à 100 % ; ce n'est dans ces conditions, que, suivant la pensée en vigueur sur certains forums et sites, cela passera ou pas, censures et expériences à l'appui ! J'ai pris soin ici de faire une analyse forcément incomplète et qui ne se voulait pas exhaustive (mais le pourrait-ton ?). Toutefois, je suis prêt à "revoir ma copie" le cas échéant.
Je n'ai trouvé sur le net, sur le Dr. Hamer, aucun texte critique complet (donnant tous les aspects de la "question", qu'ils soient "positifs" ou "négatifs"), ce qui est très étonnant. J'ai voulu ici tenter de sortir d'une diabolisation du débat, pour le plus grand bien de la santé et même d'une médecine digne de ce nom. Ne tirez donc pas trop sur le "pianiste" !
Mais ne pas hésiter donc à m'écrire.
AVERTISSEMENT IMPORTANT :
vous aurez compris que nous n'adhérons en aucun cas à la
Biologie-Totaleque nous refusons vu les dérives qu'elle génère
par manque criant de précaution, d'éthique et de déontologie appliquées.
Tout autant, nous ne cautionnons en aucune manière les comportements intégristes et outranciers du Dr Hamer
même s'il ne faut pas "jeter l'enfant avec l'eau du bain" !
Nous ne laisserons pas confisquer par les partisans de telles approches iatrogènes
les essentielles découvertes relatives à l'interdépendance du psychisme et du physique
et dont l'accompagnement thérapeutique devrait être réservés
à des psychothérapeutes aguerris, nantis et usagers des plus hautes éthique et déontologie,
pour être considérés comme dignes de porter ce titre.
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Le Dr Hamer a-t-il pour autant raison de prôner la quasi absence d'intervention médicamenteuse
mais alors comment faire face aux microbes dans les situations aigües ?!
Il n'est pas inutile ici de rappeler que la maladie se déroule en
deux
phases (comme l'avait déjà montre la médecine chinoise mais à laquelle le
Dr Hamer ne fait aucune allusion !):
1° phase conflictuelle ou
sympathicotonie : tant que le conflit est actif
2° phase de réparation ou vagotonie :
dès que la situation conflictuelle est résolu.
C'est
dans cette phase qu'interviennent les microbes (virus, bactéries,
mycobactéries...) en tant que réparateurs.
En effet, suivant deux des quatre touches
du clavier telles que les a mises à jour le Dr Claude Sabbah :
durant la phase conflictuelle et avec l'aide des microbes un organe atteint,
par exemple, d'un cancer,
- s'il a gonflé >>>> il va se creuser
(pour reprendre sa place initiale)
- s'il s'est creusé >>>> il va se
gonfler (pour reprendre sa place initiale)
Le Dr Hamer a la réputation largement répercutée dans le public, de prôner
donc la quasi absence de médicaments comme déjà dit plus
haut. D'ailleurs, la
COUR D'APPEL
DE CHAMBÉRY (1er juillet 2004), sur base des éléments matériels en sa
possession a repris dans ses attendus que "Monsieur Ryke Geerd HAMER
écarte toute Intervention médicale, chimiothérapie, radiothérapie et même
l'usage de morphine, seule la prise de cortisone étant préconisée"
Les textes suivant du Dr Hamer confirment, si besoin en était, son attitude
hostile (pour ne pas dire dogmatique) face aux médicaments et très souvent
dénoncée à son endroit :
"Pour l'indication des médicaments puissants comme la cortisone, les diurétiques, les nombreux régulateurs de la tension artérielle, les antibiotiques ou les analgésiques, nous constatons que contrairement à ce que nous croyions auparavant nous en avons de moins en moins besoin" Dr Hamer (site de Médecine Nouvelle).
"Oui, peut-on retrouver la santé tout simplement, sans opération et sans
médicaments, et même sans granules ou sans gouttes à haute dilution, (...) ?
Comme vous le voyez, c'est possible. " affirme encore le
Dr Hamer.
"En préconisant d’arrêter tout recours aux traitements, classiques et/ou
alternatifs, de « devenir aussi intelligent qu’une bête » et de s’en remettre
aveuglément à Mère Nature, pour résoudre son conflit, le Dr R. G. Hamer
franchit les limites de l’acceptable"
Cécile
Baudet
Il appartient en effet au SEUL malade à décider ou pas de prendre des médicaments, sauf ce que la Loi oblige (cas de force majeure ou assistance obligée d'une personne manifestement en danger de mort). Pas plus qu'il ne serait admissible qu'un médecin oblige son patient à prendre des médicaments, il ne paraît acceptable qu'un médecin fasse pression pour qu'il n'en prenne pas ou se détourne d'un traitement qu'il a choisi ! IL en va aussi de même pour tous les thérapeutes d'approches non conventionnelles quand ils sont sollicités pour donner des avis sur des traitements ou des diagnostics médicaux dans le cadre de leur pratique.
Il appartient aussi au patient de s'informer sur l'efficacité réelle et les effets secondaires des médicaments et se garder de mettre la tête dans le sable ! C'est d'ailleurs dans ce but que j'ai créé une page spéciale ; cependant, tout en respectant l'éthique et la déontologie propre à ma profession, je m'interdis d'en faire état de loin ou de près en séance ; dans un tel cadre (séance), le thérapeute que je suis n'est qu'un outil que le patient prend sans qu'il risque d'avoir à faire à un maître à penser (pour ne pas dire un gourou) et donc de se commettre dans des avis notamment sur des traitements médicaux !
Mais là où le Dr Hamer est certes plus critiquable encore , selon toute vraisemblance car il ne s'en prévaut pas : je n'ai trouvé, en effet, aucun écrit de lui qui l'infirmerait, il prônerait aussi la quasi absence de prise de médicaments même dans la phase de réparation ou vagotonie, il exposait, par exemple, le sujet à l'emprise incontrôlée et mortifère des microbes et dont les cas d'espèces ne sont pas moins nombreux maintenant qu'avant.
Vous me direz que, suivant la médecine nouvelle, les microbes sont là pour réparer, d'accord, mais dans un programme de survie activé par le cerveau automatique qui va donc lancer, autoriser les microbes de se lancer mais "à corps perdus" dans leurs diverses tâches : le problème c'est que le cerveau, agissant dans l'urgence, ne pourra pas mesure la quantité
de soldats qu'il envoie et prend toujours ce dont il a à disposition, sans en "régimenter" le nombre, parce que s'il le faisait,
il ne pourrait plus agir dans l'urgence ; plus le terrain est encombré
(toxines ...), plus le conflit a duré longtemps,, plus il y a de risques qu'ils se trouvent à profusion et comme le programme
agit automatiquement, il n'a pas la faculté de mesurer le nombre de "contingents envoyés en
mission."
Certes, le cerveau agit d'une manière très ciblée (qualitativement) avec les microbes, qui ne
sont alors en rien des envahisseurs, contrairement à ce qu'on ose encore en dire dans des milieux en "arrière-garde"
de la médecine conventionnelle.
Voir ce constat dans une revue (avril 2007), tout ce qu'il ya de plus scientifique, du rôle "d'ennemis utiles" des virus
comme ouvriers réparateurs dans la phase de réparation des cancers.
On fait courir de graves danger au patient si, sans aide extérieure pour
limiter l'action un peu aveugle de ces ouvriers
certes utiles, mais par leur nombre souvent en surcroit, il y a le risque d'un emballement de leurs effets et de leur prolifération au delà ce que qui aurait été utile. Le malade souffre alors davantage et inutilement ; il risque de de tomber dans un épuisement mortifère.
Interdire alors "tous azimuts", comme a pu le faire et le prôner le Dr Hamer d'utiliser en de tels cas des antibiotiques pour calmer le jeu, est proprement se commettre dans un délit de non assistance à personne en danger et de complicité dans de tels actes ; en plus, cautionner de telles pratiques en les encourageant, cela le Dr Claude Sabbah l'a très bien compris et se démarque nettement de tells options mortifères, puisqu'il ne s'oppose en rien aux traitements médicaux conventionnels.
Certains brandiront les effets secondaires importants des médications ;
il faut toutefois veiller à respecter le bon sens commun qui est de
considérer, qu'entre deux maux, il vaut toujours mieux de choisir le moindre !
D'ailleurs, il aurait fallu que le Dr Hamer le comprenne bien car, s'il a insisté à raison sur le fait qu'il ne convenait pas
à tout prix d'éradiquer l'action de tels microbes, parce qu'ils étaient indispensables à la réparation complète et permettaient ainsi le raccourcissement de cette phase cruciale, évitant d'épuiser le patient,
il aurait pu comprendre qu'il tombait dans l'excès inverse, iatrogène et mortifère ;
la réaction juste et compréhensible des instances médicales allemandes (d'abord) est dès lors tout à fait compréhensible :
comment permettre à quelqu'un à continuer d'exercer dans de telles
conditions !
Il y allait d'un problème de santé publique et de principe de précaution
évident.
Cependant, à la lumière de ce que présente le site de Médecine Nouvelle cité, il semble que de telles positions radicales ne sont donc plus celles de cette Médecine Nouvelle et donc apparemment du Dr Hamer.
On a bien sûr diabolisé le débat en désignant le Dr Hamer comme pure victime sommée arbitrairement
d'abjurer ses découvertes !
La réaction énergique du Dr Hamer pouvait s'expliquer sans toutefois
l'admettre car, en médecine conventionnelle,
davantage à l'époque de ses découvertes de Hamer, on a / avait eu trop tendance, certes de plus en plus corrigée maintenant, à considérer les microbes comme des purs ennemis à abattre par tous les moyens.
Ce faisant, la maladie mettait
beaucoup trop de temps à guérir car cela retardait et freinait injustement sa
guérison.
On comprend ici encore que la voie du juste milieu (et qui semble devenir la
norme actuellement en médecine conventionnelle) est la plus appropriée :
autoriser le nombre de microbes actifs durant la phase de vagotonie, tout en contrôlant leur action en
les limitant donc éventuellement.
Retour au début de la présente page consacrée au Dr Hamer
Voici ce que dit le Dr Hamer dans un document intitulé "Présentation de la Germanische Neue Medizin (= Germanische Neue Medizin ®) par Dr. Med.Mag.theol. Ryke Geerd Hamer" au " Congrès International des médecines complémentaires et alternatives dans le traitement des cancers" (14 /15 mai 2005 – Madrid, Espagne)
"La Morphine est une catastrophe pour les malades. De telles attaques ne
sont pas prévues par la nature. Depuis que nous avons accès à la morphine et
ses dérivés, nous pensons que la douleur sera coupée avec la morphine, sans
empêcher la guérison. Ceci est faux, puisque la morphine coupe les réflexes
cérébraux, le malade perd le moral et à partir de là se laisse endormir sans
plus manifester de volonté.
Le traitement par les médicaments ne relève nullement du domaine exclusif de
la médecine d'école. Toutefois, dans la G.N.M le traitement par les
médicaments est utilisé pour éviter ou réduire les complications dans le
processus de la guérison naturelle.
Les médicaments combattant les symptômes ne devraient pas être administrés
sans l’accord formel du malade, mais toujours avec le critère suivant : est-ce qu’un médecin prescrirait ce même
médicament à son épouse ?"
Ce qui précède est toutefois à tempérer par rapport à ce qui est dit sur un site qui défend la médecine du Dr Hamer et qui
informe "Un traitement avec MÉDICAMENTS n’est pas seulement du domaine de la médecine conventionnelle; en GNM, cependant, l’utilisation de médicaments se limite à amoindrir ou prévenir les complications survenant durant le processus naturel de guérison"
"Les médicaments dérivés de l’industrie chimique ne peuvent pas guérir
une maladie, mais seulement atténuer ou éliminer ces symptômes.
À part les hormones, les enzymes et les vitamines, les médicaments chimiques
n’agissent que sur le cerveau et non pas sur l’organe affecté, en soulageant
ainsi seulement les symptômes via le cerveau où ils réduisent un oedème
cérébral déjà existant.
Pour cette raison, les médicaments chimiques peuvent être classés en deux
groupes principaux: ceux ayant un effet sympathicotonique qui augmentent le
tonus de stress, et ceux ayant un effet vagotonique qui augmentent la
vagotonie. Les agents cytostatiques (chimiothérapie) et les antibiotiques sont
des agents sympathicotoniques ayant un effet cytotoxique – même sur le tissu
sain.
Médicaments durant la phase conflictuelle :
Un(Une) patient(e) qui ne peut pas ou ne veut pas s’abstenir de prendre
des médicaments, devrait recevoir seulement des médicaments ayant un effet
vagotonique, i.e. ceux qui ralentissent les périodes de stress prolongées.
Ne sont pas du tout recommandés les agents ayant un effet sympathicotonique
puisqu’ils ne font qu’augmenter un tonus de stress prolongé avec des
conséquences potentiellement mortelles pour le(la) patient(e).
Médicaments durant la phase de guérison :
Les médicaments ne sont pas requis, sauf pour 10% des cas. Les
médicaments chimiques interrompent l’action de guérison naturelle des
microbes, prolongeant ainsi la durée de la phase de guérison.
Afin de soulager les symptômes potentiellement mortels, des agents
sympathicotoniques sont utilisés, tel que l’adrénaline, la noradrénaline, la
cortisone et l’hydrocortisone, la caféine (du café et du thé), la digitale,
les antihistaminiques, les anti-allergènes, les antibiotiques, et les
anti-douleurs (voir aussi Traitement avec médicaments.
Attention: une seule injection de MORPHINE administrée à un(e) patient(e)
durant la phase la plus profonde de la vagotonie peut être fatale! La morphine
modifie les structures cérébrales, diminue la volonté et paralyse les
intestins. La pénicilline agit principalement sur les organes contrôlés par le
tronc cérébral.
Les agents sympathicotoniques minimisent l’oedème cérébral et réduisent les
symptômes organiques, mais en ce faisant préviennent une récupération
complète!
Les microbes (champignons, bactéries et virus) agissent comme les sentinelles
naturelles du corps, et leurs mécanismes de réparation ne devraient pas être
perçus comme étant des inflammations malignes. Toute enflure d’organes dans le
feuillet de l’ectoderme est normale et finira par régresser. "
Retour au début de la présente page consacrée au Dr Hamer
Donc avant de juger a posteriori en jetant l'anathème sans nuances, généralisé
sur le Dr Hamer, il faudrait cas par cas pourvoir ne juger qu'après avoir
récolté des éléments indiscutables quant à sa vraie responsabilité dans les
cas où des patients seraient donc morts par faute de prises de médicaments,
même si au vu des ses options face aux microbes en l'occurrence contestable, il est compréhensible que le concernant, la suspicion soit de mise !
Autre chose serait de constater que c'étaient les patient eux-mêmes et sans
pression subie de l'extérieur, qui avaient décidé de ne
pas / plus s'adonner à des traitements médicamenteux, dans le cas reprochés au Dr Hamer et à ses adeptes ; mais peut-on a posteriori le prouver réellement,
comme dans les cas de patients qui seraient morts par faute de soins médicaux
appropriés.
Il y a un cas en Belgique actuellement (2006) : un psychothérapeute est traîné devant
les tribunaux par les héritiers d'une personne qui serait morte suite à
l'absence de prise de traitements médicaux ; on estime, mais sans preuve
apparentes indéniables que c'est lui qui aurait enjoint sa patiente à ne plus
suivre de traitements médicaux.
Je rappelle qu'il est rigoureusement interdit, en l'occurrence, à un
non-médecin de se
prononcer en patientèle,
dans quelque sens que ce soit sur des traitements médicaux (comme sur les diagnostics) ;
s'y adonnant, il se rendrait coupable de pratique illégale de la médecine.
"Dura lex sed lex" (la loi est dure mais c'est la loi) !
Mais tout encore est dans la conception même de ce qu'est réellement la
"maladie" ;
considérant en priorité sa caractéristique indéniable de principe actif d'un programme naturel de survie,
il faut alors davantage la voir comme éminemment "positive" ; j'ai remarqué chez moi comme chez mes patients,
que, plus on la considère comme telle, moins on est en réaction psychique "contre"
et donc on en réduite d'autant le niveau de stress ce qui ne peut que favoriser son raccourcissement
et le confort accru avec lequel on la supporte bien mieux alors !
On évite(rait) alors l'émergence d'autres conflits qui appelés alors surajouté peuvent alors se somatiser
et, dans les cas de cancers, on prétend alors avoir à faire à de mystérieuses et incompréhensibles métastases,
l'adoption d'un pareil dogme conduit alors souvent à une situation de cancer jugé généralisé,
alors qu'il aurait fallu se rendre compte que des conflits se généraient en cascade et ne pouvaient alors que produire
d'autre maladies souvent des cancers, vu le niveau de stress trop important ; on aurait alors pu se rendre compte
qu'un accompagnement psychothérapeutique approprié aurait pu, sinon prévenir l'enclenchement, du moins en freiner
ou en stopper la "machinerie" infernale.
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de la présente page consacrée au Dr Hamer
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* Courrier reçu suite à la lecture de cette page :
- (...) je viens de
passer une bonne heure à lire l'article que vous diffusez sur la
Biologie-Totale et Hamer... J'ai moi-même suivi les stages de Claude S. en
98... et je n'ai jamais pu ou voulu m'installer en temps que thérapeute en
Biologie-Totale car il me manquait beaucoup d'éléments et je n'étais pas là
pour "agresser" les patients ! Avec ma pratique (...), je pouvais
vérifier que parfois, le conflit était bien celui qu'on m'avait enseigné en
Biologie-Totale mais que très souvent, c'était beaucoup plus subtil que ça, et
l'intérêt (...) c'est (...) de dévoiler les choses petit
à petit seulement quand la personne est prête à entendre et à intégrer, ce qui
empêche quand on a une éthique suffisante de faire des massacres! on n'est pas
là pour ça.
Je ne veux pas critiquer le travail qu'a fait Claude Sabbah mais à mon avis il
est très incomplet et aussi pas mal rigide. Dans ses séminaires, il n'y a que
lui qui parle et les stagiaires ne peuvent qu'encaisser les coups ou se croire
déjà arrivés au top office des thérapeutes!
Alors chapeau pour votre article, il m'a aussi éclairée par rapport à certains
doutes que j'avais. [...]
Je pense qu'on se reverra, votre site est très intéressant. Merci pour votre
travail de fond. Je vous envoie mes encouragements pour continuer.
"Peu importe
ce qu’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde"
(Peter Weir dans le film "Le Cercle des poètes disparus")
"Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus puisse changer le
monde.
En fait, c’est toujours ainsi que le monde a changé."
Margaret Mead
vous aurez compris que nous n'adhérons en aucun cas à la
Biologie-Totaleque nous refusons vu les dérives qu'elle génère
par manque criant de précaution, d'éthique et de déontologie appliquées.
Tout autant, nous ne cautionnons en aucune manière les comportements intégristes et outranciers du Dr Hamer
même s'il ne faut pas "jeter l'enfant avec l'eau du bain" !
Nous ne laisserons pas confisquer par les partisans de telles approches iatrogènes
les essentielles découvertes relatives à l'interdépendance du psychisme et du physique
et dont l'accompagnement thérapeutique devrait être réservés
à des psychothérapeutes aguerris, nantis et usagers des plus hautes éthique et déontologie,
pour être considérés comme dignes de porter ce titre.
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Interview du psychothérapeute Thierry Janssen (site de Passeportsanté.net)"Un psy pour le corps"
"Après avoir exercé la médecine et la chirurgie durant plusieurs années, Thierry Janssen a choisi de devenir psychothérapeute spécialisé dans l’accompagnement des patients atteints de maladies physiques. Il décide alors d’étudier plusieurs approches psychocorporelles ainsi que les principes de la médecine ayurvédique et de la Médecine traditionnelle chinoise. Lui-même pratique le Qi Gong et la méditation. Il écrit aussi pour mieux faire connaître les importantes capacités de prévention et de guérison que nous possédons tous, mais il veut également nous mettre en garde contre les sirènes qui offrent des solutions simplistes à nos maux. Nous l'avons rencontré en novembre 2008, lors du Salon du livre de Montréal, où il était venu présenter son cinquième livre, La maladie a-t-elle un sens ?." (…)
"PasseportSanté.net - À votre avis, est-ce qu'on peut fréquenter sans danger la Nouvelle Médecine Germanique du Dr Hamer ou la Biologie-Totale ?"
"Thierry Janssen - Disons tout d'abord que j'ai vu plusieurs personnes mourir d'avoir choisi une de ces options au détriment de la médecine qui aurait, peut-être, pu les soigner. Ce qui m'incite à penser qu'il vaut mieux se tenir éloigné de certains thérapeutes « donneurs de sens » qui déconseillent la poursuite des traitements médicaux classiques. Par ailleurs, quand on prend la responsabilité d'accompagner les gens « pour les aider », il faut toujours se demander si on les aide vraiment, dans le meilleur sens du terme, c'est-à-dire si on leur rend la possibilité de devenir ou redevenir acteur de leur destin. Or, je pense que, dans ces approches, on passe complètement à côté de cette mission-là. Dans le milieu de la Biologie totale, j'ai vu des prises de pouvoir inouïes sur les gens. On les culpabilisait d'une manière épouvantable en leur disant : « Si vous ne faites pas ça, vous verrez, vous ne guérirez pas! » J'ai aussi vu des représentants célèbres de cette approche en conférence qui enguirlandaient les gens : « Vous n'avez rien compris ! Moi, je dis que c'est ça ! » Je conteste ces abus de pouvoir sur des personnes fragilisées par la maladie.
Cela dit, on ne peut qu'être interpellé par l'engouement que ces approches suscitent. Cela démontre que les patients ont vraiment besoin que toutes les dimensions de leur être soient intégrées dans la prise en charge thérapeutique. On comprend aussi que beaucoup de gens vont vers ces approches parce qu'ils ont peur de la médecine classique et de ses moyens souvent « agressifs ». Surtout que les médecins ne prennent pas toujours le temps d'expliquer leurs traitements et d'accompagner les gens dans cette démarche. Par peur, certains patients vont vers ceux qui affirment pouvoir les soigner en dehors des sentiers de la médecine classique.
La médecine doit absolument tirer des leçons de cette situation et se demander comment il se fait que tant de personnes la fuient. Au lieu de s'en tenir à décrier ces « méchants » qui attirent les gens malades, la médecine doit trouver des moyens de soigner de manière plus complète, plus humaine aussi. » (…)"
|
(25/09/2011)
L'affaire dont l'instruction a démarré il y quelques années et qui a mis sur le banc des accusés un thérapeute liégeois vient d'être jugée ; l'intéressé a été reconnu notamment coupable de pratique illégale de la médecine. Un procès important qui mettra un frein aux pratiques dommageables du "décodage biologique" ("Médecine" de Hamer, Biologie Totale... la liste est longue concernant les approches qui intègrent le "décodage biologique" et parfois sans le nommer).
La presse fait état d'une condamnation de la Biologie Totale. Vu que l’intéressé avait pris ses distances avec la Biologie Totale, mais pas en l’occurrence avec le « décodage biologique » tel que décrit dans ce dossier sur la Biologie Totale, j’aurais préféré qu'on dise que c'est la pratique du "décodage biologique" qui a été condamnée .
Il faudra analyser en détail le
jugement, voir s'il y a appel du jugement pour constater précisément en quoi
s'adonner au "décodage biologique" (comme ceux qui se réclament de Hamer ou
encore de la Biologie Totale) constitue une pratique illégale de la
médecine. On pourra alors espérer une baisse notoire de ces pratiques
délictueuses et surtout dangereuses parce qu'elles enfreignent l'éthique et la
déontologie basiques. 1° le respect du primum nil nocere (et pas non nocere, traduction inexacte du précepte de Hippocrate ;
2° les règles
strictes d’une relation d’aide authentique et donc l’attitude maïeutique telle
que la préconisait déjà Socrate : l’art de faire accoucher l’autre à sa propre
vérité. On aura constaté en parcourant le présent dossier que la pratique du « décodage biologique » (Hamer, Sabbah…) enfreint déjà de telles règles, lorsque par exemple un praticien de telles approches en vient à - détourner le patient de la médecine conventionnelle (il ne respecte alors pas le libre choix thérapeutique du patient) et la règle absolue du respect de l’interdisciplinarité (aucune approche ne constitue la panacée universelle et pas même la médecine conventionnelle) ; - balancer des décodages prêt-à-porter (du genre à telle maladie correspond tel « conflit », concept dogmatique)...
Un certain Albert
Schweitzer avait déjà observé que « le médecin intérieur est le meilleur
médecin. La plupart des médecins [ndlr : et certains autres
thérapeutes] ignorent cette science qui, pourtant, fonctionne si bien
».
(Détails dans mon
livre sorti récemment : Quand
les thérapeutes dérapent ).
|
MISE AU POINT DU DR HAMER concernant de "multiples versions non-autorisées de la « Germanique Nouvelle Médecine (GNM) »"
"La GERMANIQUE NOUVELLE MEDECINE – GNM A cause de multiples versions non-autorisées de la « Germanique Nouvelle Médecine (GNM) » du Dr. R.G. HAMER à travers la France et le monde, il est important de porter à votre connaissance que le Dr R.G. HAMER a protégé officiellement sa découverte scientifique sous le nom de GERMANIQUE NOUVELLE MEDECINE (GNM).
En France nous gardons le même titre officiel qu’en allemand :
Veuillez trouver ci-dessous une liste de quelques sigles que vous pouvez
rencontrer. Merci de votre attention.
Biologie Totale
repris de
http://www.medecinenouvelle.com/
|
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N.B. J'ai écrit plusieurs fois au Dr Hamer pour lui faire part du contenu de cette page et lui offrir l'occasion de me répondre ou de corriger éventuellement ce qui lui paraîtrait inexact. A ce jour, aucune manifestation de sa part.
AVERTISSEMENT IMPORTANT :
vous aurez compris que nous n'adhérons en aucun cas à la
Biologie-Totaleque nous refusons vu les dérives qu'elle génère
par manque criant de précaution, d'éthique et de déontologie appliquées.
Tout autant, nous ne cautionnons en aucune manière les comportements intégristes et outranciers du Dr Hamer
même s'il ne faut pas "jeter l'enfant avec l'eau du bain" !
Nous ne laisserons pas confisquer par les partisans de telles approches iatrogènes
les essentielles découvertes relatives à l'interdépendance du psychisme et du physique
et dont l'accompagnement thérapeutique devrait être réservés
à des psychothérapeutes aguerris, nantis et usagers des plus hautes éthique et déontologie,
pour être considérés comme dignes de porter ce titre.
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(°) «L'idée du concept de stress et du syndrome général d'adaptation (S.G.A.) m'est venue en 1925, alors que j'étudiais la médecine à l'Université de Prague. [Ndlr :...] Je ne pouvais comprendre pourquoi, dès l'aube de l'histoire de la médecine, des médecins ont concentré tous leurs efforts sur la reconnaissance de la maladies particulières et la découverte de remèdes spécifiques sans prêter aucune attention à quelque chose de beaucoup plus évident: "le syndrome du simple fait d'être malade". Je savais qu'un syndrome est "un groupe de signes et de symptômes qui se présentent ensemble et caractérisent une maladie". Eh bien ! les patients que je venais de voir avaient un syndrome, mais il semblait que ce fût un syndrome caractérisant la maladie en tant que telle et non une maladie particulière. Serait-il possible d'analyser ce "syndrome général de la maladie" et peut-être même trouver des remèdes capables d'agir contre le facteur non spécifique dans la maladie? Ce ne fut, cependant, que dix années plus tard que je parvins à exprimer tout cela dans le langage précis de la description scientifique fondée sur l'expérimentation. (..) »
(SELYE, Hans Dr, «Du Rêve à la découverte», Éditions de La Presse,
1973, p. 66-68).
vous aurez compris que nous n'adhérons en aucun cas à la
Biologie-Totaleque nous refusons vu les dérives qu'elle génère
par manque criant de précaution, d'éthique et de déontologie appliquées.
Tout autant, nous ne cautionnons en aucune manière les comportements intégristes et outranciers du Dr Hamer
même s'il ne faut pas "jeter l'enfant avec l'eau du bain" !
Nous ne laisserons pas confisquer par les partisans de telles approches iatrogènes
les essentielles découvertes relatives à l'interdépendance du psychisme et du physique
et dont l'accompagnement thérapeutique devrait être réservés
à des psychothérapeutes aguerris, nantis et usagers des plus hautes éthique et déontologie,
pour être considérés comme dignes de porter ce titre.
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