Le TOUCHER

Pages captées sur le site de l'association "Mémoire et Vie"

 



Dans l'histoire du développement génétique, le toucher est le premier sens éveillé.

Avant que de voir et d'entendre, le bébé perçoit certaines informations sur ce qui est extérieur à lui, par les limites rencontrées de son environnement, et par les sensations de sécurité et d'affection qu'il en éprouve. C'est la première voie ouverte à la communication.

Si chacun des autres sens a un organe unique et limité, c'est par la totalité de notre corps que nous sommes "toucher".
 

                                       Comment touchons-nous ?


Une grande diversité de récepteurs répartis sur l'ensemble de la peau nous renseigne en permanence sur le monde extérieur. Environ 50 par mm2 de peau, inégalement répartis : le bout des doigts est particulièrement bien fourni.
Les corpuscules de Meissner : privilégient les parties du corps dépourvues de pilosité, et réagissent rapidement aux stimulations.
Les corpuscules de Pacini: réagissent très vite aux changements de pression. Ils se trouvent près des jointures.
Les disques de Merkel: réagissent aux pressions constantes et continues, et se trouvent sous la surface de la peau.
 

                                         Petite histoire du toucher

C'est par un léchage intensif que certains animaux mettent en route les fonctions vitales de leurs petits. C'est par les caresses et le toucher que le bébé va passer de la vie intra-utérine à une vie indépendante sans que la rupture ne soit vécue comme une perte irréparable. Le port des bébés sur le dos qui se pratique encore dans beaucoup de civilisations est aussi une manière ancestrale de prolonger un contact sans lequel la vie ne prend pas. Dans les maternités on a redécouvert comme indispensables les caresses de la mère à son bébé, immédiatement après la naissance. Elle se prolongeront bien des mois par les soins, les bercements, les jeux de l'enfant. La sexualité, après la phase de l'adolescence, redonnera une sorte de légalité aux échanges du toucher. Le toucher conduit au plaisir, et la survie de l'espèce lui est peut-être due. Avoir son compte de toucher est, de la naissance à la mort, un besoin vital. En être privé, est toujours source de trouble aux expressions multiples.


Le langage humain a tellement perçu l'importance du toucher que de nombreuses expressions populaires en soulignent le trait :
                                    Entrer dans la peau d'un personnage
                                    Faire la peau à quelqu'un
                                    Caresser dans le sens du poil
                                    Avoir la main heureuse
                                    C'est une peau d'vache

On dit de quelqu'un qui provoque notre émotion qu'il nous touche, d'un personnage qu'il est touchant.

Avec l'avancée en âge il arrive parfois qu'une sorte de désert du toucher s'installe dans certaines vies. Perte des contacts amicaux et familiaux, isolement, parfois maladies, réduisent considérablement les occasions d'un toucher tonique. Au terme de l'existence, lorsque les autres sens font plus ou moins défaut, c'est par le toucher que la personne âgée communique, par les ultimes pressions de la main qu'elle recherche. Demander une infirmière pour un soin quelconque n'est-il pas, bien souvent, une autre façon de dire que l'on a besoin d'exister, et que ce contact va donner cette réassurance dont le corps a besoin.
La peau, et le toucher qu'elle permet ou recherche, est l'une des voies de communication les plus primitives et aussi celle qui durera le plus longtemps. On le voit, il y a bien une "histoire du toucher" dans la vie de chacun, et un déroulement auquel il convient d'être très attentif. C'est parfois un véritable "manque" à ce niveau qui introduit à des dépressions ou à des atonies, qui ne trouvent pas dans des événements précis une étiologie satisfaisante. On se remet de tout, mais pas de la perte de ce premier vecteur de la communication. Sans lui, il n'y a plus rien, sinon la démence.

                                           Mémoire et toucher

Notre peau et notre système nerveux ont une origine commune. Dans l'histoire du développement des premières cellules qui ont constitué notre corps au départ, un groupe de cellule s'est un moment séparé en deux voies de développement : l'une s'orientant pour devenir le système nerveux qui traite toutes les informations reçues du monde sensoriel, et l'autre devenant une autre voie de contact avec l'extérieur : c'est notre peau. Elle constitue notre enveloppe corporelle, ce que Didier ANZIEU désigne sous le vocable de "Moi-peau".


Il est une enveloppe physique marquant les limites de notre corps et son point de contact avec l'univers.
Il est aussi une enveloppe psychique qui à la fois dit et cache notre personnalité.
C'est ainsi que la peau - miroir de l'âme -, peut être le lieu où s'expriment de nombreux conflits intérieurs : chacun sait que la rougeur du visage dit volontiers l'émotivité du timide.

Mais combien de conflits intérieurs se disent aussi par des éruptions cutanées, des psoriasis, des allergies de toutes sortes, comme si la peau était en quelque sorte une mémoire avertie et qui nous informait de notre état intérieur en le donnant à voir à l'extérieur.
La peau joue ainsi une sorte de rôle de mémoire complémentaire.

Ce symptôme qu'elle nous donne à voir, de façon qui nous parait parfois très capricieuse, est souvent une invitation au delà de la peau à marcher plus intérieurement vers nous-mêmes. Il exprime de façon lisible par les yeux, ce que nous n'avons pas encore su nous dire ou dire aux autres par la parole. Ce qui ne s'est pas exprimé en mot, se dit volontiers en symptôme.

 Le toucher passe aussi via la sexualité.

Voir en quoi une psychothérapie permet par exemple, de venir à bout de maladies de la peau comme le psoriasis.

 

 

delbar

 

 

 

 

 

Géographie Française 
   
 
… Comment caresser une femme,
en parcourant 21 départements français ? 
  
   
Il faut d'abord s'en faire une Allier,
s'assurer qu'elle est Seine
et bien en Cher
et que Savoie vous séduit. 
   
Lorsqu'on sent son Eure venue,
on commence par lui caresser le Haut-Rhin
puis on descend vers le Bas-Rhin. 
   
On contourne alors l'Aisne
pour entrer dans la Creuse. 
   
La, ça se Corse,
on trouve quelque chose de bien Doubs. 
   
Sans perdre le Nord,
et pour gagner ce Paris,
on attend que ça Vienne
et si on ne se débrouille pas comme un Manche,
on peut entrer en Gard
et y rester jusqu'à l'Aube. 
   
En Somme, il ne s'agit Pas-de-Calais
ni de s'endormir comme un Loire
si l'on veut devenir un Hérault… 
 

 

 

 

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