TECHNIQUES DES PLATEAUX : QUELQUES EXEMPLES VECUS
Retour à la description de la "technique des plateaux"
"Merci de m'avoir fait connaître cette technique
qui est assez
extraordinaire
et très efficace !" (un internaute)
Pour consulter d'autres fiches de ce type,
La technique
des Plateaux est un des outils psychothérapeutiques faisant partie des
approches comportementales ; elle constitue un puissant outil de
libération ; dans le processus de guérison, elle s'intègre à tous les
niveaux : dans une première phase de nature analytique et systémique comme
dans une seconde phase, au travers de
l'action
qu'elle met en oeuvre pour permettre aux
charges émotionnelles refoulées de s'exprimer enfin ; c'est ainsi que les
blessures émotionnelles pourront enfin se cicatriser.. Cette approche |
1° Passage d'un examen final :
Une jeune femme avait réussi toutes les épreuves théoriques pour devenir pilote de ligne dans une grande compagnie. La veille de l'examen pratique final qui était décisif, ses mains tremblent au point qu'elle envisage de tout rater ! Les personnes qui connaissent ce que la psychobiologie nous apprend à ce sujet, diraient que ces mains tremblaient à la fois pour "faire quelques chose" mais aussi comme pour l'empêcher d'aller au "casse-pipes" : c'est en effet ce qu'on appelle "la solution parfaite du cerveau". Avant de passer cet examen, elle a appliqué cette technique. Résultat : le lendemain, je reçois un SMS qui m'annonce qu'elle a réussi !
Elle n'avait pas bu de Beaujolais avant, je vous l'assure !
En fait ceci est une toute autre histoire !
2° Claustrophobie chronique
Plusieurs fois par semaine, une personne devait quitter en pleine matinée son travail sur le champ. Elle était atteinte de claustrophobie depuis très longtemps ; vu l'urgence et en se faisant un contrat avec elle-même (cf. Contrat avec le Subconscient) pour trouver une solution rapide vu que son patron vivait cela de plus en plus mal, elle demanda une solution en se promettant de se mettre en chemin rapidement pour régler le problème en profondeur. Dès la première fois qu'elle a alors appliqué cette technique, ce fut un succès : je reçois un SMS claironnant un "Merci, ça a marché"!
3° Enorme dette à la TVA
Un indépendant ayant perdu son magasin dans un fatal dégât des eaux, se voit envoyer une "contrainte" du receveur de la TVA, lui signifiant de verser les 1.500.000 FEB qu'il devait. Il s'agissait de la toute dernière étape avant la mise en faillite automatique + saisies etc. Sur le parking devant l'immeuble de la TVA, il fait appel à cette technique en demandant qu'une solution viable soit tout de même acceptée. Il rentre serein et confiant dans le bureau du receveur principal. Celui-ci, après avoir pris son dossier, s'exclame qu'il va devoir faire aveu de faillite dès le lundi suivant au tribunal de commerce. Se ravisant, sans qu'un mot ne sopit prononcé par l'indépendant, il lui dit : "j'ai envie tout de même de vous faire encore confiance : combien pouvez-vous mettre par mois ?"
Après avoir proposé une somme qui lui paraissait acceptable, le recevoir l'avertit du fait que s'il ne payait pas, c'est lui qui devrait le faire de ses propres deniers, car il outrepassait ses prérogatives ! Trois ans plus tard, la dette apurée mensuellement, l'indépendant revient au bureau pour remercier chaleureusement le receveur.
4° Appartement à louer en France
Il
y a plus de 7 ans, début des vacances, mon fils venait de trouver (enfin)
à Besançon un luthier pour effectuer son apprentissage dans la fabrication
de
violons etc. Il m’annonce qu’on a bien le temps après le 15 août pour aller
sur place et trouver un appartement (un « kot » comme on dit en Belgique).
Nous arrivons vers le 17 août, un lundi mais en pleine ville universitaire
! ! ! ! Aller trouver, centre ville un logement pour étudiant à moins de 15
jours avant la rentrée universitaire ! ! ! !
Peu importe, mon fils avait fait son contrat détaillé (cf. Contrat
avec le Subconscient) pour trouver l’appartement de son choix : dans un
(beau) bâtiment ancien, au calme, plancher par terre, grand, bien exposé (lumière
du nord etc…) J’avais fixé une limite de budget qui correspondait à
170 Euros par mois. Nous nous étions donné jusqu’au mercredi matin suivant
pour trouver.
Munis de la liste donnée par la première agence de location trouvée,
quelle ne fut pas notre surprise de voir que le second appartement de cette
liste, non seulement était situé à côté de l’endroit où il devait travailler,
mais en plus correspondait à 100 % à ce qu’il avait demandé ! : bâtiment XVIIIème
siècle, en « pierre de France », cour intérieure, grand escalier monumental,
beaucoup de place, plancher, … et dans le budget.
D’office je lui propose d’aller directement à l’agence mais mon fils refuse
: le contrat est qu’on a jusque mercredi et peut-être trouvera-t-on mieux
encore ?
En fait, arrivés au mercredi suivant, nous n’avions rien trouvé de mieux.
Nous nous rendons donc à l’agence et tout de go j’annonce « nous prenons l’appartement
grand rue 52 » ; une des quatre dames qui était là pour nous accueillir nous
lance « Qu’est-ce que vous pensez ! 1° vous êtes belges et je n’ai pas de
garantie au cas où votre fils partirait sans payer le loyer 2° je ne peux
pas signer le bail (interdit par la loi française : ce sont uniquement les
propriétaires qui peuvent le faire) 3° Les propriétaires habitent Paris 4°
Ils sont en vacances et ne reviennent que début de la semaine suivante.
Elle voulait bien nous remettre début d’après-midi une "demande de location"
qu’elle enverrait aux propriétaires ; il fallait alors revenir fin de la semaine
suivante pour peut-être s’entendre dire que cela ne leur convenait pas ! Elle
nous avait en effet donné comme seule possibilité pour apprendre la réponse,
que celle de revenir sur place : Téléphone, fax etc. refusés !
Je dis alors à mon fils qu’on va chercher autre chose : il refuse en me disant
que c’est cela ou rien ! Quelque part il avait raison.
Nous allons alors manger et durant le repas, je fais la technique des plateaux
: je me sens au début en révolte contre la situation : « comment, me dis-je,
on a trouvé en un temps record ce qui convient à 100 % et cela ne marche pas
? ! » Je fais la phase N°1 et puis la phase N°2 en spécifiant bien que si
c’est un refus, c’est que quelque chose de meilleur, un meilleur appartement
nous attend !
Retour à l’agence : la dame avait tapé à la machine la demande et me la tend
; j’avance la main pour la prendre et au dernier moment elle dit à voix haute
« je ne peux pas vous faire cela, je dois signer le bail, revenez dans 2 heures,
le temps de le taper ! Je suis mère célibataire avec 2 enfants, je risque
de perdre ma place car, ce faisant, je fais une faute grave mais c’est plus
fort que moi ! ».
Mon fils me lance « Tu as fait quelque chose ? » je lui dis « Je t’expliquerai
».
Nous revenons donc 2 heures plus tard : le bail était prêt et je libelle un
chèque avec le montant de la garantie : le bail n’avait de valeur qu’accompagné
de ce versement. Une semaine plus tard, je reçois par la poste mon chèque
en retour : j’avais par distraction libellé le montant en FEB et pas
en FF (monnaie en cours alors) avec un petit mot : « quand vous reviendrez,
vous m’apporterez le montant en FF. » Elle aurait pu arguer du fait que la
garantie n’était pas versée pour annuler le bail, mais non !
Cadeau de la vie : l’année suivante mon fils a appris qu’elle était devenue
la directrice de l’agence ! Carte ancienne représentant une vue de la Grand'
Rue, 151 (Entrée du Couvent)
Carte ancienne représentant une vue de la Grand' Rue, 151 (Entrée du Couvent)
5° Angoisses pour se laisser conduire en auto
Voici le tableau que m'a envoyé une personne que je ne connais pas personnellement mais qui a transmis la "technique des plateaux" à une tierce personne qui était prise d'angoisses lorsqu'elle se laissait conduire en voiture ; il allie cet outil autothérapeutique avec un acte symbolique pour se libérer d'une valise transgénérationnelle souffrante.
Angoisses pour se laisser conduire en auto |
|
Apparition et description de la maladie |
Depuis longtemps, refus de se laisser conduire dans un véhicule conduit par quelqu’un d’autre (à l’exception du mari). |
Circonstances de cette apparition de la maladie |
Lorsqu’il faut accepter de se laisser conduire dans une voiture conduite par un autre conducteur, de fortes angoisses apparaissent. Tous les moyens sont bons pour se laisser conduire. |
Description selon dictionnaire |
- |
Antécédents : les conflits programmant (ressentis de jeunesse ou de la vie des ascendants), stimuli préparant le terrain ? |
Durant la guerre 40-45, le père de Madame X y a été blessé dans des circonstances particulières. Il était debout derrière un char pour aider le conducteur à manœuvrer. Le char était en marche arrière. Le père indiquait les manœuvres et aidait à reculer. Toujours derrière le char, au moment venu, il indiquait au conducteur d’arrêter. Mais celui-ci ne voyant pas ces indications a continué et écrasé le père qui s’est retrouvé très gravement blessé (jambes broyées). |
Solution apportée par la maladie; Au niveau archaïque, à quoi sert-elle? A quoi est-elle utile ? A quel besoin répond-elle ? |
Les angoisses empêchent Madame X de se laisser conduire par une autre personne car on ne peut jamais lui faire confiance et prendre le risque de se retrouver blessé (Cela est vu comme un danger de mort en perspective). |
Quel est le sens de la maladie ? Que veut-elle nous dire ? |
L’angoisse veut prévenir l’imminence d’un danger. |
Type de conflit ? |
Conflit vital. |
Déclencheur : le conflit déclenchant (le stimulus spatio-temporel qui déclenche la « maladie froide » ) |
L’entrée dans une voiture dont on n’a pas soi-même la maîtrise est ressentie comme la prise de risque d’un accident. |
Symptômes ou ressentis durant la « maladie froide » |
Angoisses de plus en plus fortes, déraisonnables, mal-être général au moment d’entrer dans le véhicule conduit par une autre personne. |
Quand le conflit se résout-il ?… et la « maladie froide » disparaît alors qu’apparaît la « maladie chaude » (càd en général quand apparaît le symptôme visible!) |
Lorsque la décision est prise de ne pas entrer dans la voiture. C’est l’instant où les angoisses disparaissent. Guérison immédiate mais non définitive puisque le symptôme réapparaît à chaque fois. |
Comment a disparu définitivement la maladie ? |
Madame X ayant compris le lien entre ses angoisses et l’évènement paternel, a réalisé que ce problème n’était pas le sien mais avait été celui de son père. Dans les semaines qui ont suivi cette découverte, elle a « rendu » ce problème à son père au moyen de la « technique du plateau » (en écrivant une lettre à son père et en la postant symboliquement, sur sa tombe). Les angoisses ont disparu définitivement depuis lors. |
Retour à la description de la "technique
des plateaux" : version courte -
version longue.
La technique
des Plateaux est un des outils psychothérapeutiques faisant partie des
approches comportementales ; elle constitue un puissant outil de
libération ; dans le processus de guérison, elle s'intègre à tous les
niveaux : dans une première phase de nature analytique et systémique comme
dans une seconde phase, au travers de
l'action
qu'elle met en œuvre pour permettre aux
charges émotionnelles refoulées de s'exprimer enfin ; c'est ainsi que les
blessures émotionnelles pourront enfin se cicatriser.. Cette approche |
Pour les dates des conférences, ateliers, voir l'agenda
Retour page de présentation de Baudouin Labrique
IL FAUT TROUVER UNE SOLUTION !
PRINCIPAUX THEMES DU SITE RETROUVER SON NORD :
-
Santé -