La langue des oiseaux
"ou la langue secrète des philosophes"
Vous avez dit " Ca voir se crée" ? (Savoir secret).
Exemple de décryptage par le biais de la langue des oiseaux.
La "langue des oiseaux" est basée sur des jeux de mots à partir des sons qu'ils émettent : cela suggère d'autres mots comme pour, à la fois, les cacher et en donner une trace "détectable" ensuite ; le "langage" du cerveau se fonde entre autres sur ces jeux de mots. Entre autres, l'un des grands psychanalystes Lacan a démontré que sous les jeux de mots s'exprime l'inconscient qui choisit de passer des messages sous forme de cette sorte de langage codé. C'est analogue à ce qui se passe lors d'un "acte manqué". L'intérêt qu'a l'inconscient à ne pas livrer le message "en clair" est de pouvoir d'abord dévoiler le secret, le non-dit souffrant tout en faisant l'économie d'une réactivation de la souffrance, de la mémoire directe du conflit en évitant ainsi tous les effets dommageables que cela pourrait avoir.
Cette manière de faire permet à l'inconscient de s'en libérer (temporairement), une sorte de mise "au frigo" en attente d'un (nouvel) événement déclencheur pour pouvoir représenter l'information, comme une (nouvelle) invitation à s'en occuper pour tenter de résoudre la situation conflictuelle en lien et profondément enfouie. Ainsi faite, l'expression codée parque, "met au frigo" en quelque sorte le stress enfoui ce qui lui permet aussi de devenir une sorte de piste, de poteau indicateur : le but en est de pouvoir se conduire plus tard sur les pas de la libération, lorsqu'on sera prêt, à la faveur d'un conflit d'une nature similaire ; on pourra alors s'aider de l'outil précieux que constitue l'analyse des mots comme s'ils exprimaient des mots cachés ; mais pourquoi attendre la réactivation des souffrances ? Déminer ainsi le terrain paraît bien plus économique en souffrance et en énergie. On sait maintenant que les maladies ont comme origine un surstress insupportable ; cela souligne l'intérêt majeur qu'il y a de faire baisser le "mauvais" stress le plus rapidement possible.
A cet égard la remarquable découverte par le psychologue clinicien Mar FRECHET es Cycles Biologiques Cellulaires Mémorisés du Cerveau (CBCMC) montre à quel point le cerveau se sert des mathématiques exactes pour représenter en temps voulu un contexte existentiel identique à un celui enfoui dans notre passé mais qui est lourd d'une charge conflictuelle non résolue.
Suggestions de recherche, de jeu, devrais-je dire plutôt : on peut d'abord commencer par écrire le mot, la périphrase etc. syllabe par syllabe (voir ce qui est suggéré dans la partie des pistes de décryptages de prénoms sur ce site) ; écrire toutes les possibilités et "dans tous les sens" : le mental peut ici aider comme s'il s'agissait d'une analyse linguistique en quelque sorte. Ecrire ensuite en dessous les mots les trouvailles et ne pas oublier de recourir aussi au "verlan" (écrire les syllabes dans l'ordre inverse). Suggérer alors d'autres mots qui ressemblent, les compléter au besoin (ajouter ce qui manque au début ou à la fin etc. ; exemple "en" fait souvent référence à "enfant" ..) ; en reconstituer des phrases : une syllabe, un groupe de lettres pouvant être ajouté, répété, les mots de la phrase pouvant être intervertis ; de préférence lire tous les mots et les trouvailles à voix haute (cela favorisera l'éveil des significations cachées) en favorisant ainsi une lecture des jeux de mots auxquels on n'avait pas pensé consciemment en les écrivant.... Bien être attentif à ce qu'on ressent alors et l'identifier, le mettre en mots, sans le filtrer par le mental. (En savoir plus sur ce à quoi les prénoms peuvent renvoyer)
Un exemple concret tiré de la chanson "Au clair de la lune" (dont l'analyse complète vous est proposée tout en bas) :
Ma chandelle devient :
ma chan d 'elle > elle m'a chanté > mon chant qui vient d'elle >
mon chandail
ma champ d'elle > mon champ qui vient d'elle
mâ(che) champ d'elle > mâche (laboure etc.) son champ
mâ(che) chant d'ailes > le chant de ceux qui ont des ailes ; voir aussi en bas
On peut s'aider ensuite à partir de ce que je vous propose pour l'analyse des prénoms (suggestion syllabe par syllabe) :
- cha : car il est là lui, car, écarté, mis à l'écart
- ma : maman, à moi,
- el(l)e : elle, la mère qui a enfanté, >mémoire d'un enfant mort très jeune et devenu un ange ("ailes"), revenu à Dieu,
etc.
On peut aussi d'aider d'éléments latins et grecs entrant dans la composition de mots scientifiques français
ou utilisés dans la nomenclature biologique, ex. pour "chan dele"
- -dèle : dêlos en grec = apparent, urodèles (amphibiens qui gardent une queue à l'état adulte)
On peut encore utilise le Scrabble (un logiciel existe ; vous pouvez télécharger la version gratuite.
exemple pour chandelle : CHALDEEN ALLECHE CHENAL NACELLE etc.
On peut aussi chercher les anagrammes : une "Rachel", renvoyait à un ancêtre du nom de "Charles"
"Tout étant l'image de tout" c'est comme s'il s'agissait d'ondes réfléchies :
les mots se reflètent "ad libitum" : verlan, anagrammes, fragments de mots etc.
Quant on se livre à cet exercice, il est important de le prendre comme un jeu : quoi de plus passionnant que de se mettre dans la peau d'un Hercule Poirot ou autre Sherlock Holmes ; n'imaginez pas que vous vous souviendrez de tout : ce qui vient comme sans que cela pourrait avoir un sens apparent, transcrivez le immédiatement, sans réfléchir, car votre inconscient pourrait avoir envie de refermer la porte aussitôt entr'ouverte. Ensuite relisez le tout, encore et encore à voix haute et viennent alors d'autres jeux de mots et des phrases qui pourront offrir autant de messages décryptés (de ce que votre inconscient avait stocké). Essayez aussi de faire les liens avec votre propre vie et notez bien toutes les images, situations vécues qui viennent (et telles qu'elles viennent) sans en chercher de suite un rapport logique, car "le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas", dit l'adage populaire !
Face à une situation conflictuelle non résolue, l'inconscient va donc utiliser les sons, créer ou mettre au jour des sortes de "valises" notamment transgénérationnelles sous forme de messages cachés dans tous les supports et domaines qui sont à notre portée. (N.B. L'inconscient est aussi basé sur les jeux de chiffres : entre autres, comme abordé plus haut, les CBCMC, mais cela est une autre histoire non moins passionnante !). Exemple bien connu que nous livre Jacques Salomé : quand les "mots" ne se sont pas exprimés, ils s'expriment en "maux". Pour le cerveau, "mots" ou "maux" c'est la même sonorité et donc il peut en faire un lien, y établir une passerelle et c'est bien sûr en connexion avec notre in/subconscient que vont s'engrammer les mémoires correspondantes.
(Re)devenez votre propre découvreur
des énigmes de votre vie et de votre famille ...
Une traduction étonnante et toujours vérifiée dans les faits se trouve au sein même de chacun de nos prénoms (voir ce qu'on peut en tirer en psychogénéalogie comme ce qui a été fait pour mon prénom Baudouin). Faites vous-même l'essai en décodant vos propres prénoms avec ce qui vous est proposé suivant un schéma concret et détaillé (cf. décrypter ses prénoms) et entreprenez-le comme un jeu : rappelez-vous c'est en jouant qu'un enfant apprend le mieux et reste davantage connecté à ses ressentis.
Pour aller plus loin....
Suivant l'observation empirique (études de cas concrets), le prénom apparaît
comme une sorte de carte d'entrée dans le monde ou une sorte de 'permis de vivre'
(mais conditionnés : avoir
"sur le dos" ce qui peut apparaître comme des missions
transgénérationnelles).
Bien avant lui, le philosophe Cicéron avait déjà constaté qu' "ignorer
les événements qui se sont passés avant votre naissance, c'est rester toujours
enfant".
Deviens qui tu es, quand tu l'auras appris. (Le poète grec Pindare)
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Combien de Brigitte n'ont-elles pas « brisé le gîte » : non désirées, inattendues etc. suivant le cas, leur venue aurait beaucoup perturbé le couple parental, voire provoqué un « bris de gîte » (séparation des parents etc. ou génération d'un changement profond dans leurs habitudes ou celles de leur famille) ; c'est une des raisons pour laquelle les Brigitte sont souvent des aînées ou à tout le moins l'aînée des filles ou encore connectée à un ascendant aîné : à un niveau transgénérationnel, il pourrait s'agir de la réactivation de la mémoire de quelqu'un qui "gît en faisant une brisure", "brisé, il (elle) a gît ensuite" : un accident qui est à l’origine de la mort, d'une mort etc. Cependant,, elles devront peut-être "briller dans le gîte" parce que la mère, la femme etc. qu'elles remplacent ou dont elles ont repris les "valises", les dettes transgénérationnelles etc. souffrai(en)t de ne pas avoir eu leur place, une place légitime, d'avoir été humiliée(s) etc.
Témoignage En découvrant ma propre histoire, mon ressenti en rapport
aux frères et soeurs, je viens de trouver une phrase étonnante. Etant le
troisième enfant, n'ayant pas été désiré, contrairement à mon grand frère
prénommé Alain je me rappelle que celui-ci recevait beaucoup d'attention de la
part de maman, et surtout je me sentais moins important que lui. Ce faisant,
j'ai écrit la phrase suivante, elle (maman) nous aimait (ma soeur et moi)
moins qu'Alain, (moins câlin). Nous étions moins qu'Alain, et recevions moins
d'attention que lui. Ainsi je m'efforçais d'être plus câlin ( plus qu'Alain )
pour recevoir un peu de tendresse et d'attention. Incroyable jeux de maux qui
en dit long...
Cependant, la langue des oiseaux fonctionne aussi remarquablement dans le domaine des maladies en rapport avec le type de conflit sous-jacent (exemple la vision : voir mon cas personnel d'Hypermétropie et d'Astigmatisme). Dans la pratique d'une psychothérapie appropriée, la langue de oiseaux peut offrir un outil de confirmation, d'ancrage, mais ne peut en aucun cas être "balancé" au patient ; tout comme pour le sens des prénoms etc., c'est au patient de le découvrir et d'y mettre la signification qu'il voudra, sans que personne ne lui suggère ou pire, en impose une autre. De plus, on lui permet ainsi de garder tous les bénéfices de ses découvertes.
Dans la plupart des cas d'endométriose que j'ai rencontrés, voici quel était le commun dénominateur que nous livre le jeux des mots : 'en" = enfant > "en dos mettre il ose" ("il / ose /a osé me faire endosser / (projeté de) faire un enfant" etc. et s'en suit un départ avant la conception projetée ou envisagée d'un enfant, pendant ou après la grossesse etc.). L'endométriose révèle un endomètre présent en dehors de l'utérus : soit sur les ovaires, les trompes, les ligaments qui soutiennent l'utérus et quelques fois, sur les autres organes du petit bassin, comme la vessie, l'intestin et le vagin. L'endomètre est la muqueuse qui tapisse la cavité interne de l'utérus : son rôle principal est de recevoir l'œuf fécondé au 7ème jour après la fécondation. "Physio-logiquement" la situation de l'endomètre en dehors de l'utérus est le transposé (dans la "matière") d'un conflit psychobiologique du nid qui ne peut pas se trouver à l'endroit prévu, n'existe plus ou pas, n'est pas dans la norme etc. car l'enfant projeté ou à naître, voire soi-même (sa propre naissance) n'a / n'aura pas (eu) sa de place dans le nid familial des parents (séparés ou en cours de séparation etc.). L'endroit précis de la localisation de l'endomètre sera lui aussi le transposé exact de la tonalité spécifique de la situation conflictuelle vécue ; par exemple, un endomètre qui se placera près des intestins pourrait exprimer chez la personne une volonté consciente ou inconsciente de vivre l'objet de son conflit comme quelque chose de sale, à évacuer à tout prix, par exemple, etc.
Utiliser le langage des oiseaux c'est comprendre
que si la cage d'ascenseur est en bas (ce qui correspondrait au niveau de la conscience par exemple),
c'est qu'on peut la faire revenir en haut (niveau de l'inconscient pas exemple).
Autres exemples :
- Prénom : Thérèse : "tu es une rose", ‘tu es à l’aise dans le taire", "se taire pour être à l’aise",
"tu es à l’aise sur terre", "reste sur terre" etc.
- Métier : Mineur : " qui mine le bonheur", "eux minent", "mon bonheur", "mon
heure"
- « mal à dire » : Calcium : " (si) l'homme cale", "cale s’il y a un homme ou un home", "qui a brûlé l'homme ou home",
"homme ou home avec un cal"
- Voiture : Calandre : "l'homme ou l'home cale" (andros en grec = homme), "homme ou home avec un cal"
Voici ce que Christian Dufour m'a envoyé comme décodage de mes prénom et nom :
(auteur de "Entendre les mots qui disent les maux")
"Pour votre prénom :
ouin peut se lire dans notre inconscient : dans la résonance.
ud signifie toujours vers le sens caché ou vers le caché des sens (Sigmund
Freud)
était prédestiné à
se pencher sur le sens caché dans son nom et son prénom
en revanche comme vous l'écrivez "a" est privatif aussi "aud" c'est
faire disparaître le sens caché
Quand au B majuscule initiale il correspond au Verbe (Bible,
Bing-Bang, Book, Bouquin...)
Vous avez donc été appelé par vos parents et programmé ensuite par
l'écoute
de votre prénom que vous avez associé à votre Moi, à être:
dans la résonance dirigée vers la disparition du sens caché du Verbe.
Vous réalisez donc par votre fonction le code secret de votre prénom!
Quant à votre patronyme Labrique
ique signifie que : la tête coupe l'obstacle
br = brise
ab = éloigne
L = Lumière
soit : la tête brise l'éloignement de la Lumière
Par votre nom vous êtes programmé à faire la lumière sur, en apportant
certainement
votre brique personnelle dans la Connaissance.
Ces lignes doivent vous surprendre, mais je suis en train de réécrire un livre
sur la découverte du code de l'inconscient formé de doublets de lettres
reliées chacun à deux sens et de certaines lettres isolées entres ces doublets
qui ont toutes une Trinité de Sens.
Je viens de tomber par "hasard" sur votre site et je n'ai fait que le
survoler. Je vous prie donc de me pardonner cette intrusion un peu brusque.
J'ai tout de même remarqué que vous aviez parfaitement défini le sens de
certains doublets, ce qui prouve que votre intuition est grande.
Je vous souhaite de poursuivre votre oeuvre... qui répond à votre vocation.
Christian Dufour"
En espérant que ma "chandelle" vous aura éclairé,
mais en veillant à maintenir la vôtre allumée !
"[...] la Langue des Oiseaux ne peut s’apprendre avec les Sens, la mémorisation.
Elle ne se laisse pas dévoiler non plus avec la logique limitée du connu actuel.
Le mot, la lettre, sont des « koans » déployant, et basés sur, une logique plus logique que la logique officielle!
Un dictionnaire plus complet ne serait pas souhaitable: le « chercheur » se verrait maintenu ainsi dans le quantitatif qui est justement l’ennemi de son évolution vers le qualitatif, puis vers sa libération des notions duelles.
La technique, toute technique, est un détonateur, un catalyseur ;
et le mental captateur cherche toujours à s’y accrocher et se limite donc par son outil de dépassement des limites !"
Extrait du texte transcrit d’après l’interview accordée par Yves Monin (Emmanuel) à Radio Aurélia (Cannes)
pour la sortie du livre Hiéroglyphes Français et Langue des Oiseaux :
(détails sur ce livre)
Lu sur "Isachar-Philosophie et sciences inconnues" (lien disparu sur le Net):
La langue des oiseaux est, avant tout, un moyen de cacher des informations. C'est basé sur les homonymes et les phrases homonymes. Quand on utilise ce langage, on peut découvrir dans certaines expressions anciennes d'autres expressions tout à fait différente. Dans les sciences divinatoires, on l'associe au tarot mais également à l'alchimie. Mais peut être comprendrez-vous mieux avec un exemple...
Dans le tarot, chaque carte est appelé une lame. Lame pourrait très bien être
"l'âme". Et on pourrait regarder la définition de lame : "ondulation de la mer".
Ici, on parle donc des ondes (ondulation) de l'eau (mer). L'eau pourrait très
bien être l'haut, donc onde venant de l'haut, du ciel, ce qui représente assez
bien de tarot. Ou bien on pourrait prendre la mer pour donner la mère, soit la
mère universelle...
Par ailleurs, une lame s'aiguise, donc aiguiser les sens. "D'aiguiser les
sens" pourrait être "les sens déguisés", les sens cachés, ce qui encore une
fois représente le tarot.
La langue des oiseaux est basé sur la structure :"la part du nombre, la part de
lettres, et les dessins à voir entre les deux", donc "la part d'une ombre, la
part de l'être, et les desseins à voir entre les deux".
Mais la langue des oiseaux ne se trouvent pas juste dans le tarot : on peut le
voir régulièrement. Tenez, voici une petite contine d'enfants:
Au clair de la lune
Mon ami Pierrot
Prêtes moi ta plume
Pour écrire un mot
Ma chandelle est morte
Je n'ai plus de Feu
Ouvre-moi ta porte
Pour l'amour de Dieu
Et maintenant regardez cette autre version:
Au clerc de la lune
Mon ami pie héraut
Prête mots à ta plume.
Pour écrire un mot :
Mâches chant d'ailes, et mots heurtes.
Jeu n'est plus de feu,
Ouvre mots à ta porte.
Pour l'âme, hourdes d'yeux.
Au clair de la lune (cliquez sur son nom dans la colonne de gauche pour écouter cette chanson)
en voir la
partition.
Découvrir d'autres dessins sur ce thème
Par "au clerc de la lune", on entend messager de l'ombre. "mon ami pie
héraut": la pie vole, vole dans le sens mauvais. La pie est un charriable par
un autre sens. Alors le message ne s'adresse pas au non-charitable. L'héraut
est un officier messager. Le clerc est donc le messager du message, la pie.
"prête mots à ta plume". Le secret de la pie héraut, c'est qu'il est source
d'inspiration, il permet aux mots de s'envoler. "Pour écrire un mot" reste le
même. "Mâche chant d'aile, et mots heurtes"
On nous dit de
mélanger, de casser, de fracasser les mots, comme par la langue des
oiseaux. "jeu n'est plus de feu" Defeü signifie misérable, donc de dire que les
jeux de mots sont de l'art, de cacher les mots derrière les mots.(jeu nait
plus de feu). Un éclairage nouveau naît. "Ouvre mots à ta porte" signifie
alors que le jeu qui n'est plus de feu et d'où naît plus de feu, par les mots,
ouvre l'esprit. "Pour l'âme, hourdes d'yeux". L'âme symbolise le sens caché ,ce
qu'il faut comprendre par cette chansonnette. Le hourd se montre en rapport
avec l'observation, comme yeux. Et le hourd est aussi une estrade, un support
à élève. On nous dit d'observer le montage avec observation...
Alors c'est une véritable hymne au langage des oiseaux: Les messagers de l'ombre sont les messagers d'un message. Ils permettent aux mots de s'envoler en écrivant les mots. Ils mélangent et fracassent les mots et en font un art, de cacher les mots derrière les mots. Ils donnent un nouvel éclairage. Ils ouvrent l'esprit au sens caché. Pour déceler les messages, il faut observer le montage avec observation.
- Analyse proposée de la chanson "Au clair de la lune" sous le regard des la langue des oiseaux (voir °)
- Si vous aimez les jeux de mots : La rose et le glaive à prendre aussi comme exercice d'entraînement.
-
Santé -
(°) Lu sur CriptKabbale : analyse détaillée de la chanson "Au clair de la lune" sous l'angle de la langue des oiseaux
et avec référence aux tarots :
"Nous voici initiés à certains points de la méthode, et la chanson va continuer à nous former en nous expliquant plus précisément les principes de ce langage secret.
Prête mots à ta plume. Le secret de " l'ami pie héraut ", c'est qu'il "
prête mots à ta plume " ou autrement dit qu'il est source d'inspiration, il
permet à la lecture de s'envoler. On notera la construction de " prête mots "
qui nous évoque un peu le " prête-nom ", une sorte de fausse apparence en
l'être qui s'assimile au pseudonyme, au nom de plume. Avec ce genre de
construction, on est bien dans la langue des oiseaux où les mots se prêtent
leur sens. " A ta plume " joue aussi sur le double sens, il s'agit bien sûr de
la plume d'écrivain, mais on trouve aussi des plumes sur les pies. Le
troisième vers confirme alors la vision de l'oiseau dans le deuxième !
On le voit, les
2eme et 3eme vers forcent les références à l'aérien pour nous faire entendre
la langue des oiseaux, pour prêter aux mots tous les sens de la plume.
D'ailleurs, le verbe prêter associé à des mots nous évoque le fait de " prêter
l'oreille ". On est bien avec ce vers dans l'entendement, par la plume
empruntée.
Pour écrire un
mot. Le sens ne change pas, ce vers est le seul qui n'est pas à double
sens, car il véhicule la vérité vrai de la chanson : " écrire un mot " (un mot
dans le sens de note explicative). Il prend la chanson au mot pour se montrer
à découvert ! Sous-entendant, a contrario, qu'à couvert il ne faut pas prendre
les mots au pied de la lettre, mais bien plutôt les entendre selon l'être en
ailes.
Après avoir attiré notre attention sur de l'obscur éclairé (au clair de la
lune), suggéré la présence d'indiscrétions solennelles par le "sol en ailes"
(mon ami pie héraut), et un accord inspiré (prête mots à ta plume), l'air
entame une autre démarche. Les deux points en final, nous montre qu'il s'agit
maintenant d'expliciter la méthode. Ecrire un mot, c'est donné à lire. " Pour
écrire un mot " devient " pour donner à lire ", ou autrement dit " comment
lire d'autres sens ". C'est ce que vont nous préciser les vers suivants.
Mâches chant d'ailes, et mots heurtes. Par les ailes nous avons une
nouvelle allusion aux oiseaux. C'est la troisième en six vers ! on ne peut pas
dire que les paroles ne cherchent pas à être explicites en ce qui concerne
l'être en l'air dans les lettres chantées par l'air ! Rien à dire, les
"secrets" s'expriment vraiment à haute voix". Puisque le chant est mentionné
avec les ailes, la référence au chant des oiseaux (chant d'ailes) et donc à la
langue des oiseaux apparaît ouvertement (et cela juste après que le chant nous
ai prévenu de sens donnés à lire).
L'air nous demande de mâcher ("mâches", forme impérative) ce chant
particulier. C'est là une allusion à un travail de bouche. Mâcher, c'est
réduire les mets pour les absorber. Ici, il s'agit de l'articulation
particulière à apporter à l'entendement, et les mets qu'il faut mâcher sont en
fait les " mets sages ", les mets du pieux, ce qui nourrit la personne pie.
La mastication évoque également le hachage, le fait de séparer en menus
morceaux. Il s'agit bien là d'une des caractéristiques de la langue des
oiseaux qui consiste à bien détacher les syllabes pour les réorganiser (gérer
lettres ensemble, la mission de "l'héraut"). La chanson éclaire le travail de
mastication à opérer, par une deuxième forme impérative "et mots heurtes". Le
vers nous incitent à heurter les mots entre eux, sans doute pour les briser
menus et mélanger les sens ("le fracas sait"), apprécier les bruits de la
mastication par la langue des oiseaux. Ces deux intimations au sens impératif
veulent suggérer un double sens intime à découvrir impérativement.
Jeu n'est plus de feu Ce vers nous fait comprendre que le jeu de mots,
le jeu du langage caché n'est plus mort (de feu) puisqu'il est bien vivant
derrière la chansonnette. On peut aussi citer le mot d'ancien français " defeü
" qui signifie méprisable. Auquel cas le jeu n'est plus méprisable, car il
révèle un grand art (celui de cacher des mots derrière d'autres).
Surtout il n'est plus méprisable car il est réalisé par des personnes pies
(pieuses) ou encore parce que la méprise en a été sortie. Se méprendre, c'est
prendre une chose pour une autre, si le jeu n'est plus méprisable, c'est parce
que la langue des oiseaux enlève toute méprise dans l'entendement, car tous
les sens sont voulus (comme nous l'avons aperçu avec " l'ami pie héraut "). Ce
qui peut paraître méprise est en fait compréhension.
On peut aussi entendre " jeu naît plus de feu ", on comprendra alors que par
le jeu de la langue des oiseaux, " naît plus de feu ", un éclairage nouveau
(plus de feu) apparaît (naît).
Ouvre mots à ta porte. Puisque le jeu est bien vivant, il ouvre les
mots, c'est à dire qu'il les dissèque pour en sortir les sens et " l'essence
". A ta porte, se comprend comme à ton esprit. " Ouvre mots à ta porte ",
signifie alors que le jeu qui n'est plus de feu et d'où naît plus de feu, par
les mots, ouvre l'esprit (de jeu de mots il devient jeux d'esprits). La porte
suggère aussi le "pas sage", nous retrouvons là un autre point commun avec le
Tarot."
Pour l'âme, hourdes d'yeux. Ce vers de conclusion termine les enseignements. " Pour l'âme " signifie, pour comprendre l'âme de la chanson, le pourquoi des vers. Avec cette apparition de l'âme, nous voici en présence d'un nouveau point commun avec le Tarot, qui ont le sait est un jeu de lames.
" Hourdes d'yeux ", est une invitation impérative à hourder avec les yeux.
Hourder signifie garnir de hourds, et un hourd désigne " une palissade. Une
estrade pour les spectateurs d'un tournoi ; une scène de théâtre en charpente
".
En premier lieu, le hourd se montre en rapport avec l'observation, le
spectacle. Assister à un tournoi, ne serait ce pas aussi une allusion au fait
de voir ce qui tournoie, comme les oiseaux autour d'une proie (la proie étant
ici les sens). Théâtres ou tournois, le spectateur sur le hourd observe
certaines formes des " jeux de l'être " (jeu de l'acteur dans le théâtre, jeu
contre l'autre dans le tournoi).
Ensuite, estrade, le hourd est à ce titre un support qui élève. Or, on le
sait, l'élévation dans le " ça voir ", l'entendement au-dessus des apparences
de lettres (l'air haut), sont des conditions indispensables à la langue des
oiseaux. Qui plus est, en tant que simple support (estrade), le hourd est tout
aussi parlant. Le support qui élève, c'est évidemment l'air de la chanson,
comme support à un entendement officieux et initiatique.
" Hourdes d'yeux " est alors une simple incitation à voir ce montage (estrade)
par une légère élévation. De plus, le hourd se définit comme support
charpenté. Cela renvoie à la construction qui charpente des textes comme
celui-ci, l'ossature, la trame sur laquelle se greffe un double sens. Cela
nous rappelle également la charpente construite en lettres par le Marteau du
Tarot de Marseille.
Le sens particulier que prend " hourd ", en fortifications, va aussi dans ce
sens d'une ossature solidement construite. En effet, le terme dénomme
particulièrement " une charpente en encorbellement au sommet d'une tour, d'une
muraille ". La charpente est en hauteur ! Voilà qui ne nous étonne pas puisque
nous savons que le haut inspire le double sens. Sur ce genre de hourd,
installé pour surveiller, la vue est portée au plus haut point. Nous sommes
encore dans une forme d'élévation du regard.
Des sentinelles en rapport avec une certaine hauteur, voilà qui nous rappelle
les " oies haut " comme gardiennes du " se crée ". Avec la langue des oiseaux,
nous sommes bien dans le cadre d'un regard élevé et perçant (comme l'aigle),
surveillant la création des sens. Du reste, on peut dire de la sentinelle sur
le hourd qu'elle " erre haut " ou encore qu'elle " épie air haut ", devenant
ainsi notre ami qui " est pie héraut ", lui aussi en hauteur.
Outre que le texte apparaît, avec ce verbe, fortement fortifié dans les sens,
l'idée de fortification est aussi éloquente quant à la symbolique. Elle nous
indique qu'il y a quelque chose à défendre, à sauvegarder. Le chant devient
camp retranché du " se crée ". Nombreux sont ceux qui dans cette lecture
découvriront le verbe " hourder ", car il est vrai que l'édification de
fortifications n'est pas une des occupations les plus courantes de nos temps
modernes et qu'il y a peu de raison de le connaître. Aussi auront-ils peut
être tendance à le juger infondé.
Ce serai méconnaître son utilisation variée et répandue, en ancien français.
Au figuré, le verbe pouvait aussi signifier : " Charger, garnir, se charger de
" . Des charges nous en connaissons au moins deux dans le texte, celle du "
clerc obscur ", et celle de " l'ami pie héraut ". A nos yeux hourdés, l'air
apparaît garni de charges, et même charger de garnir en sens ! Visiblement, en
haut de cette palissade, les sens de la plume errent haut pour se compléter
les uns les autres.
Pour conclure, on notera qu'on peut conserver le vers dans sa version
classique. " Pour l'amour de Dieu ", nous démontre bien alors l'inspiration
divine dont fait preuve " l'amie pie air haut ". Surtout, ce vers final qui
fait référence au divin n'est pas sans nous évoquer l'arcane final du nombre,
le Monde, la 21ème lame et la dernière apparition d'oiseau.
En effet, les trois auréoles qui parent les créatures autour de l'être mis à
nu sur le Monde, sont autant de références au divin, d'autant plus que ce sont
les seules auréoles du Tarot. Sans compter que nombre d'auteurs ont déjà
relevé la forte similitude dans la mise en scène, entre l'être en gloire du
Monde et les représentations symboliques du Christ entouré des 4 évangélistes,
notamment celle figurant à l'entrée de la cathédrale de Chartres.
A n'en pas douter, le Monde est bien une lame " pour l'amour de Dieu ", et
aussi " pour l'âme, hourdes d'yeux ", puisque nous savons qu'elle nous
présente l'oiseau le plus élevé, la vue achevée. Dans la chanson, transparaît
alors la Lune du Tarot dans le premier vers (haut du couplet) et le Monde du
Tarot dans le dernier (bas du couplet). De haut en bas du couplet, le couple
Monde-Lune s'éclaircit mutuellement par un mélange entre lettres au sol
(version officielle) et lettres en l'air (versions officieuses). Partant de
l'obscur inconnu (la Lune), progressivement l'air nous amène vers un Monde
connu. Ces deux noms d'astres qui sont directement issu de notre proche
environnement cosmique, nous indique aussi un cosmique proche (la Lune),
capable de prendre vie autour de l'être (le Monde), un Monde du Haut, qui
finit par se voir en bas.
Tous les ingrédients nécessaire à la compréhension et à l'application de la
langue des oiseaux, plus une belle illustration du double sens en lettres
(cela concerne quand même huit vers, l'exercice de style n'est pas des
moindres) sont donc présents dans cet air connu.
On ne peut que reconnaître derrière le chant, une œuvre inspiré pour un " ça
voir se crée ", un blason aux armes de la plume nous dirait notre
connaissance, l'ami pie héraut. A posteriori, le double sens issu de la
lecture s'accorde entièrement avec la symbolique du clair de lune. En effet,
la Lune est associée au rêve et à l'imagination. Le clair de Lune en tête dans
la chanson (mentionnée dès le premier vers) annonce alors un rêve clair, une
obscurité en tête qui s'éclaircit dès le départ (le clair annoncé avant tout),
un travail d'imagination qui rend la lumière.
De même, on ne s'étonne plus d'un intime rapport entre la nuit et les plumes,
lorsque l'on sait que " les plumes " désignent aussi " le lit " (sens attesté
dès 1635). Enfin, la nuit, royaume des ombres, induit une transformation des
formes, une perception plus subjective de l'environnement. Avec le double sens
dans la chanson, nous sommes bien en présence d'une vie dans l'ombre et d'une
transformation des formes de lettres.
Avec la langue des oiseaux, la perception se fait selon l'imagination,
l'exploration de l'obscur, et non plus selon ce qui apparaît en plein jour. On
comprend maintenant pleinement pourquoi le clair de la Lune, sous couvert d'un
air initiateur et d'une initiation par l'air a été choisi pour transmettre une
telle proclamation solennelle des principes de la méthode."
Et le mot de la fin :
Mais "trêve de plaisanterie", rendez-vous utile :
ajoutez ces deux lignes en fin de vos mails par exemple :
Un enfant meurt toutes les trois secondes dans le monde à cause de l’extrême pauvreté
cf. <EnfantMeurt.htm>
HUMOUR
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Santé -
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